Friday, October 15, 2010

Compte rendu : foulées du tram 2010

Samedi 9 octobre

Ma journée commence par une petite promenade dans Nantes pour aller chercher mon dossard. J'arrive peu de temps après l'ouverture du magasin "Running Conseil" qui est le lieu de rendez vous pour retirer les dossards.  Je suis surpris de voir un longue queue devant le magasin. Je ne connais pas cette course; l'année dernière pendant que Virginie courait les foulées du tram, j'étais aux 20km de Paris. Cette année encore les 20km de Paris ont lieu le même jour.

Une fois de retour à la maison , Virginie et moi chevauchons nos vélo pour une petite sortie. Après 55mn très doux nous rentrons, et déjeunons avec les enfants. En fin d'après midi pendant que les enfants s'amusent avec les voisins nous partons pour l'entraînement 'officiel' du jour: 1 heure d'endurance. Est-il sérieux de faire deux sorties la veille d'une course ? Oui biensur, car je fais les foulées pour le plaisir sans objectif précis à part me donner à 100%.

Me voici au lit, très tôt après un dinar frugal à base de riz. Un bon gros dodo en perspective!

Dimanche 10 octobre ou 10-10-10

Je me réveille bien reposé, un bon début. Petit déjeuner normal : lait, tartines, confiture, beurre, et jus de fruit; je ne ressens pas le besoin de prendre un repas de sportif car la course n'a lieu qu'à 15h.   Virginie part pour sa sortie longue 1h50 dont 3 fois 10mn allure marathon, dur dur! Je m'occupe des enfants qui sont très excités et occupés par leur nouveau jouet: TOUPIE!

Il est midi et demi,  Virginie part avec les enfants. Je reste me préparer à la maison. Mon d jeuner est très simple: un bol de Sportdej d'Overstim, de l'eau et du jus de fruit. Me voila rassasié.

13h45, je saute dans la voiture, impatient d'être dans la course. J'arrive sur les lieux du départ 30mn plus tard. Je trottine pendant 20 minutes; afin de m'échauffer. Je prends cette phase très au sérieux pour cette course car je pense et espère courir assez 'vite', et je ne veux pas me blesser. Je croise deux personnes du TCN je les salue mais ne les connais pas. Je retourne vers la ligne de départ. Que de monde ! Je n'ai pas envie de partir à l'arrière du paquet. Je trouve un zone avec un peu moins de monde et enjambe les barrières pour me mettre dans la foule. Il fait chaud, très chaud même. Nous sommes serrés comme des sardines. Encore quelques minutes à attendre.

Boom! Ca y est, c'est parti! Ne n'avance pas, j'ai mêle du mal à marcher. Après environ 1 ou 2 minutes je passe la ligne en trottinant. La marée humaine s'engouffre dans Trentemoult, les rues sont trop petites pour digérer ce long cortège. Je n'aime pas trop cet environnement mais le cadre est vraiment très joli. Je n'aime pas les personnes qui zigzaguent pour gagner quelques places dans ce contexte. Après quelques centaines de mètres je trouve mon rythme. Je vois un maillot du TCN, mais il s'enfuit devant moi, lui ai-je fait peur? Impossible de le suivre. Ne me concentre sur ma foulée ; je n'ose pas regarder ma montre. Je suis dans le rouge, je le sais. Je ralentis un peu.

Nous arrivons dans Saint Sebastien par des routes que je ne connais pas. Les quelques cotes que je dois monter me font mal. Je ralentis dans les cotes afin de pouvoir retrouver rapidement mon rythme de course sur le plat, voir accélérer dans les descentes. J'aime me trouver un lièvre/partenaire de course mais la je n'y arrive pas. Mes voisins changent tout le temps. Et pour couronner le tout je n'ai aucune idée de la distance que j'ai parcouru. Le seul repère réel que j'ai sur le parcours est le nouveau pont sur la Loire reliant Saint Seb' à l'île Beaulieu. Nous descendons enfin vers la Loire. Je vois le pont. De nombreux spectateurs soutiennent les coureurs. Cela me donne un coup de fouet! J'essaie d'accélérer sur les parties plates. J'ai du mal à rester en dessous des 5:20 mn/km. J'essaie de rester 'rapide' sur cette partie plate du parcours.

Je quitte l'île Beaulieu, dernière ligne droite. Et si tout se passe bien. Je devrais apercevoir ma petite famille sur le bord de la route. Après avoir passe le deuxième pont la route monte doucement. Mes cuisses me brulent, je ne sens plus mes poumons. Il faut que j'arrive à garder ce rythme. Ralentir serait un échec. J'aperçois Virginie et les enfants. Ils sont dans la dernière 'petite' bosse. Je ne sais pas si ma posture et ma foulées sont belles, mais une chose est certaine: mon visage doit être très très marqué!

Il ne me reste probablement moins d'un kilomètre à courir,  commerce, 50 otages. Il y a plein de monde. On se croirait sur une arrivée du tour! C'est vraiment sympathique de voir plein de monde. Je continue mon effort. Je ne vois toujours pas la ligne d'arrivée. C'est long. Voilà elle est devant moi, je n'arrive pas à sprinter. Mais je termine au maximum de mes capacités - du moment -. Mes enfants sont à cotés de moi. Ils ont fini le dernier kilomètre en courant; quelle famille!

Je regarde ma montre 1h11mn, le 10.10.10 pas mal! Je suis plutôt content de ma course. Il me semble que j'ai réussi à gérer ma course. Cela dit j'ai vraiment souffert. Tout ca pour une moyenne à 5:20/25 au kilomètre. Je ne sais pas trop à quelle vitesse je vais pouvoir faire le marathon de La Rochelle. Mais ceci est une autre histoire prévue pour le 28 novembre prochain.

Reprise de l'entraînement

Il y a maintenant 2 mois que je suis tombé en vélo. J'ai repris l'entraînement il y a trois semaines. Pourquoi cet billet arrive si tard? Tout simplement car je n'ai pas pris le temps de le faire avant: priorité à la famille, travail et le sport, plutôt que le blog. D'ailleurs je profite d'un long voyage, 7 heures de vol entre Paris et Boston pour écrire cet article: merci petit iPad!

Cette semaine je vais pouvoir ajouter un nouvel emplacement à ma liste des lieus d'entraînement. Pour rappel:

  • janvier : New Delhi

  • mars : Buenos Aires

  • juillet : Hanoi

  • Aout : Les Cevennes et Jura/Suisse

  • Septembre : Hambourg et Frankfort.


Belle année dommage que ma Polar ai tant de mal à se connecter à mon Mac, j'ai perdu certains parcours que j'aurais aimé gardé en souvenir.

Revenons au sport plutôt qu'à la frime. Virginie et moi sommes rentrés mi-septembre dans la préparation du marathon de La Rochelle qui aura lieu le 28 novembre. Notre objectif est simple : faire mieux que nos précédentes courses. Pour ma part j'aimerais re-passer sous la barre des 4 heures. Le plan que nous avons choisi est un plan concocté par Bruno Heubi basé sur les séances suivantes :

  • lundi : repos

  • mardi : 1 heure en endurance

  • mercredi : repos

  • jeudi : 1heure mini avec 3 accélération au seuil (de plus en plus longues)

  • vendredi : repos

  • samedi : 1 heure mini endurance

  • dimanche : sortie longue (de 1h à 2h30) avec des accélérations à la vitesse "course"


Tout ceci sur des cycles en 4 semaines, 3 semaines en augmentant le volume, puis la 4ème en assimilation.

Jusqu'ici à l'exception de la semaine dernière j'ai suivi le plan à la lettre. J'ai également fait 2 sorties vélo avec Virginie. Quel plaisir de remonter sur la selle. Très important de pouvoir pédaler pour faire de la récupération active, mais aussi et surtout pour profiter des derniers jours de beau temps. J'ai également la semaine dernière, lundi et mardi, réussi à nager pendant environ 35 minutes. La reprise de la natation est difficile. Après plus d'un mois sans nager, mes défaut sont revenus, et j'ai perdu le peu de force que j'avais réussi à récupérer dans le premier semestre 2010.

En résonance à un billet précédent au sujet de mes échecs du printemps, je me force à suivre un plan bien structuré. Ceci a pour effet de me faire 'souffrir' sur certains entrainements, notamment les séances au seuil. Ces entrainements ont deux effets : améliorer les performances en 'imprimant' les vitesses courses dans mon esprit; mais aussi et surtout ces séances forgent le caractère qui permettent de tenir bon lors des moments difficiles de la course.

Me voila donc sur les rails et content de l'être!