Vendredi 9 septembre
J-1, je prépare tout le matériel, en vérifiant plusieurs fois que rien ne manque. L'avant course me stresse autant que l'épreuve elle même, la peur d'oublier quelque chose et de ne pas pouvoir prendre le départ. Ca y est, tout est chargé dans la voiture, et toute la famille est prête. Nous partons à sept: Virginie, les cinq enfants et moi. Il faut d'abord passer une bonne nuit, le départ de la maison est prévu pour samedi à 7h pour un départ de course à 14h30. Je ne me souviens déja plus de ma nuit, je ne sais pas si j'ai bien ou mal dormi... mais je me souviens que je me couche heureux et rassuré car la météo prévue est bonne.Samedi 10 septembre
Nous voila sur la route. Tout se passe bien. Nous arrivons à Royan vers 10h15. Le parc à vélo est grand, très bien placé en plein centre ville. Marie, du Triathlon Club Royannais et bénévole, me donne mon dossard. Nous parlons quelques minutes, mais mon esprit est déjà ailleurs. Je récupère mon vélo, et mes affaires. Je roule 5/6km pour vérifier que tout va bien. Maintenant que tout est vérifié, Virginie me laisse et part s'installer dans notre location avec les enfants.Préparation
Il fait très beau, même chaud, il va falloir bien s'hydrater, avant et pendant la course. Le parc a ouvert à 11h. Je place mon vélo. Je prends le temps de bien tout préparer, dépose mon vélo, combinaison, gels et autres boissons. Me voila prêt!
13h30: le parc est rempli. Je discute pas mal avec les autres athlètes du TCN: Alain, Denis, Francois et Jean-Pierre. Nous sommes une heure avant le départ. Il commence à faire très chaud. Les organisateurs ont vu large en terme de planning et c'est tant mieux. Pas de stress! Le vent souffle de plus en plus fort. A tel point que la structure en bambou sur laquelle sont posés les vélos s'écroule. Ahhh... comme moi tous les athlètes stressent pour leur monture. Plus de peur que de mal. Des bénévoles sont appelés pour renforcer la structure.
Nous sommes maintenant à moins d'une heure du départ. Après un briefing nous partons vers la mer. Je me glisse dans ma combinaison, et vais faire quelques mouvements dans une eau à 21 degrés. La partie natation va, je le sens, être un grand moment de plaisir. Les arbitres nous rappellent pour nous positionner derrière la ligne de départ sous l'arche sur la plage. Je suis impatient de partir, j'embrasse Virginie et les enfants, me positionne dans le paquet, et me concentre. Je suis maintenant impatient d'entendre le coup de canon du départ...
Boom !
Natation
Ca y est les fauves sont lâchés! Je coure tranquillement vers la mer, et plonge assez rapidement pour commencer à nager à mon rythme. Je n'aime pas courir dans l'eau ou faire les sauts de dauphins, je trouve cela beaucoup trop fatiguant... sans pour autant je pense me faire gagner du temps. Je vois la première bouée, et mets le cap dessus. Elle est située à 150 mètres. Le départ est assez physique. Je prends pas mal de coups, et les nombreuses vaguelettes levées pas les nageurs me font boire la tasse. Rien de bien méchant.
Je passe la première bouée assez rapidement, je me sens bien. Mais je n'arrive plus à retrouver la prochaine bouée, celle des 800m. Je me laisse "porter" par les personnes qui sont autour de moi. Je n'aime pas ça! Je relève la tête plusieurs fois... Je la vois enfin. Je change un peu mon cap. Ce petit changement ne plaît pas du tout à la personne qui est à coté de moi, qui me le fait savoir en essayant de m'enfoncer dans l'eau au niveau des épaules, en vain... Je sens même une main au niveau de mon cou, comme si cette personne essayait d'ouvrir ma combinaison. Je ne sais pas si mon interprétation est la bonne mais cela pour effet de m'inciter a donner quelques mouvements de jambes pour me sortir de ce paquet. Ça y est me voila au "calme", je vois la bouée, je retrouve mon rythme de croisière. Le passage de la seconde bouée se passe très bien, pas de coup, pas trop de monde. Comme d'habitude je n'ai aucune idée de ma position dans le peloton. Peu importe!
La prochaine bouée est située 200/300 mètres au large. Nous nageons donc vers le large, face au clapot. J'aime nager dans ces conditions. Lors d'un mouvement de bras, je sens un sac plastique... Hmm je me dis que c'est vraiment dégeulasse... J'en touche d'autres. Je réalise qu'il ne s'agit pas de sacs mais de méduses. D'ailleurs je me fait piquer l'avant bras. Mais bon je continue à mon rythme. Voila la troisième bouée, passage très facile peu de monde. Étrange. Il faut maintenant viser l'arche sur la plage en gardant les dernières bouées sur la droite. Ces derniers 800 mètres passent très bien, je n'ai pas retouché de méduse. Je nage le plus longtemps possible, à tel point qu'une personne me marche presque dessus. je trottine vers le parc à vélo, en regardant rapidement ma montre: 31mn... je suis content. Il y a plein de monde sur la plage. Quelle ambiance! J’aperçois Virginie et les enfants qui m'encouragent. Virginie me signale que je suis dans les 100 premiers. Très bien. Les choses difficiles vont commencer...
J'arrive dans le parc à vélo tranquillement en trottinant. Je prends le temps de manger et boire. Eau, Gel et tablette de sel. Je suis le premier du TCN à sortir de l'eau. Alain arrive juste derrière moi. Nous échangeons quelques mots... Je ne me souviens pas du contenu de cette très courte conversation. Je sors du parc doucement, prends le temps de monter sur mon vélo. Ça y est me voila installé sur mon vélo prêt pour les 90km.. pardon les 93km!
Parcours natation sur Garmin Connect.
Vélo
Les 5 premiers kilomètres sont rapides, plat, bon revêtement, vent dans le dos. Je suis content d'avoir fait la reconnaissance en août dernier ce qui me permet de "gérer" la course. J'appréhende les bosses et le vent. Me voila dans la première bosse. Elle passe assez rapidement. Je regarde mes pulsations c'est un peu élever. Il faut que je ralentisse... Les trois premières bosses et descentes sont bien passées. Je n'arrive pas encore à me lâcher dans les descentes mais je freine un peu moins. Quelle frustration! Me faire doubler dans les montées, ne me fait rien, mais ne plus être capable de descendre rapidement m’énerve vraiment. Alain me double dans une cote. Je sais que nous allons passer les 90km "ensemble" comme nous l'avons fait à Sireuil l'année dernière. Je profite du ravitaillement pour me verser un verre d'eau fraîche sur la tête et les épaules. Me voila sur la partie plate du parcours avec le vent dans le dos. Je roule à 35-37 km/h en veillant à ne pas avoir des pulsations trop élevées. J'aimerais rester sous les 140 mais je suis plutôt autour de 140/150... Tant pis je prends le risque. Demi tour, bon maintenant il faut lutter contre le vent. J'essaie de bien me positionner sur le vélo, bien avancé sur ma selle. Je ne force pas trop. Tout ce passe bien. J'arrive a rester à 30-33km/h avec des pulsations autour de 150. Ça va.
Me voila de nouveau dans les 3 bosses, comme prévu Alain me repasse devant. Je prends a boire sur le ravitaillement, un grand verre de boisson isotonique. Il faut que je fasse bien attention a m'hydrater et manger.... Je sais que c'est un de mes gros points faibles. Les bosses passent bien, voila la "dernière" bosse du premier tour. J'attaque la descente la plus dangereuse du parcours. Je tiens le coup, je ne freine pas... et la sur une petite bosse que je n'ai pas vu, je perds le contrôle de mon vélo. Il guidonne. Je freine, je pense avoir crever. je m’arrête en évitant de justesse la chute. Quelle frayeur! Je vérifie si tout va bien sur le vélo, pneus, tension des rayons dans une odeur de caoutchouc brûlé... J'ai freiné assez fort sans bloquer les roues... ouf il n'y a rien. Je repars, stressé mais heureux d’être resté sur la selle et de ne pas avoir crevé. Je roule bien sur les derniers kilos.
Ce premier tour s'est très bien passé. Je me sens bien, je fais attention à bien boire toutes les 7/10mn et manger toutes les 40mn. C'est reparti pour un tour. Sur le plat j'avance bien et comme d'habitude ma vitesse plonge dans les cotes. J'évite de me mettre en danseuse et monte a mon rythme chacune des bosses. Après le petit événement dans la dernière descente du premier tour je n'ose plus trop me lâcher dans les descentes. C'est dur de se faire passer dans les descentes par des fusées... J'ai l'impression d'aller moins vite dans les descentes que sur le plat!!! Ce deuxième tour passe très bien. Alain et moi restons proches, il me passe dans les montées/descentes, je le passe sur le plat. Je croise Anne (Twister) de La Rochelle et nous nous saluons. Anne participe ici a son premier Triathlon long. Ça me fait plaisir de la voir. Croiser une tête connue dans un course, que ce soit un spectateur ou un athlète est toujours motivant. Nous allons d'ailleurs nous saluer plusieurs fois durant le parcours vélo. Sur les derniers kilomètres de ce deuxième tour ma nuque est fatiguée. Mais je veux rester en position aéro le plus longtemps possible. Et de 2! Je me sens bien, pas de douleur ou de fatigue, ma moyenne reste convenable (30/31). Le moral est également très bon. Je ne ressens aucune lassitude, je ne crains pas les 30 derniers kilomètres qui m'attendent. Bon signe!
Je roule toujours au même rythme sur le plat tout, va bien. Je reste "en dedans" dans les montées. Ça y est elles sont passées. Il ne me reste que du plat et 3 bosses. Sur le plat je repasse devant Alain. Je pousse un peu, mais sans passer dans le rouge. Arrivé au demi tour je sens une douleur dans la cuisse gauche au moment de la relance. Aie aie aie, un début de crampe. Restons calme! Je garde ma position aéro en prenant garde a rester sur une bonne cadence. Il me reste moins de 20km... Je sens la crampe qui s'installe. Je m’arrête et m'étire Étonnement mon moral reste au beau fixe, je ne m’énerve pas, et je sais que je vais finir, je n'en doute pas un instant. Alain me double je lui dis que tout va bien... Je lui crie "Une petite crampe". Après quelques secondes d’étirement je repars, en me positionnement différemment sur la selle: je me recule un peu sur la selle pour faire en sorte de faire travailler mes muscles différemment. Ma vitesse n'est pas trop mauvaise, j'arrive à passer d'autres personnes sur le plat. Je double Alain qui semble avoir un coup de mou. Confirmé quelques minutes plus tard car je ne le vois pas me doubler dans les bosses. J'arrive proche du parc à vélo. J’hésite quelques secondes pour savoir si je laisse mes chaussures sur le vélo ou pas… Sachant que le parc à vélo est assez long je prends le risque de déchausser sur les pédales. Tout se passe bien. Yannick, membre du Triathlon Club Royannais et bénévole me salue et me supporte.
Je dépose mon vélo, je suis content d'avoir terminé et me sens bien. Je prends le temps manger et boire. Notamment un gel, de l'eau et une tablette de sel. Au moment ou je pars, Alain arrive pour déposer son vélo. Je me fixe comme objectif de rester devant Alain...
C'est parti pour la section la plus difficile pour moi... J'adore la course à pied mais je souffre beaucoup.
Parcours vélo sur Garmin Connect.
Course à Pied
En sortant du parc, je réalise qu'il y a vraiment beaucoup de monde, de la musique, et Stéphane Garcia qui met une ambiance de folie! Je me laisse porter par cette ambiance et pars serein pour les 21 km de course. Virginie et les enfants sont la, ils m'encouragent. Malo coure à mes cotés sur quelques dizaines de mètres.
Je croise le premier, Herve Faure, impressionnant, il est a quelques centaines de mètres de la fin de son deuxième tour. Je ne sais pas si c'est l'ambiance avec les très nombreux spectateurs, ou le fait de croiser le premier mais je m’aperçois que je coure trop vite. En dessous de 5mn/k. Il faut que je ralentisse sinon je vais exploser en vol. Je me fixe un moyenne de 5:20 au kilomètre... Je passe la première difficulté en marchant, il faut monter une petit bosse avec un chemin de terre. Rien ne sert de se casser les pattes. Pareillement quelques mètres plus loin je descends tout doucement les marches et le chemin de terre. Je reprends mon rythme. Tout va bien. J'arrive à la zone d'épongeage, il faut chaud je me mouille entièrement. avec l'éponge qui nous a été donnée avec le dossard. Ça fait du bien :) ...
J'arrive au ravitaillement, tout se passe bien. Je prends le temps de boire un verre de Coca. Les ravitaillements sont bien fournis: eau, boisson sportive (Nutratletic), Coca pour les liquides, fruits secs (raisins, abricots,..) , fruits (pastèque, orange, ...), sucre, chocolat, .. vraiment très bien. Comme toujours sur le long le prends mon temps: je m’arrête je bois bien, mange, et repars. "Tout va bien, je vais bien ...." Je descends vers la plage de Pontaillac. Je récupère mon premier "chouchou" pour marquer le passage du premier tour.
Premier passage sur le sable... Je trottine en faisant bien attention à ne pas forcer. Je monte les escaliers pour revenir sur le boulevard sur lequel je me remets à courir. Les 4 premiers kilomètres se passent bien. En arrivant autour du cinquième kilomètre je commence a avoir les jambes lourdes mais surtout mal à l'estomac. Je ralentis un peu. Alain me double, il a une belle foulée. Pour ma part je commence à souffrir. Hmm les 16 prochains kilomètres vont être longs. Je suis obligé d’enchaîner course et marche car la douleur au ventre est trop forte. J’espère qu'en ralentissant ces douleurs vont passer. Les derniers kilomètres du premier tour sont vraiment difficiles. Notamment le passage sur la plage de Foncillon, avec la remontée vers la promenade que je fais en marchant. Je termine ce premier tour dans la douleur. Je m’arrête longuement au ravitaillement. J’aperçois à peine Virginie et les enfants. Il faut vraiment que je récupère de la force pour terminer fort. Je continue le parcours en courant/marchant. Je me demande quand même d’où viennent ces maux de ventre. Ai-je trop bu sur les ravitaillements? Le froid sur mon vendre lors de l'épongeage? Ou tout simplement du au fait que je suis parti trop vite en course à pied après un vélo trop rapide pour mon niveau actuel... Peu importe je continue. On verra ça après la course...
Une fois de plus je me fais doubler par beaucoup de monde, c'est un peu dur moralement mais j'ai l'habitude: deux autres membres du TCN me double Denis et Francois. Francois qui a vraiment une très belle foulée. A ce rythme, je pense qu'il va rattraper Alain avant la fin du semi J'ai du mal à rejoindre le ravitaillement du 10ème kilomètre. Passage sur la plage de Pontaillac, récupération d'un autre "choucou"! Ok je dis au revoir aux bénévoles sur la plage... Je ne reviendrais pas ici. Le dernier tour se fait de l'autre coté du parc à vélo sur la grande plage de Royan. J'essaie d'organiser ma course: 2mn de course suivi de 30seconde de marche. Mais la douleur au ventre m’empêche de tenir ce rythme. Je fais au mieux. Arrivé au 14ème kilomètre je me sens un peu mieux. Et je réussi à mieux courir. Est-ce parce que je me rapproche de la plage avec de nombreux spectateurs? ou je vais vraiment mieux? On verra. Ça y est les deux tours "difficiles" sont terminés. Il ne me reste juste un aller/retour sur la grande plage. Ça va aller c'est tout plat... J'arrive a tenir une allure de 6:00/5:30 entre les kilomètres 14 et 15.5, mais les douleurs au ventre reviennent. Je suis obligé de ralentir et de marcher une nouvelle fois. Mais j'arrive à bien avancer lorsque je coure.
Pour la première fois depuis le départ je trouve ça long, et je suis impatient de voir le demi tour et son ravitaillement. Je croise François qui a doublé Alain. Puis quelques minutes après je croise Alain qui comme moi, mais loin devant, souffre. De nombreuses personnes autour de moi marchent... Je n'ose par regarder ma montre. Je sais que je ne vais pas réussi a faire mon objectif "personnel/secret" de 5H30/40 (loin de mes 5:02 de 2005 :( )... Mais il faut que je réussisse à faire sous les 6h. Je vois enfin le demi tour. Je me fais doubler par Jérôme, une des personnes ayant participé avec Virginie et moi à la reconnaissance du parcours en août. J'essaie de rester à ses cotés mais je n'y arrive pas. J'arrive au demi tour, je fais le demi tour, puis je m’arrête au ravitaillement. Je reprends un peu de Coca. Et repars. Il ne reste que trois ou quatre kilomètres. Je continue sur l’enchaînement course/marche. Je me fais doubler par deux athlètes de Saint Herblain, qui me motivent pour finir avec eux. Je tiens 200 ou 300 mètres mais je n'arrive pas a rester plus longtemps. Je n'ai pas mal aux jambes, je ne ressens pas trop la fatigue musculaire, mais mon ventre me fait très mal. Je continue donc a mon rythme. Au fur et a mesure que je me rapproche de la partie nord de la plage j'entends de mieux en mieux l'ambiance de la ligne d'arrivée, sur laquelle sont gonflées deux montgolfières aux couleurs de la Charente Maritime. Quelle organisation!
Je vois le panneau marquant le dernier kilomètre, je regarde ma montre : 5h53mn et des poussières. Je ne peux pas finir en plus de 6h. Je prends mon courage à deux mains. Je me mets à courir. Je me cale à 5:50 du kilomètre. Il faut maintenant courir sur la plage. J'essaie de ne pas ralentir. Je marche quelques secondes puis repars. J’accélère...
Parcours course à pied sur Garmin Connect.
Je passe la ligne en 5h59mn44s avec les enfants et un grand sourire.
Je récupère doucement, après avoir récupéré mon T-Shirt de finisher. Je pars ensuite faire la queue pour me faire masser. Durant toute la course j'ai senti dans ma cuisse la douleur de la crampe qui est arrivée en vélo. Après quelques minute d'attente je monte sur la table. Le kiné travaille sur mes jambes et mon dos. Ça fait vraiment du bien. Je me sens mieux. J'aurais aimé croiser les autres membres du TCN mais ils ont du partir avant moi. Virginie et moi voulons rester jusqu'à l'arrivée d'Anne (Twister). Je vois quelques têtes connues: soit des personnes rencontrées durant la course, ou des personnes rencontrées lors de la reconnaissance. Stephane Garcia au micro annonce l'arrivée imminente des derniers. Nous sortons de la tente pour aller les applaudir. Anne passe la ligne avec deux autres personnes. Un feu d'artifice est lancé. Quelle émotion, je suis heureux, pour elle, pour moi... Je vois que Virginie nous envie. Ce sera son tour l'année prochaine.
Analyse
En résumé je suis très content d'avoir terminé, je restais sur un échec: Sireuil en Juin 2010. Mais je suis un peu déçu par ma performance, particulièrement en course à pied. Pour ma part un premier niveau d'analyse:
- Natation: je me suis senti bien tout au long de la course, pas ressenti de fatigue
- Vélo :, au niveau endurance et moral: je n'ai pas vu le temps passé, pas eu de coup de bambou/passage à vide. Mais je manque de puissance dans les cotes -et dois encore perdre du poids-, j'ai peur dans les descentes. La crampe que j'ai eu au 70ème kilomètre montre un problème, selon moi, dans mon alimentation
- Course à Pied: catastrophique. Des maux de ventre pendant les 3/4 du parcours. J'ai l'impression que musculairement ca allait mais une fois de plus les problèmes gastriques m'ont ralenti.
- Alimentation: très moyenne, voir pas bonne du tout. Il faut que je recommence a bien mesurer mes besoins et mieux travailler la nutrition avant, pendant et après la course.
- Total: 05:59:44 - 303ème 444 finishers
- Natation: 00:35:12 (T1 incluse) - 97ème
- Vélo : 03:08:48 (T2 incluse), 93kms - 225ème
- Course à pied : 02:15:44 pour 20,3 kms - 388ème (ouch!)
Conclusion
Cette première édition du Triath'long Cote de Beauté est un grande réussite! L'organisation était impeccable, une très bonne ambiance, avec des coureurs d'horizons différents. Il semble d'ailleurs que pour un grande nombre d'athlètes il s'agissait ici de leur premier long.Pour ma part, pour ma première "reussite" après 6 ans d'absence sur du long, j'ai choisi la bonne course. Le cadre est merveilleux :
- le parc à vélo est idéalement placé pour les coureurs mais surtout pour les spectateurs. En plein centre ville proche de la plage. Ce qui permet aux accompagnants de passer un bon moment entre les différents passages des forçats.
- le timing est parfait: samedi après midi. Cela permet de prendre le temps de se préparer le matin, et de garder le dimanche pour récupérer et profiter de la famille et de Royan.
- la natation, malgré les méduses, est vraiment sympa. Je pense, pour le spectacle qu'une petite sortie a l'australienne pourrait également être amusante (pour les spectateurs plus que pour moi :) )
- le parcours vélo est sélectif mais très beau et fermé a la circulation. Les bosses et le vent participent vraiment à la fête. Le seul petit bémol: le revêtement dans les bosses pourrait être meilleur. Il faut faire très attention sur cette partie du circuit.
- la course à pied est extraordinaire: pas le temps de s'ennuyer (meme à 6:00 mn/km), des paysages variés, du goudron, de sable, de la terre... et des spectateurs tout du long! Et l'arrivée sur la plage: un très bonne idée!
- des ravitaillements bien remplis avec beaucoup de choix
- le buffet de fin de course avec la possibilité de manger avec sa famille à moindre coût
- marquer par de la peinture fluo les défauts de la route dans les descentes
- de la soupe chaude et bien salée au buffet
Encore une fois:
- Grand Bravo aux organisateurs
- Grand Merci à tous les bénévoles
- Fécilitations à tous les athlètes