Sunday, December 5, 2010

Une semaine de 'repos'

Une semaine que Virginie et moi avons couru le marathon de La Rochelle: 4:25 pour Virginie, 4:15 pour moi. La course a été très dure il faisait froid et il a beaucoup plu. cela dit je suis impatient de me retrouver sur la ligne de départ de la 21ème édition en 2011.

Lundi 29, j'ai pris une journée de repos, que j'ai posée au dernier moment. Initialement je devais aller en Belgique pour une réunion client. Heureusement car je ne sais pas dans quel état j'aurais été à cette réunion.

Mardi 30, j'ai toujours mal aux jambes, mais j'ai réussi à bien me reposer. Je prends l'avion pour Madrid (correspondance pour Boston) à 7:30 de Nantes L'avion part avec du retard car les n'étaient pas disponibles. J'arrive le soir à mon hôtel, je me douche et m'endors en quelques secondes. J'ai juste pris le temps d'annuler le diner que j'avais planifié. 

Mercredi 1er, première journée de la conference, je me sens bien, je n'ai plu mal aux jambes. Je profite de la pause déjeuner pour faire du shopping dans le magasin "Marathon Sports" situé sur la ligne d'arrivée du célèbre marathon de Boston. J'ai acheté deux boites de GU, et surtout une paire de "Brooks Ghost 3". Je me couche tard après avoir passé une très bonne soirée. 

Jeudi 2, une journée sans sport, j'assiste à quelques sessions puis part pour l'aéroport: Boston-Madrid, Madrid-Nantes. J'arrive a bien dormir dans l'avion. Ce qui me permet de rentrer sur Nantes dans un état 'acceptable'.

Vendredi 3 rien de bien folichon, je travaille un peu; récupère les enfants pour un week end en famille.

Samedi 4 Virginie et moi allons nager à 8h. L'entraînement est très amusant - varié -. Je ressens  la fatigue du marathon. Je me repose pas mal. Une fois rentré à la maison, je fais une petite sieste pour finir la journée par la visite avec les enfants de l'aquarium du Croisic. Je me couche dos; dors comme un bébé. C'est important car je vais aller pédaler avec le TCN le lendemain.

Dimanche 5 je me lève tôt, prépare mes petites affaires et me couvre bien. Il fait encore froid. J'espère simplement qu'il ne pleuvra pas. Une petite vingtaine de personnes partent dans le froid. Le groupe part un peu vite pour moi: la fatigue de la semaine, le manque d'entraînement vélo ! Je trouve mon rythme et discute avec mes 'amis' du jour. Au 30eme kilomètre les deux bosses que nous avons à monter me coupent les pattes. Après 2 heures et 50 kilomètres l'entraînement est terminé. Je suis encore très fatigué. 

Résumé de la semaine :
- natation : 45m - 1.2km
- vélo : 2h - 50km

Sunday, November 21, 2010

Bike and Run avec le TCN

Jeudi 11 Novembre 2010

Super un jour férié! Le TCN profite du 11 novembre pour organiser un petit entraînement commun: un bike and run dans le parc de Procé/Gournerie. Les enfants sont là et je ne peux pas faire ce "duo" avec Virginie. J'ai donc proposé à Stéphane, nouveau venu au TCN de m'accompagner. J ai eu l'occasion de faire un Bike and Run avec Team Sheeper en 2005, j'en garde un très bon souvenir: "lot of fun"!

8h30: Stéphane m'appelle pour me prévenir qu'il faut un temps de chien... Je confirme! Du vent, de la pluie mais heureusement il fait doux. Pas d'hésitation, il faut y aller, je suis certain que nous allons bien nous amuser. Je chausse mes chaussures de trail et saute dans la voiture. Le Bike and Run va remplacer mon entraînement pour le marathon. La sortie du plan marathon prévue est: 1h30 dont plusieurs accélérations au seuil. Je pense que je vais effectivement faire du seuil pendant cette sortie :)

9h30: Je retrouve sous le pont Jules Cesar un groupe de gladiateurs prêts à affronter la boue, la pluie et le vent. Stephane et moi nous sommes de la meme taille. Son VTT est donc parfait pour cette sortie. Seul petit problème : le pneu arrière est un pneu lisse pour la route. Ca promet! Car il va y avoir de la boue, ca va patiner! Apres un petite dizaine de minutes Rodolphe nous briefe sur le parcours et façon d'appréhender le bike and run. En résumé: rester ensemble, passer de vélo a la course sur des intervalles courts (3mn au début, 30s-1mn a la fin)

9h45: Le groupe part, nous sommes environ 10 équipes. Nous restons ensemble. Le rythme est très doux. Ce qui nous permet de discuter. Le groupe longe la Chézine du Pont Jules César situé dans le parc de Procé vers le parc du château de la Gournerie. Le terrain est très lourd, mais il fait relativement doux. Nous enchaînons pédalage "de récupération" et course à pied. Une fois dans le parc de la Gournerie, les premiers sont "chauds-bouillants" et veulent accélérer. Mais nous restons tous ensemble, au moins pendant le premier tour dans le parc.

Nous enchaînons les relais. Pour notre équipe, certains passages semblent plus facile à pied qu'à vélo, car la roue arrière patine dans la boue. Cela dit la vitesse est encore supportable. Ca y est le premier tour est terminé. Nous nous regroupons tous. Et la Rodolphe et Alain lâchent les fauves. Dès le début du parcours, les plus sportifs accélèrent. Stéphane et moi restons au contact du groupe. Je sens que ca va être dur de rester dans le premier groupe. Nous enchaînons les relais. De plus en plus courts. Lorsque je coure j'essaie de maintenir un rythme très soutenu: "à fond!!!! à fond!!!! à fond!!!!" Nous ne voyons plus les premiers, mais restons en contact avec quelques personnes du groupe "2".

Ça y est le tour dans le parc de le Gournerie est terminé. Nous devons redescendre vers le parc de Procé. Ni Stéphane, ni moi ne connaissons la route à prendre. Nous longeons de nouveau la Chézine. Nous sommes maintenant seuls, nous avons doublé des équipes, et d'autres nous ont doublé. C'est problématique car nous allons sûrement nous "perdre". Pour l'instant il n'y a qu'un seul chemin. Voici un carrefour, je ne sais pas où aller. Nous continuons en laissant la rivière à notre droite.  Il n'y a plus personne autour de nous. Nous nous arrêtons pour faire le point, et choisir une option. Je demande à un couple de promeneur si nous sommes dans la bonne direction, ils confirment. D'autre part, Stéphane aperçoit sur l'autre rive une équipe. Nous allons donc les "rattraper" et rester au contact. Après avoir traversé la rivière, sur un pont bien sur , nous sommes sommes maintenant en contact avec l'équipe du TCN.

Nous restons ensemble jusqu'à la fin du parcours, en accélérant le plus possible. Après environ 20km de ballade me voilà prêt pour passer la journée en famille. Quelle belle sortie!

Je ne portais pas ma Polar pour cette sortie. Je n'ai donc pas pu capturer les données "techniques".

Friday, October 15, 2010

Compte rendu : foulées du tram 2010

Samedi 9 octobre

Ma journée commence par une petite promenade dans Nantes pour aller chercher mon dossard. J'arrive peu de temps après l'ouverture du magasin "Running Conseil" qui est le lieu de rendez vous pour retirer les dossards.  Je suis surpris de voir un longue queue devant le magasin. Je ne connais pas cette course; l'année dernière pendant que Virginie courait les foulées du tram, j'étais aux 20km de Paris. Cette année encore les 20km de Paris ont lieu le même jour.

Une fois de retour à la maison , Virginie et moi chevauchons nos vélo pour une petite sortie. Après 55mn très doux nous rentrons, et déjeunons avec les enfants. En fin d'après midi pendant que les enfants s'amusent avec les voisins nous partons pour l'entraînement 'officiel' du jour: 1 heure d'endurance. Est-il sérieux de faire deux sorties la veille d'une course ? Oui biensur, car je fais les foulées pour le plaisir sans objectif précis à part me donner à 100%.

Me voici au lit, très tôt après un dinar frugal à base de riz. Un bon gros dodo en perspective!

Dimanche 10 octobre ou 10-10-10

Je me réveille bien reposé, un bon début. Petit déjeuner normal : lait, tartines, confiture, beurre, et jus de fruit; je ne ressens pas le besoin de prendre un repas de sportif car la course n'a lieu qu'à 15h.   Virginie part pour sa sortie longue 1h50 dont 3 fois 10mn allure marathon, dur dur! Je m'occupe des enfants qui sont très excités et occupés par leur nouveau jouet: TOUPIE!

Il est midi et demi,  Virginie part avec les enfants. Je reste me préparer à la maison. Mon d jeuner est très simple: un bol de Sportdej d'Overstim, de l'eau et du jus de fruit. Me voila rassasié.

13h45, je saute dans la voiture, impatient d'être dans la course. J'arrive sur les lieux du départ 30mn plus tard. Je trottine pendant 20 minutes; afin de m'échauffer. Je prends cette phase très au sérieux pour cette course car je pense et espère courir assez 'vite', et je ne veux pas me blesser. Je croise deux personnes du TCN je les salue mais ne les connais pas. Je retourne vers la ligne de départ. Que de monde ! Je n'ai pas envie de partir à l'arrière du paquet. Je trouve un zone avec un peu moins de monde et enjambe les barrières pour me mettre dans la foule. Il fait chaud, très chaud même. Nous sommes serrés comme des sardines. Encore quelques minutes à attendre.

Boom! Ca y est, c'est parti! Ne n'avance pas, j'ai mêle du mal à marcher. Après environ 1 ou 2 minutes je passe la ligne en trottinant. La marée humaine s'engouffre dans Trentemoult, les rues sont trop petites pour digérer ce long cortège. Je n'aime pas trop cet environnement mais le cadre est vraiment très joli. Je n'aime pas les personnes qui zigzaguent pour gagner quelques places dans ce contexte. Après quelques centaines de mètres je trouve mon rythme. Je vois un maillot du TCN, mais il s'enfuit devant moi, lui ai-je fait peur? Impossible de le suivre. Ne me concentre sur ma foulée ; je n'ose pas regarder ma montre. Je suis dans le rouge, je le sais. Je ralentis un peu.

Nous arrivons dans Saint Sebastien par des routes que je ne connais pas. Les quelques cotes que je dois monter me font mal. Je ralentis dans les cotes afin de pouvoir retrouver rapidement mon rythme de course sur le plat, voir accélérer dans les descentes. J'aime me trouver un lièvre/partenaire de course mais la je n'y arrive pas. Mes voisins changent tout le temps. Et pour couronner le tout je n'ai aucune idée de la distance que j'ai parcouru. Le seul repère réel que j'ai sur le parcours est le nouveau pont sur la Loire reliant Saint Seb' à l'île Beaulieu. Nous descendons enfin vers la Loire. Je vois le pont. De nombreux spectateurs soutiennent les coureurs. Cela me donne un coup de fouet! J'essaie d'accélérer sur les parties plates. J'ai du mal à rester en dessous des 5:20 mn/km. J'essaie de rester 'rapide' sur cette partie plate du parcours.

Je quitte l'île Beaulieu, dernière ligne droite. Et si tout se passe bien. Je devrais apercevoir ma petite famille sur le bord de la route. Après avoir passe le deuxième pont la route monte doucement. Mes cuisses me brulent, je ne sens plus mes poumons. Il faut que j'arrive à garder ce rythme. Ralentir serait un échec. J'aperçois Virginie et les enfants. Ils sont dans la dernière 'petite' bosse. Je ne sais pas si ma posture et ma foulées sont belles, mais une chose est certaine: mon visage doit être très très marqué!

Il ne me reste probablement moins d'un kilomètre à courir,  commerce, 50 otages. Il y a plein de monde. On se croirait sur une arrivée du tour! C'est vraiment sympathique de voir plein de monde. Je continue mon effort. Je ne vois toujours pas la ligne d'arrivée. C'est long. Voilà elle est devant moi, je n'arrive pas à sprinter. Mais je termine au maximum de mes capacités - du moment -. Mes enfants sont à cotés de moi. Ils ont fini le dernier kilomètre en courant; quelle famille!

Je regarde ma montre 1h11mn, le 10.10.10 pas mal! Je suis plutôt content de ma course. Il me semble que j'ai réussi à gérer ma course. Cela dit j'ai vraiment souffert. Tout ca pour une moyenne à 5:20/25 au kilomètre. Je ne sais pas trop à quelle vitesse je vais pouvoir faire le marathon de La Rochelle. Mais ceci est une autre histoire prévue pour le 28 novembre prochain.

Reprise de l'entraînement

Il y a maintenant 2 mois que je suis tombé en vélo. J'ai repris l'entraînement il y a trois semaines. Pourquoi cet billet arrive si tard? Tout simplement car je n'ai pas pris le temps de le faire avant: priorité à la famille, travail et le sport, plutôt que le blog. D'ailleurs je profite d'un long voyage, 7 heures de vol entre Paris et Boston pour écrire cet article: merci petit iPad!

Cette semaine je vais pouvoir ajouter un nouvel emplacement à ma liste des lieus d'entraînement. Pour rappel:

  • janvier : New Delhi

  • mars : Buenos Aires

  • juillet : Hanoi

  • Aout : Les Cevennes et Jura/Suisse

  • Septembre : Hambourg et Frankfort.


Belle année dommage que ma Polar ai tant de mal à se connecter à mon Mac, j'ai perdu certains parcours que j'aurais aimé gardé en souvenir.

Revenons au sport plutôt qu'à la frime. Virginie et moi sommes rentrés mi-septembre dans la préparation du marathon de La Rochelle qui aura lieu le 28 novembre. Notre objectif est simple : faire mieux que nos précédentes courses. Pour ma part j'aimerais re-passer sous la barre des 4 heures. Le plan que nous avons choisi est un plan concocté par Bruno Heubi basé sur les séances suivantes :

  • lundi : repos

  • mardi : 1 heure en endurance

  • mercredi : repos

  • jeudi : 1heure mini avec 3 accélération au seuil (de plus en plus longues)

  • vendredi : repos

  • samedi : 1 heure mini endurance

  • dimanche : sortie longue (de 1h à 2h30) avec des accélérations à la vitesse "course"


Tout ceci sur des cycles en 4 semaines, 3 semaines en augmentant le volume, puis la 4ème en assimilation.

Jusqu'ici à l'exception de la semaine dernière j'ai suivi le plan à la lettre. J'ai également fait 2 sorties vélo avec Virginie. Quel plaisir de remonter sur la selle. Très important de pouvoir pédaler pour faire de la récupération active, mais aussi et surtout pour profiter des derniers jours de beau temps. J'ai également la semaine dernière, lundi et mardi, réussi à nager pendant environ 35 minutes. La reprise de la natation est difficile. Après plus d'un mois sans nager, mes défaut sont revenus, et j'ai perdu le peu de force que j'avais réussi à récupérer dans le premier semestre 2010.

En résonance à un billet précédent au sujet de mes échecs du printemps, je me force à suivre un plan bien structuré. Ceci a pour effet de me faire 'souffrir' sur certains entrainements, notamment les séances au seuil. Ces entrainements ont deux effets : améliorer les performances en 'imprimant' les vitesses courses dans mon esprit; mais aussi et surtout ces séances forgent le caractère qui permettent de tenir bon lors des moments difficiles de la course.

Me voila donc sur les rails et content de l'être!

Tuesday, August 17, 2010

Allo maman bobo...

Lundi 9 aout, je prends le velo pour une sortie orientée montagne: faire le col du Marchairuz  dans les 2 sens, soit 1200m d'ascension.

Tout se passe bien lors de la premiere montee, depuis Le  Brassus. La descente vers Biere se passe tres bien et apres avoir fait un tour su le plat je remonte. C'est long, 10km pour 700m+, mais c'est tres agreable.

Lors de la descente vers Le Brassus mon pneu arriere eclate, a environ 55-60 km/h. Je n'arrive pas a controller le velo, apres plusieurs metres sur la jante, roue bloquee, le velo entame un demi tour, et je chute violemment.

Je reste sonner sur le bas cote, le temps de reprendre mes esprits. Une voiture s'arrete pour me demander si ca va. Je reponds que ca va, et appelle Virginie pour qu'elle vienne me chercher. Le velo semble pas mal touché, et moi aussi, tres mal a la main gauche et l'epaule droite.

Conclusion:

  • Fracture de la main gauche

  • Entorse de l'épaule gauche


Quelques photos:



Je suis donc bloqué jusqu'au 26 aout... ce qui explique les typos et accents omis dans cet article.

Sunday, August 1, 2010

On dirait le sud... et c'est chouette!

Pour ma première semaine de vacances de l'été 2010, toute la famille est partie dans un village vacances dans la garrigue, à Mejannes Le Clap pour être exact.

Après une dizaine d'heures de route, toujours difficile avec 5 enfants, nous arrivons le samedi a 20h sur les lieux. Comme prévu il fait beau, très beau; le soleil est au rendez vous. C'est vraiment génial ! Le dimanche nous prenons nos marques dans le club, et notamment l'élément clé du club: la piscine. Le vent est assez fort, mais bon rien insupportable. Ce n'est pas un vent chaud du sud qui va refroidir le breton que je suis... par contre les enfants eux sont frigorifiés, mais cela ne les empêche pas de rester dans l'eau.

L'après midi les enfants sont au club, Virginie et moi en profitons pour faire une petite ballade dans la garrigue. Cela me rappelle mon enfance car j'ai eu la chance pendant plusieurs années d'aller dans la région de Montpellier (à Saint Martin de Londres) où mes parents louaient un Mas au milieu de nulle part. La ballade est assez courte mais prometteuse, cela me donne envie d'enfiler mes runnings et de partir... Je vais attendre le lendemain.

Lundi matin, 5h30, je me réveille. Virginie n'est pas très contente de ce réveil quelque peu matinal, mais moi je le suis. Je saute hors du lit, m'habille et pars. Il fait encore sombre, mais déjà, ou plutôt toujours, chaud. Je pars donc pour une sortie trail sûrement physique, car les chemins sont escarpés  et plein de cailloux.  Mejannes est situé sur un plateau ce qui permet de commencer la sortie sans descente ou montée extrême. Je pars tranquillement sur les chemins. Une sortie de 53mn, pour 8.4km. Je me suis un peu perdu,en jetant un petit coup d'œil à GoogleMap sur le téléphone j'ai pu facilement retrouver mon chemin. Je savais que je n'étais pas loin mais sans carte, et sans boussole et sans aucune connaissance du terrain il est facile de se perdre. J'adopte généralement une stratégie relativement simple, que ce soit dans une ville inconnue (Hanoi la semaine dernière) ou les chemins forestiers, je tourne toujours du même coté, ce qui m'assure de faire un boucle. Le risque n'est pas vraiment de me perdre mais plutôt de devoir courir trop longtemps par rapport a mon équipement et mon état physique. La rien de tel, j'ai retrouvé mon chemin très rapidement.

La performance n'a rien d'exceptionnelle, mais quel plaisir de courir dans ces conditions.

Tracé de la sortie:

[googlemaps http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=en&msa=0&ll=44.231131,4.33923&spn=0.037454,0.090551&t=p&z=15&msid=117492966814354167358.00048c88f9bb611bb9e61&output=embed&w=475&h=710]

Profil et HR de la sortie:

Profil Run Mejannes




Jeune CoureurLe soir je coure/trottine avec Malo et Virginie dans le village de Méjannes. Malo a une belle foulée, et Virginie n'a pas de douleur au genou. Tout va bien! J'espère que Virginie va récupérer rapidement car le marathon de La Rochelle va arriver rapidement.

Mardi, je me lève tôt, à 5h, mais je commence la journée par 2 heures de travail: les joies des startups :). Ensuite je pars pour une nouvelle sortie en course à pied. Je pars cette fois vers l'ouest. Le parcours reste plat pas mal de temps. Il fait chaud, trop chaud? Nan! Je suis la pour le beau temps, pas question de se plaindre. Quel plaisir de courir dans ces chemins. Je ne suis pas certain des chemins à prendre, donc après 30mn de course, je fais demi-tour et reviens sur mes pas. Après 1h de course et 9.4 km je rentre à l'appartement et partage le petit déjeuner avec toute la famille, ou l'ami Ricorée m'accueille les bras ouverts.

Je trouve les descentes vraiment plus difficiles que les montées. Les montées il est toujours possible de marcher et de rester efficace, en descente il faut rester très concentré, et les cuisses et genoux travaillent beaucoup.

Tracé de la sortie:

[googlemaps http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=en&msa=0&ll=44.223552,4.324751&spn=0.039119,0.090551&t=p&z=14&msid=117492966814354167358.00048cbf0ad64903a4d11&output=embed&w=475&h=310]

Mardi après midi, Virginie et moi partons pour une petite randonnée avec un groupe. Vraiment pas violent, on s'arrête tout le temps. Le guide est vraiment très sympa, mais trop bavard à mon goût. Les paysages sont très beaux, les explications très intéressantes, mais j'aurais aimé quelque chose d'un peu plus dynamique et moins 3ème age :). J'espère que la randonnée de demain sera un peu plus sportive, elle doit l'être... On verra.

Vue du Col de l'AigleMercredi, journée continue, après avoir déposé les enfants à leur club, Virginie et moi, partons pour 60km de "pilotage" dans les monts Lozère. J'ai beaucoup de mal a suivre notre guide. Je ne suis vraiment pas habitué à conduire dans les routes sinueuses. Après 1h de route nous arrivons au point de départ situé à 1450 mètres. Je cale mon altimètre après avoir regarder la carte et discuter avec le guide. Je vais pouvoir tester la qualité de l'altimètre de ma Polar, car notre guide, Bernard, est équipé pour la montagne. C'est un guide de haute montagne à la retraite. Je sens que la randonnée va être très agréable. Le "personnage"  me plaît déjà, et je sais que Virginie apprécie également ce genre de personne: peau burinée, peu causant, regard sombre et voix rocailleuse, un pur et dur. Il nous explique brièvement le planning de la journée, pas un mot en trop. Nous sommes un groupe de 7 personnes (3 couples et le guide). Ça y est nous sommes partis. Ça commence bien, nous grimpons à travers la nature, le chemin est à peine tracé. Bernard s'arrête de temps en temps pour montrer quelques fleurs en les nommant et citant leur spécificités. Nous montons toujours, je plaisante avec la phrase suivante "ahhh ok, les 400mètres de dénivelé de la sortie sont fait en une seule fois et dès le début". Les paysages et notamment la flore sont vraiment différents de ce que nous avons autour de nous au village: ici la végétation est plus grande et faite de résineux. L'hiver il y a 2 à 3 mètres de neige où nous sommes, nous marchons en fait "sous" des pistes de ski de fond et de randonnées en raquettes. Cela me donne envie de tester le ski de fond et les balades en raquettes. Encore une nouvelle activité à rajouter à ma longue liste de choses à faire.

BaladeNous marchons pendant 2 heures, en nous arrêtant à plusieurs reprises pour contempler le paysage: Col de l'Aigle et Rocher de l'Aigle, .... Vraiment superbe. Après environ 2 heures de marche nous arrivons au Pic Cassini situé à 1680 mètres point culminant de notre balade. Nous nous arrêtons en haut du ravin de la Levade pour déjeuner, sous un gros bloc de granit. Pour y arriver nous avons traversé un vaste espace fait de bruyères et de morceaux de granit. Si on oublie les pins et les montagnes avoisinantes on pourrait se croire en Bretagne; ici aussi il y a du vent qui empêche les arbres de grandir, mais ici en plus, il y a la neige qui recouvre tout pendant les mois d'hiver.

Après un rapide déjeuner, nous descendons à flan de montagne, sans chemin, sans repère, en tout cas pour moi. Arrivés a 1570 mètres, nous tournons à gauche. Je note l'altitude car je vois Bernard qui regarde régulièrement sa montre, et lui pose la question du "pourquoi". En fait il recherche un passage dans les bruyères qui est situé à .... 1570 mètres. J'aime cette façon de faire cela me rappelle la navigation en mer... bon l'altitude est moins importante. Je me dis qu'il faut que je fasse un séjour en montagne avec orientation carte/boussole.  J'aime vraiment beaucoup cette marche en dehors des sentiers battus. La semaine prochaine Virginie et moi sommes dans le Jura, je pense que nous allons renouveler l'expérience.

La descente est assez fatigante, comme en course, plus fatigante que la montée, et pourtant nous n'avançons pas très vite. Nous nous retrouvons finalement sur un chemin forestier dans les pins, notre vitesse "augmente". J'ai l'impression d'être seul au monde. Mais tout à coup, un 4x4 "civil" monte vers nous. Bernard est énervé car cette voie est fermée a toute circulation, à part les gardes forestiers biensur. Il peste dans sa barbichette, puis se calme. Mais nous nous y attardons pas. Nous continuons notre petit bonhomme de chemin. Le retour se fait rapidement même si une des membres de la cordée commence a fatigué.

Après 4h25 de marche, pour 14.3 kilomètre et 390 mètres d'ascension nous voila de retour à la case départ. Quelle superbe sortie!

Tracé de la sortie:

[googlemaps http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=en&msa=0&ll=44.395646,3.860235&spn=0.039005,0.090551&t=p&z=13&msid=117492966814354167358.00048cbf5c92c0c8a42a9&output=embed&w=475&h=510]

Profil de la sortie:

Profil Monts Lozere

Pont du GardJeudi, journée famille, pas de sport prévu, ou plutôt un sport encore plus éprouvant que le triathlon "occupation des cinq garçons". Le programme est simple: Pont du Gard et Nimes, avec un pique-nique/baignade dans le Gardon au pied du pont. Nous partons donc vers 10h du matin après un bon petit déjeuner. Les routes sont superbes, même  en voiture.  Lorsque nous arrivons vers le pont, je suis surpris du cadre, il s'agit d'un grand parking avec énormément de touristes. Je garde un souvenir d'enfant du Point du Gard, car j'y suis allé il y a 25 ans, et je me souviens d'un endroit très sauvage. Rien à voir avec ce qui nous attend. La voiture est garée. Nous empruntons de gros chemins bétonnés, et passons devant le centre attrape couillons dont je fais maintenant partie, pour enfin apercevoir le pont. Il y énormément de monde, il n'est plus possible de monter sur les étages supérieurs du pont. Quelle déception! Virginie se moque de moi :) Après avoir traversé le pont nous remontons le Gardon avec l'espoir de trouver un espace avec moins de personnes. Comme souvent avec les hauts lieux touristiques il n'y a pas besoin de trop s'éloigner pour se retrouver au calme. Nous nous installons au bord de la rivière et je me baigne avec les enfants. J'adore! Une petite averse nous sort de l'eau et nous partons pour Nimes. Une belle journée!

Vendredi, dernière journée dans le Sud, nous en profitons pour nous balader un peu et en début d'après midi Virginie et moi allons courir 40 minutes sous le soleil.

Thursday, July 29, 2010

Good Running Vietnam

[caption id="attachment_504" align="alignright" width="180" caption="Casque Aero Vietnamien"]Casque Aero Vietnamien[/caption]

J'ai eu la chance du 12 au 22 juillet d'aller travailler à Hanoi, où eXo possède un bureau, voici un rapide compte rendu de ce séjour.

Une fois n'est pas coutume, je commence par le résumé; le voyage a été:

  • très intéressant du point de vue professionnel

  • très enrichissant d'un point de vue culture

  • très mauvais du point de vue sportif.


Tout d'abord il fait chaud, et humide, c'est "étouffant"; il y a en plus beaucoup de monde, et l'air semble pollué. L'hotel où je dors n'est situé qu'à 800/1000 mètres du bureau; je vais au travail à pied et j'arrive trempé de sueur. Je n'ose pas imaginer courir dans cet environnement. Le deuxième jour, il pleut énormément, les rues sont inondées. Il y a de l'eau jusqu'à mi-cuisse; très impressionnant. Mais après quelques heures l'eau est totalement évacuée. Dans la semaine je n'ai pas le temps de faire du tourisme; mais je profite bien des soirées, restaurants, bars, sympa avec les collègues locaux et expatriés.

Ces soirées impactent fortement mon "entraînement", je ne suis pas habitué à me coucher si tard ce qui fait que je n'ai pas le courage de me lever tôt pour nager/courir. Le jeudi matin j'arrive à me plonger dans la piscine de l'hôtel, une belle piscine de 25mètres, envahie par les familles dès 6h30...  La piscine est une piscine "sportive", mais elle ressemble plus à une grande pataugeoire. Je nage 30mn en slalomant parmi les gens. Pas très intense comme sortie, mais bon c'est déjà ca!

Hanoi 2010Le week end arrive; Samedi matin je retourne à la piscine pour une sortie de 30mn. Je profite du Dimanche matin pour aller courir, aie aie aie! Il fait vraiment très chaud et humide. Au bout de 200mètres mon coeur bat déja très vite et j'ai un peu de mal à trouver un rythme de respiration tranquille. Courir dans un lieu inconnu est un grand plaisir, je quitte les grandes avenues bondées pour prendre de minuscules ruelles. Je me perds dans les méandres de la ville. Les personnes que je croisent me regardent de façon dubitative; il ne doit pas souvent avoir de coureur dans ce quartier. Il est vrai que ce n'est pas l'endroit le plus agréable, sauf qu'il me permet de "visiter" un  peu la ville. Non seulement l'air est chaud, mais aussi poussiéreux, mais en plus de nombreuse odeurs (parfums?) se mélangent: eau sale, fumées, cuisine,... : très étonnant! J'adore. Je ne sais pas trop ou je suis, je retrouve une grande avenue, je remonte le flux de motos, voitures à contre courant. C'est très bruyant, moteurs, klaxon: très fatigant. Il faut rester sur ses gardes tout le temps, il n'y a pas de trottoirs, et lorsqu'il y en a ils sont remplis de motos garées en épis. La moto est reine, le piéton n'est rien. Coté sportif, je souffre, la chaleur, l'humidité, la pollution sont éprouvantes. Je rejoins finalement l'hôtel et saute sous ma douche avec grand plaisir. C'est donc avec grande difficulté que j'ai couru 32mn pour 5.4km.

Parcours:

[googlemaps http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=en&msa=0&ll=21.012066,105.830591&spn=0.01274,0.022638&t=h&z=15&msid=117492966814354167358.00048c81744eb952aef11&output=embed&w=475&h=480]

Samedi et Dimanche, Benjamin, mon collègue Parisien, et moi marchons dans les quartiers touristiques et j'en profite pour faire quelques achats "souvenirs" pour les enfants et Virginie. Le bruit et la chaleur m'épuisent. C'est avec plaisir que je retrouve ma chambre d'hotel le soir.

La deuxième semaine, trop de travail,  réunions tardives, les sorties et l'accumulation de la fatigue, ne me permettent pas de me reposer assez pour ajouter des entraînements.

Ces 10 jours au Vietnam n'ont vraiment pas été très intéressants coté sports, mais très importants coté professionnel. Le Jeudi soir je rentre en France pour me préparer pour 3 semaines de vacances "sportives" ... en tout cas je l'espère.

Wednesday, July 7, 2010

Un mois de juin très difficile

Pour ce mois de juin je m'étais fixé quelques objectifs important: le triathlon longue distance de Sireuil (le 13) et le raid 56km du Golfe du Morbihan (le 26). Je n'ai pas terminé ces deux épreuves.

Pour le triathlon j'ai craqué au 16ème kilomètre de la course à pied, il ne me restait que quatre kilomètres à faire. J'étais tellement mal que je les ai fait dans la camionnette médicale.
Pour le raid j'ai cour 33 kilomètres et j'ai décidé d'arrêter pour ne pas finir une nouvelle fois dans une tente médicale. Bon l'analyse est simple: je ne suis pas encore prêt a faire du long.

Cela fait maintenant plusieurs semaines que ces courses ont eu lieu, me laissant le temps d'analyser ces échecs. Les conclusions sont, et oui je vais enfoncer des portes ouvertes : manque d'entraînement/préparation et manque de motivation. Les deux sont liés.

Concernant l'entraînement: j'ai tout faux! Pas de qualitatif, pas de quantitatif. Mon entraînement n'est pas du tout structuré. J'ai laissé ma vie professionnel chambouler mon entrainement. Ceci est tout a fait normal, mon métier c'est l'informatique et non pas le triathlon. Cela dit si je me concentre sur la création d'un plan d'entraînement structuré, il est plus "difficile" de sortir du cadre.

Concernant la motivation: je n'avais pas la "hargne". Je suis breton, donc têtu! D'habitude je m'accroche à mes objectifs et il est très difficile de me faire changer d'avis. Durant les courses que j'ai fait dans le passé, sans remonter trop loin, par exemple le Marathon de La Rochelle en décembre dernier je n'ai pas abandonné! J'ai marché les 7 dernier kilomètres pour finir la course. Il n'était pas question de laisser tomber. Pourquoi durant dernières courses ai-je laissé tomber? D'une part physiquement j'ai craqué; mais je pense qu'avec la "gniac" j'aurais pu terminer (au moins le raid en marchant/trottinant après un long repos près d'un ravitaillement).

Une nouvelle fois, pourquoi ai-je craqué? Je pense que la réponse est également lié à l'entraînement. Je n'ai pas assez donné de moi durant les entraînements pour m'obliger à avoir un "retour sur investissement" qui se concrétise par le franchissement de la ligne d'arrivée.

Comment éviter d'avoir de nouveaux échecs pour mes prochaines courses? (Quiberon, Marathon de Nantes, ...)
La réponse est super simple: me concentrer sur mon entraînement et me fixer des objectifs principaux (2 par an) et des courses "plaisirs" ou préparatoires entre ces objectifs.

Je vais donc profiter de mes vacances qui arrivent début aout pour me construire un plan d'entraînement précis pour les objectifs suivants: le marathon de la Rochelle en décembre, et le raid de 56km de l'année prochaine. Il faut ensuite que je me force a tenir ce plan indépendamment de mes contraintes professionnelles. Il faut que je balance ma vie professionnelle et ma vie sportive.

Je pars ce week end pour un voyage d'affaire au Vietnam, à Hanoi. Cela commence mal. Il est généralement difficile de rester "sérieux" lors des voyages. Je vais donc me préparer un entraînement à base de course à pied et PPG, et m'y tenir.

Il n'est pas question de repartir sur une saison aussi catastrophique. Je ne veux pas non plus me limiter au court, car ce qui m'excite est le long!

Wednesday, June 16, 2010

Compte Rendu : Triathlon Courte Distance de Laval

Dimanche 30 mai.

Et voila, me voici à quelques heures de mon premier triathlon depuis 5 ans (l’Ironman de Floride 2005). Le rituel du triathlète a commencé la veille au soir. Une préparation minutieuse, en listant tous les objets nécessaire pour une bonne course. Certaines choses sont évidentes: vélo, vêtements,... mais il y a des choses toutes aussi importantes mais qu’il est facile d’oublier: combinaison, chaussures de vélo, casque. Un oubli et la course devient vite un calvaire, voir même une disqualification.

Je suis prêt à partir. J’attends Pierrick qui dois me rejoindre à la maison pour co-voiturer jusqu’à Laval. Nous chargeons la voiture, un vélo sur le toit, un vélo dans le coffre, les sacs en vrac dans la voiture. Il est 10h, nous partons. Je suis assez stressé, première course depuis 5 ans, je ne me sens pas prêt, et j’ai peur de finir dernier. J’ai beau me dire que ce n’est pas important, je n’aime pas trop l’idée de courir avec la voiture balai. Il faut bien un dernier, mais je n’ai pas envie que ce soit moi. Pourquoi cette crainte? Comme je viens de le dire, je ne me sens pas prêt, tout particulièrement en vélo; mais aussi et surtout les courses sont moins grandes qu’en Californie. La plupart des courses que j’ai faites aux US comptaient entre 800 et 1500 participants, alors qu’à Laval nous serons au maximum 200. C’est super, mais je ne peux pas m'empêcher que le niveau moyen d’une course est plus élevé.

Après 2 heures de route nous voila à Laval. Nous apercevons les coureurs du sprint qui terminent leur course. Je suis heureux d'être la. Je gare la voiture et nous marchons vers la zone de transition. Il n’est pas encore possible de retirer les dossards. J'aperçois et salue quelques athlètes du TCN. Nous partons déjeuner. Je n’ai rien prévu pour bien préparer la course du point de vue de la nutrition. Je prends un sandwich “jambon/emmental”; pas très pro :). Il est 12h30, le bureau des inscriptions/dossards est maintenant ouvert, me voici avec le numéro 144. Il y a environ 10 participants du Triathlon Club Nantais (TCN).

Pierrick et moi repartons vers la voiture pour terminer la préparation du matériel et effectuer une petite sortie vélo. Nous quittons le parking, et roulons le long de la Mayenne, bon revêtement, route plate; après quelques kilomètre le profile de la route change, des petites cotes, goudron de moins bonne qualité. Et ce n’est que le début! Apres environ 6 kilomètres je fais demi-tour, au sommet d’une des bosses que nous allons monter 2 fois pendant la course. Je rentre doucement vers la voiture, je sais maintenant que je vais vraiment souffrir sur le parcours vélo... Dur dur car le vélo était la discipline dans laquelle je gagnais des places.

Ca y est le parc à vélo est ouvert, je prends mes affaires et vais me dirige vers ma place. Les organisateurs ont donné les numéros de dossard par club, ce qui permet d'être en groupe. Je range mes petites affaires, vérifie une nouvelle fois qu’il ne manque rien. Je pars courir quelques minutes. Je reviens vers le parc à vélo et me glisse dans la combinaison. Aie Aie Aie! Je suis encore trop gros, j’ai un peu de mal à rentrer dans la combi. Je dois être le seul à avoir une combinaison sans manche, mais je

Après un rapide briefing, le troupeau marche vers la Mayenne. Je descends doucement dans l’eau. Un peu froide mais je n’ai aucune difficulté à rentrer dans l’eau. Je rejoins le paquet. Nous nous alignons tous sous la ligne qui est représentée par un corde tendue au dessus de l’eau. Un coup de trompe? un coup de canon? Je ne sais pas. Nous partons tous. Me voila pris dans le flot de nageur et à contre courant. Je prends des coups, j’en donne. J’ai oublié à quel point la natation est physique. Je me dis que ce la va se calmer après quelques minutes. Mais non ! Je me retrouve toujours avec des personnes qui s’appuient sur mes jambes, me donnent des coups sur les bras, mains, tête. Mais bon pas d'inquiétude je fais pareil ! Le seul petit problème : c’est très fatigant. Je suis impatient de faire demi tour, pour nager avec le courant et non plus contre le courant. Bon voila la bouée est passée, difficilement. Je n’ai pas réussi à attraper le sillage d’un athlète, je n’arrive pas à nager droit. Je ne suis pas fatigué mais j’ai du mal à prendre du plaisir. Je décide donc de me concentrer sur la technique, ralentir le nombre de coups de bras, chercher la glisse. Je retrouve un peu de confort, et cela me repose. Cela dit, le parcours me parait vraiment long. Je repasse sous la ligne de départ, mais cette fois avec le courant, elle passe vite. J'aperçois malgré ma myopie -je n’ai pas encore commandé des lentilles- dernier pont que nous devons passer. Je me prends toujours des coups. Ca y est le pont est juste devant moi, il y a une bouée juste devant, je pense comme la personne qui me précède qu’il s’agit du point de passage. Je commence à faire demi tour, mais ce n’est pas bonne route. Un kayakiste nous indique qu’il faut contourner le pont. “Ahhhh merde !”, je ne m’énerve pas, et contourne le pied du pont. Je ne comprends pas trop pourquoi l’organisation a mis une bouée à cet endroit. Cela ne change pas grand chose pour moi. Ca y est je vois la zone de sortie d’eau. Je sors, j’essaie de courir, je suis trop fatigué; ou plutôt je n'arrive pas a retrouver mon équilibre assez rapidement. Drôle de sensation. Je trottine jusqu’à mon vélo. Je prends tout mon temps. Je m'aperçois que tous les athlètes du TCN sont déjà partis. La sortie du parc à vélo n’est pas top. Il faut courir sur des gravillons et cela pendant plus de 100 mètres. Etant de nouveau débutant en triathlon , je ne cherche pas à améliorer mes temps de passage en dans les transitions en installant les chaussures sur le vélo. Je trottine donc les chaussures de vélo aux pieds Et hop; je me pose sur ma selle.

Ca y est me voila dans ma partie favorite du triathlon: le vélo. Je prends la position aéro, pédale de façon rapide (85/90 tours par minute), cela permet de ne pas trop forcer musculairement. Je roule à 29-30 kph, sans trop faire monter mon rythme cardiaque. La première bosse arrive; je ralentis énormément. Je me concentre sur mon rythme de pédalage. Et la boom! Une personne me double, puis deux... puis... j'arrête de compter. C’est déprimant. Je me rends compte que je n’ai vraiment pas le niveau en vélo. Sur le plat je reste assez à l’aise mais à la moindre cote c’est catastrophique. Dans la première grande descente, je n’ose pas accélérer, mais je le laisse descendre doucement sans pousser sur les pédales. Suite à mon “incident” durant Wildflower 2005, je n’ose plus attaquer dans les descentes. Dommage, avec mon poids je suis avantagé :). La deuxième bosse est devant moi, elle parait encore plus difficile que la première. Je prends mon rythme, et continue de me faire passer par d’autres athlètes. Ca y est, la bosse est derrière moi. Et dire qu’il faut le faire deux fois... Bon maintenant le plus dur est passé, à non c’est pas totalement vrai, me voici donc dans un faux plat montant avec un vent de face très. Il m’est impossible de vraiment accélérer sans me mettre dans le rouge. Puisque depuis le début de cette boucle le parcours monte, il va bien falloir redescendre. Ca y est, je peux accélérer. Je suis content de voir que dès que je suis sur le plat je retrouve des jambes et j'arrête enfin de me faire doubler. L’entrée dans Changé, est difficile avec des ralentisseurs assez dangereux. Par contre le retour vers le centre de Laval est vraiment super, portion très roulante. Je suis à fond, 35, 40,42 km/h. Mais bon j’explose mon cardio :). J'aperçois Virginie sur le bord de la route, elle me donne la pèche.  Premier tour terminé, je repars vers les bosses, et de nouveau je me fais passer. C’est dur, il faut vraiment que je perde du poids. Je ne vais pas de nouveau raconter le calvaire des montées et du faux plat, car c’est vraiment dur de se faire passer par autant de monde. Me voila de nouveau dans la portion rapide du parcours, j'accélère, et descends à fond. J’ai doublé quelques athlètes dans cette portion 4 ou 5 maxi, qui je pense vont sûrement me doubler en course à pied.

Je termine mon deuxième tour, et rentre dans le parc à vélo. Je trottine avec mes chaussures aux pieds... Je marche en fait je suis trop fatigué. Je prends le temps de m’hydrater, manger avant de partir à pied. Virginie est la et me soutiens, j’en ai besoin car j’appréhende vraiment cette partie.

Je pars doucement, les jambes sont lourdes. Les 10 km vont être longs. Je cours tranquillement, sans me préoccuper ni de ma vitesse, ni de mes pulsations. Je me fais doubler par des personnes que j’ai passé en vélo. C’est dur ! Bon je me concentre sur ma foulée. Je me fais passer par quelques triathletes du TCN, qui m’encouragent. Le parcours est agréable, plat, en plein centre ville avec de nombreux spectateurs. Il y a moins de personnes à me doubler. Il ne faut pas que je ralentisse. Le premier tour se passe très bien. Je ne suis pas rapide mais je me sens bien. Virginie m’encourage lors que je passe le premier tour. Je commence à avoir mal au ventre. Je m'arrête au ravitaillement pour boire un peu d’eau et me rafraîchir. J’essaie de tenir pour ne pas ralentir. Sur le parcours il y a un aller retour, ce qui me permet de voir mes poursuivants. J’en vois quelques un qui sont proches, et ont l’air plus rapide que moi.. ce qui n’est pas dur. Je vais essayer de tenir. J’entame le 3eme tour, avec des maux de ventre. J’entends des foulées derrière moi, puisque c’est mon dernier tour il s;agit nécessairement d’un des poursuivant que j’avais juste derrière moi. Je n’arrive pas à accélérer, ce dernier tour va être long. J’avance doucement. D’autres personnes me doublent. Je termine enfin la course, quel plaisir. Je ne veux pas trop analyser la performance, car j’ai perdu des places sur le vélo mais aussi sur la course à pied. Par le passé en vélo je passais pas mal de monde et en course à pied j’arrivais à me maintenir. J'espère d’ici quelques mois j’aurais, pour la saison 2011 je serais plus performant.

Résumé:

  • Durée totale :  2h 43mn 40s  (équivalent à mon premier CD en 2003 :( )

    • Natation: 31mn 22

    • Vélo: 1h 20mn 02s

    • Course à pied: 52mn 16s



Wednesday, May 19, 2010

Une fin de semaine très agréable

Mercredi 12 mai
Journée de “repos”.... d’un point de vue sportif c’est certain, mais très fatigante professionnellement. Je rentre à la maison vers 1h du matin. Pas top pour profiter sportivement du jeudi de l'Ascension.

Jeudi 13 mai

Après une petite grâce matinée pour récupérer de la journée d’hier, Virginie et moi partons courir. Nous sommes très fatigués, et n'avançons pas très vite. Heureusement que Virginie est avec moi car je ne pense pas que j’aurais trouvé la motivation pour rester 1 heure sur la route. Les sensation ne sont vraiment pas bonnes. C’est avec plaisir que je vois la maison arriver.

Pourquoi? je pense que c’est très simple: nous sommes fatigués, de notre marathon et de la vie de folie que nous menons.
Je dois travailler, pas le courage, je préfère remplacer les quelques heures de boulot prévues par du repos (sieste, série TV: Heroes Saison 3)

Après quelques heures de repos, je pars à 17h pour une sortie vélo. Wow ! Je me sens bien! Je ne pousse pas mais j’ai de bien meilleures jambes que ce matin. La ballade est très sympa. Sortie très douce, cadence élevée pendant 1h52.

Résumé des sorties

  • Course à pied

    • 1h00mn

    • 8.8 km

    • 6:51 mn/km

    • 140 bpm

    • 706 kcal



  • Vélo

    • 1h52mn

    • 47.6 km

    • 25.3 km/h

    • 131 bpm

    • 1173 kcal




Finalement un bonne journée!

Vendredi 14 mai

Une autre journée de repos... pas le temps de faire du sport. heu... il ne faut pas dire pas le temps, il est toujours possible de trouver 30mn pour s'entraîner. Je me permets donc de  changer: “pas l’envie de faire du sport”. Et oui il y a des jours comme ca.

Samedi 15 mai

Le matin commence comme souvent le samedi par un entraînement de natation. Les sessions sont simple: (10x50m) à faire 5 fois avec un repos de plus en plus long. L’idée est de garder le même tempo tout au long de la session (donc d’allonger le temps de repos 5,10,15 secondes). J’ai du raccourcir l'entraînement pour rentrer à la maison.

L’après midi, après acheter chez Franger Cycles, la vis pour le pédalier de mon Felt, je pars pour un entraînement de course à pied. L’objectif de la journée: 15km, en testant une nouvelle boisson énergétique et mes tablettes de sel.
Je me sens très bien, mes jambes sont légères et tournent bien. Très agréable! 15k à 5:26mn/km -si mon GPS est précis- Vraiment très bon.

J’ai bu 0.5 d’ Ergysport et 3 SaltStick.... Il semblerait que j’ai enfin trouvé la nutrition qui correspond à mon corps. Je vais de nouveau tester cela demain lors de la sortie vélo.

Résumé


  • Natation

    • 45 mn

    • 2.3 km



  • Course à pied

    • 1h21mn

    • 15 km

    • 5:26 mn/km

    • 140 bpm

    • 954 kcal




Je suis impressionné -et surpris- par ma session de course à pied... en la comparant à celle de jeudi.

Dimanche 16 mai

Me voila prêt à 9h, devant la piscine des Gloriettes. Une douzaine de membres du TCN sont sur le départ. Il y a un peu moins de monde que d’habitude car plusieurs athlètes ont participé ou participent à une compétion. (Sprint de Noirmoutier le samedi, ou sprint/courte distance de Dinan).

Il fait relativement frais (8-10 degrés), mais le ciel est bleu. Nous sommes chanceux, les prévisions étaient catastrophiques. Nous partons tranquillement (27/28km/h) je suis au milieu du paquet. Arrgh! Je n’aime vraiment pas pédaler en peloton. Je ne me sens pas à l’aise. Je n’ai vraiment pas âme d’un cycliste. Je suis très très attentif, trop, je suis quelque peu contracté sur mon guidon. Il faut que je me décontracte car mes épaules et mains vont fatigué. C’est d’ailleurs étonnant cette tension, car je n’ai jamais eu de problème en vélo. La seule fois ou j’ai eu un “accident” c’est lors de la grande descende de Wilfdlower 1/2 Ironman triathlon en 2005 ou mon vélo s’est mis à guidonner (mon compteur indiquait 90km/h...).

Je me décontracte, après quelques kilomètres,une fois sortie de Nantes. Nous sommes Sud Loire, plus à l’ouest par rapport à mes sorties habituelles. Très sympa. J’ai attaché mon SaltStick sur mon cadre, quelques personnes sont étonnées. J’explique mon besoin de “sel” mais aussi le fonctionnement de ce petit gadget. Il est vrai que le distributeur de pilule est vraiment très pratique.

Je suis parti avec 1.25 litre d’Ergysport et 6 capsule de sel. Je bois régulièrement (environ 1 gorgée toutes les 5/7 minutes) et prends ma première capsule au bout de 40mn. Après 1h45 de ballade je me sens bien, pas de fatigue. D’ailleurs je pousse un peu plus sur les sections planes (35-40km/h). Ca fait du bien de retrouver un peu de puissance. Mon coeur monte un peu trop (165/170) mais quel plaisir! Et encore je suis sur mon vélo de route: mauvaise position aéro, moins de puissance. Les quelques accélération ont été courte -5mn max- mais très agréables.

Nous arrivons finalement au Bac du Pelerin pour traverser la Loire. 10/15mn de repos. Nous sommes environs à 10km de la piscine. Le groupe rentre tranquillement avec le vent dans le dos. Une bonne façon de récupérer avant la course à pied. J’en profite pour faire quelques exercices: haute fréquence de pédalage (110tpm), pédalage à une jambe...

Le groupe éclate un peu en arrivant dans le centre de Nantes... Pour ma part je range le vélo dans le coffre de la voiture, enfile mes chaussure... et hop part pour une courte sortie à pied. Je n’ai pas pris le temps de regarder le nombre de kilomètres parcourus en vélo, mais nous avons pédalé pendant 3h01mn. Je ne sents pas de fatigue - pas de fatigue “anomale”- Ahhh je suis vraiment content, car je pense vraiment que la nouvelle boisson et les tablettes me permettent enfin de retrouver un peu d’endurance.

Je coure sans regarder ma montre, juste aux sensations. Je me base sur ma respiration. Je suis sur l’Ile de Nantes, je prends les 3 derniers kilomètres du marathon.Je me souviens que je n’étais vraiment pas très en forme il y a 2 semaines. Rien à voir avec ma forme du moment. Je ralentis un peu car je m'essouffle, le vent de face me fatigue. Ca y est j’ai le vent dans le dos. Je passe sur le pont Anne de Bretagne sans trop ralentir.

Voila, c’est fini: 19mn, 3.9km... Hmm je suis qd meme surpris par cette performance; car si mon GPS est précis j’ai couru à 5:03mn/km à 144bpm de moyenne. Je ne sais pas si c’est   exact mais je garde ca! Car “C’est bon pour le moral... C’est bon bon!”; oui je sais mes références musicales sont souvent médiocres. N’est-ce pas Virginie?

Résumé


  • Vélo

    • 3h01mn

    • 83.4 km

    • 27.6 km/h (sans prendre en compte les arrêts)

    • 122 bpm

    • 1681 kcal



  • Course à pied

    • 19:42mn

    • 3.9 km

    • 5:03 mn/km

    • 144 bpm




Pour faire simple: très bonne journée; assez fatigante, j’ai du faire une sieste d’environ 1h dans l’après midi pour bien récupérer.

Friday, May 14, 2010

Nouvelles chaussures, Nouvelles Sensations.. oui j'ai pris mon pied!




Mardi 11 mai; après une journée de travail assez longue je pars courir à 20heures. Je chausse mes nouvelles Mizuno.



Mes quoi? mes Mizuno Wave Ultima, mes chaussures de running. En fait j'en suis à ma troisième paire en 1 an. J'ai mis pas mal de temps à trouver la bonne paire de chaussures. En Californie j'ai couru pendant 4 ans avec des Brooks, que je trouve plus difficelement en France, je suis donc parti à la recherche de nouvelles chaussure... Endurance Shop de Nantes m'a vraiment bien conseillé et aidé à trouver chaussure correspondant a mon gabarit et mon type de foulée. Les Wave Ultima sont vraiment très bonnes. Virginie, coure elle aussi avec des Mizuno, des Wave Rider si je me souviens bien. Leur seul défaut elles s'affaissent un peu rapidement (à mon goût.). Je change donc de paire lorsque je trouve que le maintien et la semelle ne retiennent plus assez mon pied... Il était temps. D'ailleurs j'aurais du changé 3/4 semaines avant le marathon, pour courir dans des chaussures plus confortables.


Me voila bien installé dans mes nouvelles chaussures, quelle différence ! Il était vraiment grand temps de changer. Je pars sans objectif particulier, pas le temps, ou l'envie de regarder le contenu du plan d'entraînement de Rodolphe le coach du TCN. Je sais que demain mercredi c'est jour de repos, ca tombe très bien je dois aller passer la journée sur Paris et ne serais pas de retour sur Nantes avant 22/23heures. Je pars pour mon parcours de 10km habituel. Autant en vélo j'essaie de varier les parcours, je m'aperçois qu'en course à pied j'aime avoir mes repères, et donc prend la plupart du temps le même chemin. Je décide de ne pas regarder ma montre, une sortie "pure" tout aux sensations.

Je me sens bien, mes pieds dans mes nouveaux chaussons de course. Tout est différent l'accroche de la semelle sur le bitume, le maintien latéral du pied, et bien entendu, l'amorti de la semelle. Partie assez importante pour moi car avec mes 92/93 kg et une attaque située sur le talon/milieu du pied il me faut je pense pas mal d'amorti pour éviter les blessures.  Il est vrai qu'il y a tout un mouvement autour de la course pieds nus, je trouve ça intéressant mais je n'arrive pas a modifier ma foulée pour atterrir sur l'avant du pied et donc me servir de l'amorti naturel de la jambe; et après tout je ne suis meme pas certain que ce soit meilleur pour moi. Je n'ai jusqu'ici jamais été blessé, n'ai pas de problème articulaire ou musculaire, tout en étant en surpoids!


Me voici à peu près à la moitié du parcours, je ne peux m'empêcher de regarder ma montre, car je me sens vraiment bien et ai l'impression de pas trop mal courir. Effectivement ma montre affiche 27mn, alors que par le passé je suis plutôt à 29/30mn. Je continu mon petit bonhomme de chemin, très content de cette sortie.

Cet entraînement me fait le plus grand bien, je suis arrivé à la maison assez fatigué, tendu un peu sur les nerfs. Virginie n'a d'ailleurs pas manqué de me le faire savoir. Et après 30mn d'exercice au plein air me voici calmé.


La seconde partie du parcours est ma préférée, une petite route boisée, très calme sans voiture et sans bruit. Me voici de retour dans le village, il ne me reste que 2 kilomètres à faire... J'hésite à prolonger la sortie, mais ne préfère pas.


Je rentre donc à la maison: 10km en 55mn, et reposé. Reposé car une bonne séance permet vraiment d'évacuer le stress de la journée  -que ce soit le stress "mental" ou "physique" (mauvaise posture, conduite, ...-


Lorsque je discute avec des collègues je mets souvent en avant les bienfaits du sports en insistant tout autant sur le coté physique que mental. Un très bon moyen pour équilibrer ma vie personnelle et professionnelle -chose que j'ai beaucoup de mal à faire selon Virginie- Et je ne pense pas que mon travail en pâtisse bien au contraire - autre sujet... autre post-



Résume de la sortie:




  • 55:13 mn



  • 10 km



  • 5:31 mn/km



  • 145bpm



  • 693kcal






    Wednesday, May 12, 2010

    Un début de journée difficile... et une fin très agréable

    Samedi 8 Mai 2010.


    Jour férié, la piscine n’est pas ouverte. Je décide donc de partir tot sur la route pour une sortie vélo. Je pars vers 7h30, sur mon Felt S22. Il fait froid, j’éspère me réchauffer rapidement. Après 25mn je m'aperçois qu’il manque une vis sur mon pédalier... Il s’agit de la vis qui fixe la manivelle sur le pédalier, un élément important non? Je décide de faire demi tour pour ne pas abîmer le pédalier. Me voilà de retour à la maison après à peine 50mn d'entraînement, je suis frigorifié, le crachin m’a vraiment refroidi. Je préfère en rester la, car je ne me sens pas repartir pour 2 heures...

    En fin d’après midi je pars de nouveau sur la route mais cette fois avec mon  vélo de route. Il fait bien plus doux ce que ce matin. Je roule tranquillement pendant un 2 heures, 57km au compteur. Je pose le vélo, enfile mes chaussures de course à pied et pars pour un footing autour de la maison.

    Je suis agréablement surpris par les sensations, je n’ai pas les jambes molles, pas de douleur. Je ne cours pas très vite mais je me sens bien. Je cours pendant 25mn sans difficulté.

    Cela fait plaisir de retrouvé des sensations de triathlète, surtout à quelques semaines de ma première course.

    Il faut maintenant que je trouve une vis pour réparer mon vélo de contre la montre. Je ne sais pas quels sont les distributeurs/revendeurs FullSpeadAhead(FSA). Je commence ma quête en envoyant des mails à plusieurs magasins.

    Analyse de la course et de mon "échec"....

    Voila quatre jours que le marathon de Nantes est passé. J’ai pris le temps de nager, récupération active, mardi. Il est maintenant important de regarder derrière pour préparer les prochaines courses: Triathlon de Laval le 30 mai (CD), Triathlon de Sirueil le 13 juin (MD) et le raid du golfe le 26 juin (56km à pied)...Est-ce trop? Trop de courses non,  trop proches les unes des autres, peut être, mais je vais faire attention à ne pas me blesser.

    Pour espérer finir ces courses, notamment les longues, il faut que j’analyse en détail mon “échec” de dimanche dernier. Je me suis aperçu en nettoyant mon sac à dos que je n’avais en fait que très peu bu (0.5litre max) - plus les ravitaillements. Premier analyse: il faut que je boive plus (boisson d’effort). Il faut que je trouve un moyen de mesurer ce que je bois. Lors de mes précédentes courses longues -2004/2005 et oui ca date un peu- j’avais pris l’habitude de m’hydrater de façon régulière: 2 à 3 gorgées toutes les 10mn. Je vais donc reprendre cette habitude.

    Lors de derniers efforts longs: le marathon de Nantes et la sortie vélo de 4h , j’ai eu l’impression de bien m’alimenter: une barre toutes les heures (pâte d’amande ou de fruit), plus tablette de sel (250mg de sel)... Mais il semble que cela n’a pas suffit. Je vais donc reprendre l’alimentation que j’avais lors de ma préparation IronMan. Je marchais avec des Gel Gu: 1 gel toutes les 45 mn (en vélo et en course à pied), 800 à 1000mg de sel (et autres éléments) toutes les heures en fonction de la température. J’ai donc commandé de nouvelles tablettes de Sel (SaltStick) et des Gu. Les Gu de sont pas, à ma connaissance, distribués en France, je les ai donc commandés aux US. Une fois que j’aurais retrouvé mon endurance, avec ces produits (je suis confiant), je partirais à la recherche de produits équivalents en France.

    La nutrition est vraiment la 4ème discipline du triathlon, particulièrement pour le long!

    Je ne suis pas dupe, mon alimentation en course n’est pas l’unique raison de mon échec: ma préparation physique générale est sûrement plus importante. Il faut donc que je sois beaucoup plus rigoureux:
    respecter un plan d'entraînement
    perdre du poids: reprendre une alimentation saine et équilibrée
    refaire des exercices de musculation “basiques”

    Il faut maintenant que je fasse rentrer ces bonnes résolutions dans mon planning... Car il est difficile de suivre un plan avec un travail qui est très prenant (et passionnant),avec de nombreux voyages (je vais d’ailleurs partir à Tunis dans 12 jours), et de nombreux repas “d’affaires”.

    Bon aller je commence demain :)
    et la je n’ai pas le choix je suis dans le train... donc impossible de sortir m'entraîner... je ne vais quand meme pas m’allonger et faires des abdos dans les couloirs du TGV

    Sunday, May 2, 2010

    Marathon de Nantes: une déception et une grande joie

    Résumé:

    • Virginie:

      • 4h27mn



    • Tugdual

      • 4h33mn




    J'ai une nouvelle fois craqué et du marché pendant quelques minutesa 39eme/40eme kilomètre. Virginie ne s'est pas arrêtée.

    Je suis très content pour Virginie qui termine son premier marathon. Mais je suis déçu par ma course. Je ne suis pas déçu par mon temps de course; qui bien que très médiocre s'améliorera dans la durée. Mais très déçu par le déroulement de la course, car je n'ai pas réussi a courir pendant les 42km. Je pensais être prêt, et je ne le suis pas. Manque d'endurance musculaire, encore des problème d'alimentation pendant la course.... Une chose est sure, il faut que je perde du poids, je suis encore au dessus des 90kg, et je paie le prix à chaque foulée... surtout au bout de 3h de course.

    Une semaine tranquille avant le marathon

    Dernière semaine avant le marathon de Nantes, qui a lieu le 2 mai.

    Mardi 27 avril :

    Course à pied le matin autour de la maison: 5km en 32mn. Je me sens bien.  Je ne pousse pas, afin de ne pas me fatiguer pour la fin de semaine, mais aussi pour récupérer de la longue randonnée cycliste de dimanche. J'ajoute 3 jours de pistes pour calibrer mon footpod S3. Le midi natation, difficile après 4 semaines sans vraiment pratiquer cette discipline de façon sérieuse: 50 minutes.

    Résumé de la journée:

    • Course à pied:

      • 32mn

      • 5km

      • 6:30 mn/km

      • 142 bpm

      • 391 kcal



    • Natation

      • 50mn

      • 2.2km




    Mercredi 28 avril :

    Le soir, et oui il fait jour tard et c'est très bien, je sors le vélo de triathlon (mon bon "vieux" Felt S22 2004 ), pour une sortie de 1h22mn. Cela fait un certain temps que je n'avais pas sorti ce vélo. Le programme de la sortie est simple 30mn facile, 30mn un peu plus dur puis récupération facile.  Afin de me créer des repères pour mes prochaines sorties en contre la montre je choisis une boucle de 16km. Premier tour: 30.7 km/h de moyenne à 134bpm. Le deuxième tour : 32.5 à 140bpm. Je suis content d'être passé au dessus des 30km/h sans trop forcer. On verra lors de mon prochain et premier triathlon à Laval fin main (Distance Olympique...).

    Résumé de la sortie vélo:

    • 1h25mn

    • 42.km

    • 29.4 km/h

    • 858 kcal

    • 128bpm


    Jeudi 29 avril:

    Sortie course à pied matinale, un peu fatigué pour 39mn. Le midi je suis allé nager pendant 43mn.

    Résumé de la journée:

    • Course à pied:

      • 39mn

      • 6.1km

      • 6:32mn/km

      • 136bpm



    • Natation

      • 43mn

      • environ 2km




    Une bonne semaine avant la course de dimanche. Peut être un peu trop?



      • 440kcal



    Monday, April 26, 2010

    Vélo Sortie longue “35eme Entre Loire Sèvre et Maine“

    Dimanche 25, 7heures du matin, je me réveille, sans alarme biensur! J'essaie toujours le week end de me reveiller 'seul' (la semaine aussi d'ailleurs). Je prépare tranquillement mes affaires, avec quelques difficultés pour selectionner les bons vêtements. Je prends la voiture pour rejoindre Vertou. Arriver à la salle Sèvre et Maine à 8h, je m'inscris. Je suis motivé et en forme, je choisis donc de faire les 100km. Le parcous à l'air très sympa et dans les zones que je connais bien.

    Il est 8h10, me voici en selle. Deux gros groupes de cyclistes partent devant moi. Le premier groupe est très rapide, le second un peu lent... Je me retrouve donc entre les deux, seul... Pas grave, il y aura d'autres participants. Il fait beau et un peu frais. Je suis content d'être parti tôt. Je pars doucement. Je roule a 27-28km/h, sans trop forcé je suis assez content, mais la route est longue, je ralentis donc.

    Apres une 20aine de kilomètres je me retrouve avec un autre cycliste, nous commençons à discuter... de sport biensur! Vélo, triathlon, windsurf. C'est très sympa. Mes les petites bosses que nous passons, Barbechat, Boissière Doré, Landreau... Un aure cycliste "solo" nous rejoins. Un mec avec un fort gabarit, plus agé que nous (55/60ans), avec un superbe coup de pédale. Nous avons du mal à le suivre. Nous voici face à un choix: boucle de 75 ou de 100km? Les 100km évidemment.

    Cela fait 55 km que nous pédalons, nous arrivons au ravitaillement. Une petite pause, pour s'étirer, et boire/manger. Apres quelques minutes d'arrêt nous repartons. Je me sens bien, il reste encore plus de 40km. J'éspère que ca va aller, car cela fait très longtemps, août 2009, que je n'ai pas roulé aussi longtemps.

    Un autre carrefour 100km ou 75km, je ne me pose pas de question: les 100! Le vétéran de la bande choisi de couper, mais bon il nous a bien protégé du vent. Je n'avais pas assez de vitesse pour prendre de longs relais, juste des petits... Voila 70km que nous roulons, ca va toujours. Je me suis bien alimenter tout au long du parcours... Mais vers 75km je commence a sentir la fatigue s'installer, au kilomètre 80, gros passage à vide. Je n'ai plus d'énergie. Dur! Surtout que cela fait baisser mon moral, non pas à cause de la vitesse, sans importance, mais je pense au triathlon longue distance de juin ou je dois faire 80km en vélo puis 20 à pied. Je le sens mal! Il va falloir que je travaille mon alimentation durant l'effort, car je sais que le problème vient de la. Mon "pote" windsurfer me soutient. Il y a un groupe de cyclistes devant que je mets un temps fou a rejoindre. Il s'agit d'un groupe de "copines" qui termine le parcours de 50km. Mon copain du jour rentre chez lui à vélo, il me reste 10km à faire, je n'arrive plus à suivre les copines, même à 15-16km/h. Que c'est dur le vélo. Je choisi de m'arreter pour m'étirer, m'allonger. Je reste la 3mn, et repars.

    Je termine les quelques kilomètres qui me restent a 20-22km/h, j'arrive enfin à la salle marquant l'arrivée de la ballade du jour! On me propose un sandwich et à boire.. que je prends avec grand plaisir. Je rentre à la maison, et prend un bon déjeuner... et m'allonge, et finis par m'endormir. Après 30mn de repos et une bonne douche me voila denouveau dehors avec les 5 garcons pour jouer au foot, baseball... Je n'arrive pas a courir. Je suis encore loin d'être un triathlète!

    [googlemaps http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=en&msa=0&msid=117492966814354167358.00048528dfb1d6dd419ca&ll=47.191579,-1.364365&spn=0.284164,0.724411&z=11&t=p&output=embed&w=475&h=480]

    Saturday, April 24, 2010

    Belle Sortie: Soleil, Chaleur et belles foulées

    Depuis mon retour de Guadeloupe mercredi, je suis plutôt chanceux, il faut très beau. Ce matin il fait même assez chaud. Je pars courir à 11h30, Virgine vient de terminer son entraînement. Nous ne pouvons pas courir ensemble car il faut garder les enfants.

    Je pars tranquillement, Malo m'accompagne en vélo. Mes mollets sont un peu douloureux, quelques courbatures suite à la sortie d'hier soir. Je me dirige vers le marais de Goulaine, les chemins boisés sont très agréables avec cette chaleur. J'apercois plusieurs panneaux de signalisation indiquant le chemin d'une randonnée cyclotouriste.... Par chance je rencontre les personnes qui installent ces panneaux, j'en profite pour demander le lieu et l'heure du départ de cette ballade: demain à Vertou a partir de 7h30, avec les distances suivantes: 50,75,100km, il s'agit de la "35eme Entre Loire Sèvre et Maine". Voila donc le programme pour demain matin! Voici 1h00 que je cours, j'arrive à la petite difficulté du parcours, une petite bosse, avec une montée d'environ 600m.

    Voila j'arrive à la maison, après 1h15 d'effort sous le soleil:

    • 1h15mn

    • 13.3km

    • 5:42mn/km

    • 146 bpm

    • 961 kcal


    Le parcours du jour:

    [googlemaps http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=en&msa=0&msid=117492966814354167358.000484feae16af91b586e&ll=47.180846,-1.342134&spn=0.077013,0.181789&t=p&z=13&output=embed&w=475&h=480]

    Tuesday, March 2, 2010

    Compte Rendu: Trail du Vignoble Nantais - 17km nocture

    Samedi 27 février, 17h30, il est temps d'aller chercher mon dossard. Je pars avec Philippe et Céline qui vont partager cette course avec moi. Philippe est un habitué des trails, et des courses de nuit, Céline elle à dejà fait du trail, mais jamais couru de nuit (en course). Pour ma part tout est nouveau: premier trail, et première course de nuit.

    Dans le gymnase du Lycée Briacé, je récupère mon dossard. Je suis un peu anxieux, me voila face au mur. Le temps n'est pas bon: il pleut, le terrain va être difficile. J'ai eu l'occasion durant mes entraînement de courir dans les vignes sous la pluie: de la boue partout; il ne faisait pas nuit! Je ne suis pas très bavard. Nous repartons vers la maison pour nous reposer et nous préparer.

    Il pleut, je ne sais pas trop comment m'habiller. Je choisis de ne pas trop me couvrir et surtout pas de blouson "pluie"; car il me sera difficile de courir "a fond" pendant 2 heures dans une étuve ;) . Je choisis donc : un pantalon long et léger, un haut chaud mais peu épais (pour qu'il ne s'alourdisse pas une fois mouiller, et une casquette pour me protéger du soleil,... heu pardon de la pluie, éviter d'avoir trop de gouttes sur mes lunettes. Je regrette une fois de plus de ne pas avoir, comme tout procrastinateur, pris rendez vous pour avoir des lentilles. Ca y est, 19h00 nous partons pour rejoindre la ligne de départ.

    Il pleut, le vent est frais. J'ai mis ma lampe frontale, et m'aperçois qu'elle est vraiment pas très puissante par rapport à celles qui sont autour de moi. On verra bien (ou ne verra pas d'ailleurs). Nous sommes sur la ligne de départ, devant le château de Briacé. Le départ doit être donné à 20h, nous partons un peu en retard, frigorifiés.

    Ca y est les fauves sont lâchés!

    Ca glisse! Je suis content d'avoir acheté à Noël des chaussures de trail le pied est mieux tenu, les semelles accroche mieux. Bon, pour le moment pas de problème de visibilité, mais il faut rester très vigilant. Car je regarde en bas, et ne vois pas les danger "arriver" par exemple des poteaux ou douves. Mais le groupe crie "attention!"... Ce qui est à la fois bien mais également stressant. Je cours avec Céline, Philippe lui est déjà parti loin devant. Je me sens bien, et surtout très heureux d'être là!

    Je coure un peu en mode 'panique', doucement mais je ne sais pas trop quel rythme prendre. Je sors du parc du lycée. C'est parti, beaucoup de 'bruit', les faisceaux lumineux se reflètent dans les chasubles 'fluos'. Je ne sais toujours pas si ma lampe est suffisante ou pas; car des personnes autour de moi ont vraiment des lampes puissantes qui éclairent très bien le terrain. La vague de coureur est maintenant dans les vignes, il y a de l'eau partout. Je coure dans la boue et l'eau. Une personne tombe devant moi, je l'évite de justesse. Je ne vois plus Céline, il me semble avoir accéléré mais en fait je ne suis même pas certain. Je me concentre sur mes foulées, en posant les pieds 'où il faut'. Ce qui ne veut pas dire grand chose.

    J'ai strictement aucune idée de la vitesse à laquelle je coure, de la distance parcourue, ceci pour pas mal de raisons: impossible de suivre la distance "on zigzague" tout le temps, impossible de se baser sur les sensations car je pousse plus fort que d'habitude -ma foulée est complètement différente dans ces conditions difficiles. Les personnes devant moi crient "ahhh, ohh, attention"... Je lève les yeux... Il y a un bouchon, car il faut traverser une ruisseau, gonfler par la pluie. Le courant n'est pas très fort, mais c'est assez profond. J'ai de l'eau jusqu'au haut des cuisses. Je ne sens pas la température, je trouve cette expérience très bonne. Je ne m'y attendais pas mais c'est vraiment top! Je me demande ce que nous ont prévu les organisateurs. Ca monte, en fait depuis le début j'ai l'impression d'avoir couru sur un faut plat montant.

    Apres ces quelques minutes (5?10?20?40? aucune idée) nous sommes maintenant plus ou moins dans une grande file indienne. C'est plus agréable. Je m'aperçois maintenant que ma lampe n'est vraiment pas suffisante. En plus de ca, mes lunettes sont pleines de buées/gouttes ce qui ne facilite pas trop ma course. Mais honnêtement cela ne me dérange pas trop car je n'ai pas trop peur de tomber. Si je tombe la boue et l'eau vont bien amortir ma chute (mais pas mon amour propre).

    Les zigzags dans les vignes continuent, il faut faire attentions aux différents fossés, je ne me sens pas capable des les enjamber, trop peur de glisser. Je préfère descendre doucement et les passer tranquillement. Les personnes autour de moi font la même chose. Je profite des petites portions de route que nous empruntons de temps en temps pour accélérer. A chaque carrefour entre route et chemin des bénévoles, eux aussi mouillés, nous indiquent la route et nous protège des voitures. Merci !  Par moment, en arrivant dan certains virage je me trouve "seul", il m'est difficile de trouver mon chemin. Je profite d'un de ces moment pour me retourner. Wow ! C'est vraiment amusant de voir toutes ces lampes. Bon ca va je ne suis pas dernier :) Me voila rassurer. Mais malgré tout, je suis un peu décu car j'ai l'impression de me faire doublé sans doubler personne.

    Le chemin monte de plus en plus, je ralenti, puis me met à marcher. Je suis le premier à marcher parmi dans le groupe. Mais tous les coureurs, un à un, se mettent également à marcher. Ca monte vraiment dur, et longtemps. Je n'arrive vraiment pas à savoir ou on est. En haut de la cote, il y a des maisons avec des supporters. Ca fait du bien. Le ravitaillement arrive je ne m'arrête pas, mais profite des pates de fruits et de la boisson que j'ai avec moi.

    Ca descend plus maintenant, très bien, j'essaie de tenir mon rythme. Ca y est je double quelques personnes. Aie, ça ralentit! A ben évidemment, je chemin est très etroit et assez "dangereux, car nous sommes au bord d'une rivière avec un chemin minuscule, des arbres, branches,... et je ne vois strictement rien. Je demande a la personne derrière moi de passer devant. Sa lampe éclaire notre chemin de croix. Nous ne sommes même plus sur le chemin mais dans la rivière directement, c'est plus simple comme cela! Ca y est après avoir traverser quelques ponts en bois/béton... me voila de retour sur des chemins "classiques" dans les vignes. Vraiment superbe ce passage, physique, technique et amusant.

    Ca remonte, je commence a sentir la fatigue, je ne veux pas regarder ma montre, car je ne veux pas savoir et si jamais je n'avais couru que 7km? Je monte lentement mais sûrement avec de toute petite foulées. Lors d'un changement de terrain: chemin en gravillon/goudron vers chemin de terre boueux, je me prends les pieds dans un caillou et me rattrape de justesse. Je ne vois vraiment pas bien la structure du sol.

    Le terrain est plat, avec environ 20cm d'eau dans les ornières, j'en profite pour accélérer, je n'ai pas peur de me faire mal. Je redouble quelques personnes qui m'ont doublé dans la montée précédente. Quel plaisir!

    En haut d'une cote, un bénévole crie ca y est, il vous reste 1km. Ai-je bien compris? Hmm ca me parait bizarre. Cette fois je regarde ma montre, je vois 14km. Ok bon aller je continue "tranquillement". Maintenant que je sais ce qu'il me reste à courir je suis rassuré. Une descente sur un chemin pierreux, je ne me sens pas à l'aise. Je suis seul la personne devant moi est à peu près a ??? mètres; en fait aucune idée, je sais juste que je ne le vois plus :). Le terrain change, la terre est très meuble, je ne peux pas courir, je marche pendant quelques mètres.

    J'arrive au Landreau, une personne me double et comme moi ne sait pas ou aller, il reste 1.5 km. Des bénévoles nous indiquent le chemin. Le terrain est assez dur, et nous permet de courir vite. J'essaie de rester en contact avec la personne qui vient de passer. Il est trop rapide. Me voila seul de nouveau, je ne vois plus rien, j'essaie avec ou sans lunette, ca ne change rien. Je rattrape une personne, la double, et elle éclaire mon chemin. Nous traversons des champs avec de grosses douves les séparant. Cette dernière partie est difficile, on coure 10m , saute, et repart. Très amusant!

    Nous arrivons proche du lycée, donc proche de l'arrivée. Je demande à mon compagnon d'arrivée s'il distingue le chemin car moi je ne vois plus rien. Il confirme je me mets à ses cotés. Nous rentrons dans le parc, suivons des barrières, mais étonnement nous sommes les seuls coureurs, toutes les autres personnes autour de nous marchent, et ont donc terminé la course. Je demande à un finisher, la position de la ligne d'arrivée, il nous indique le chemin...Ahh voila je la vois, on accélère. Nous passons par dessus les barrières, et oui nous n'étions plus sur le chemin, et franchissons la ligne !

    Ca y est je viens de terminer ma première course nature nocturne  en 1h44mn. Je suis très content. Je ne sens pas encore la fatigue, juste la joie d'en terminer. Je recherche tout en me nourrissant au bar Philippe et Céline que je ne trouve pas. Je retrouve Céline par hasard et nous nous dirigeons vers le parking ou Philippe nous attend frigorifié dans la voiture. Nous sommes tous les 3 contents de notre course.

    La soirée s'est terminée par une bonne douche chaude, et un très bon repas préparé par Virginie, qui cette fois ne courait pas.

    Le trail est organisé par des professeurs du Lycée du Briacé, ou se trouve le départ et l'arrivée. Un grand merci à cette équipe et à tous les bénévoles.

    Les résultats sont en ligne sur le site Sport Innovation:

    • 231ème sur 425 classés (déçu de ne pas être dans la première moitié... voici mon prochain objectif)

    • 1h44mn pour les 17.1 km, soit 9.8 km/h de moyenne

    • dans ma catégorie, Senior Homme, je termine 124eme sur 171 classés (aie!).

    Sortie vélo exceptionnelle : 3 cotes et 3 crevaisons

    Dimanche, 9h départ de la piscine des Gloriettes pour une sortie vélo avec le TCN. Une dizaine de cyclistes, une seul groupe; ca me va car cela fait longtemps que je n'ai pas pédalé en groupe. Le programme est simple: environ 60kms dont 1h15 à faire du travail technique dans les bosses.

    Le groupe rejoint Mauves assez rapidement. le programme est simple: monter les cotes en variant les plaisir: sur-braquet assis, debout, braquet "course" assis, debout, etc etc. La première cote passe plutôt bien. Je n'aime pas trop passer en sur-braquet mais je trouve mon rythme et pousse sur les pédales avec plaisir. Je mouline dans la descente pour récupérer. Ca y est la deuxième cote est la sur-braquet debout... Aie Aie... Que c 'est dur!

    Je ne me mets pratiquement jamais en danseuse. Lorsque je vivais dans la baie de San Francisco , je faisais énormément d'ascension, pratiquement toujours assis. Certains me diront que pour monter les cotes il faut nécessairement se mettre en danseuse. Sûrement pour de vrais cyclistes, mais je ne suis pas sur que pour les traitantes "moyens" ce soit une obligation. Il faut "garder" des jambes.

    Voila la deuxième cote est passée, content de l'avoir fait. Nous redescendons doucement en moulinant. Une troisième cote approche... Je sens que mon pneu arrière est mou... et mmmmeeeerde! J'ai crevé. Bon ben au boulot.

    Je repars, monte un peu la 3 ème cote puis fait demi tour pour rejoindre le groupe. Je reprends la première cote, mais cette fois sur un braquet 'normal' et assis. Je ne croise personne. Je redescends. Je retrouve le groupe. Nous repartons ensemble vers la cote numéro 3. Braquet et cadence course, en danseuse. Dur! Une nouvelle descente souple.

    Nous enchaînons une nouvelle fois avec la cote numéro 2, ..et mmmmeeeerde cette fois c'est le pneu avant. Je retrouve comme précédemment des bouts de verre dans le pneu. J'emprunte une chambre à air, répare, repars. Encore 2 cotes avec le groupe et nous voila sur la route du retour.

    Nous arrivons dans Nantes, le groupe se sépare, ... et mmmmerde une fois de plus mon pneu arrière se dégonfle. Je n'ai pas de quoi changer. Je finis donc les 5 derniers kilomètres à pied. Super !!! Bon il faut que je rachète des pneus.

    Résumé de la sortie:

    • 2h38mn

    • 56km

    • 125bpm (177max)

    • 1500 kcal


    Wednesday, February 24, 2010

    Un mois de février sur les chapeaux de roues

    Du 1er au 7 février

    Mardi, un entraînement de natation très agréable: 51mn, environ 2.5km. Nager est vraiment très bon après la longue sortie du dimanche précèdent.

    Mercredi, le midi Virginie et moi courons 25mn lentement. Le soir je fais un entraînement court (22mn) de home trainer. J'ai du mal à rester plus longtemps. Il faut que je planifie des entraînements "structurés" pour etre plus efficace. Si vous connaissez des sessions "home trainer" sympa n'hésitez pas à les poster en commentaire.

    Jeudi, natation le midi, 2.4km en 47mn. Le soir une sortie fractionnée de 47mn (8.5km), le travail spécifique : 8*1.30 rapide (30 secondes de récupération )

    Samedi, entraînement matinal de natation 47mn/2.4km. L'après midi, une sortie courte (et trop lente à mon gout) en vélo 1h06mn, 30.1km. (26.1 km/h.... vraiment trop lent)

    Dimanche: Sortie un peu plus longue de course à pied 1h22,14.8km. Un ballade très sympa au sud de la maison, et un rythme intéressant 5:33mn/km.

    Du 8 au 14 février

    Lundi, course à pied rapide le matin: 10.5km à 5:17mn/km (55:32mn), ca fait du bien de pousser un peu de temps en temps. Il faut que je trouve un 10km à faire en course! Le midi entrainement de natation, 2.5km/52mn.

    Vendredi: natation 56mn/2.6km

    Une semaine vraiment "molle". En fait j'étais très pris par mon travail avant de partir en vacances.. le 13 Mais bon les vacances en Guadeloupe sont reportées en raison de la fermeture de l'aéroport de Point à Pitre. Un volcan d'une île voisine a envoyé un nuage de centre sur la Guadeloupe... Nous avons préféré reporter nos vacances plutôt que partir la bas sans pouvoir passer du temps dehors. Virginie et moi avons passé le week end sur Paris mais il nous n'avons pas pu courir, car nos valises ne contenaient que des shorts/tshirts, incompatible avec les températures glaciales de cette saint Valentin.

    Du 15 au 21 février

    Quelques jours de vacances.... yeah!

    Lundi, une sortie en amoureux, lente agréable: 9.3km en 1h04

    Mardi, je profite de ces vacances pour sortir le vélo, quel bonheur ! quelle lenteur! 43.8km en 1h37 , 26.9 de moyenne. C'est un peu mieux; mais il faut que j'arrive rapidement à rouler a 30km/h ou plus de moyenne!

    Mercredi, une autre sortie vélo: 2h06/55.3km. Sortie agréable malgré le froid et le vent.

    Jeudi: reprise du travail! Sortie course à pied le midi. Très sympa: 1h01mn 10.9km. Le soir entraînement de natation, cette fois dans la piscine Durantiere de Nantes. Bassin de 25m , eau (trop) chaude, ca change! 2.5km en 1h02, beaucoup de variation dans les exercices (respiration, rythme, bras, jambes...). Je prends vraiment de plus en plus de plaisir à nager.

    Vendredi: Une sortie le midi avec Virginie, course "plaisir" 7.3km à 6:25mn/km.

    Samedi: journée fractionné ! Une peu de focus sur la vitesse, et la position en course. J'ai donc organisé ma sortie de la façon suivante: 20mn d'échauffement,avec Virginie qui elle aussi fait une sortie factionnée), lent/très lent : 7mn/km. Ensuite 5 fois 3mn rapide, 1mn récupération, pour les parties rapide voici la vitesse moyenne de chaque portion: 4:46mn/km-159bpm , 4:42mn/km , 4:33mn/km-165bpm- 4:46mn/km-163, 4:38mn/km-163. Je termine par 22mn de récupération. Vraiment content de cette sortie !

    Dimanche: Sortie vélo avec le TCN

    Sunday, January 31, 2010

    Une semaine "difficile"

    Le semaine est difficile, du point de vue sportif, car je me déplace pas mal : Mardi: Bruxelles, Mercredi, Jeudi, Vendredi: Paris/Cergy.

    Lundi: je n’ai pas de temps pour aller nager le midi, je dois profiter de ma seule journée nantaise de la semaine pour préparer les autres journées de la semaine. Je trouve le temps le soir pour remonter sur mon home trainer. Je pédale pendant 30mn très agréable, je remercie mon iPod :)

    Mardi: longue journée de travail et de voyage. Je ne peux donc pas faire de sport.

    Mercredi: je me lève tôt pour aller sur Cergy, pff 1h30 de transport (Metro, RER, Bus), il me faut plus de temps pour rejoindre le site de mon client que pour aller a Bruxelles. Le soir je termine relativement tôt, ce qui me permet d’aller courir le soir sur la coulée verte. Il fait très froid, mais je ne sens bien. Je cours 9.6km en 51mn. Je suis assez content. Je travaille toute la nuit, cela compromet grandement l’entraînement du lendemain.

    Jeudi: Nada! Trop fatigué

    Vendredi : Je me lève tôt et pars courir à 5h30. Je cours 9km en 52mn. La sortie est difficile. Je sens la fatigue de la semaine qui s’accumule. La journée de travail se termine tard, ce qui fait que j’arrive à la maison à23h30, très fatigué.

    Samedi : Nada, je n’ai pas réussi à me réveiller tôt. Par principe je ne mets pas de réveil le week end ! La journée est très occupée: le matin je donne des cours à la fac, et l’après midi je visite la future école de mon fils qui rentre en 6ème l’année prochaine. Et je profite du reste de l’après midi pour me reposer.

    Dimanche: Virginie et moi avons prévu une sortie longue, très longue même: entre 27 et 30 kilomètres. Nous avons chacun nos objectifs personnels pour cette sortie. Virginie désire se rassurer sur sa capacité à finir un marathon; il est certain que courir 75% d'un marathon aide. C'est d'ailleurs comme cela qu'en 2005, Tim Sheeper, m'avait préparé à l'IronMan. Pour ma part, cette sortie va m'aider a travailler mon endurance musculaire, car je garde un très mauvais souvenir du marathon de La Rochelle. L'une des raisons de mon 'échec' c'est le manque de force dans les jambes. Les longues sorties permettent de se muscler et se rassurer. Il est 'amusant' de voir à quel point les avis diverges sur les sorties longues, celles qui dépassent les 2h30. De nombreux athlètes pensent que ce type d'entraînement n'est pas un bonne chose: risque de blessure, trop de fatigue, ... Pour ma part je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça, le tout est de bien se connaître: ne pas forcer durant la sortie; bien s'alimenter et s'hydrater avant, pendant, après; se reposer (sieste, journée 'off'), et reprendre l'entraînement doucement.

    Virginie a choisi de faire un aller-retour, pour nous permettre de courir en terrain connu. Je n'aime pas trop revenir sur mes pas, mais il est vrai que le parcours qu'elle me propose est intéressant. Nous connaissons bien le parcours, et notamment ses difficultés (2 bosses), le kilométrage, ... Lors d'une sortie longue de décembre (25km) nous avions eu un passage à vide autour du 17eme kilomètre, notamment car nous n'avions pas de repère sur la distance à faire avant de terminer la sortie. C'est pourquoi je trouve l'idée de Virginie très bonne, bien meilleure que la mienne qui ést de faire 2 boucles de 15 kilomètres, avec le risque de s'arrêter au bout du premier tour.

    Nous partons donc tranquillement. La sortie est vraiment très agréable, nous discutons tout au long de la première partie du parcours. Sur le pont de Thouaé, au 11ème kilomètre, un petit groupe du TCN (Triathlon Club Nantais) en vélo nous double en nous supportant. C'est amusant de voir à quel point un peu de "support" re-motive. Alors chers lecteurs, n'hésitez pas lorsque vous voyez des coureurs à leur lancer un petit "bon courage, bravo!", je suis certains que cela leur fera du bien également.

    Au 15ème kilomètres, nous faisons demi-tour après quelques étirements. Je me sens vraiment bien, Virginie aussi. Les jambes ne sont pas lourdes du tout, le rythme est assez tranquille 6:30mn/km. J'aimerais, mais je rêve, pouvoir tenir ce rythme pendant les 56km du trail du golfe. Nous repartons doucement. Le moral est toujours au beau fixe. Nous passons le semi-marathon en pleine forme. Je suis un peu plus rapide que Virginie dans les cotes, mais sans plus. Nous parlons un peu moins, la fatigue s'installe. Le 25ème kilomètre arrive, au point le plus haut de notre parcours. Il faut maintenant "descendre": courir en descente est douloureux après 2h30 de course. Pieds, Mollets, Cuisses me font mal. Je vois que Virginie souffre également. Je lui dit "Il ne reste plus que 4 kilomètres, et que du plat, nous y sommes presque". Nous continuons notre petit bonhomme de chemin. Notre rythme est moins régulier, Virginie comme moi accélère et ralenti de façon aléatoire. En fait ces changements de rythme permettent de varier un peu la foulée et donc de se "reposer", car en changeant un peu la foulée, les fibres musculaire utilisées ne sont pas les mêmes tout le temps, c'est pour cela que je parle de repos. Nous accélérons sur les 2 derniers kilomètres. J'ai mal aux pieds, mais nous y sommes presque.

    Nous arrivons à la maison: 29.6km en 3h10mn de promenade active. Nous sommes vraiment content d'avoir terminé, sans être complètement cassé. Nous profitons de l'après midi pour nous reposer: bon déjeuner à base de pâtes, 2/3 kilomètres de marche pour récupérer, étirements, ré-hydratation, ... Je sens que je vais bien dormir ce soir.

    Résumé de la sortie

    • 3h10mn

    • 29.6 km

    • 134 bpm

    • 2084 kcal

    • 6:25 mn/km

    • 110m d'ascension


    [googlemaps http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=en&msa=0&msid=117492966814354167358.00047e87b9ddf80bb8888&ll=47.220967,-1.398525&spn=0.109359,0.2635&t=p&z=12&output=embed&w=475&h=480]

    Sunday, January 24, 2010

    Une bonne fin de semaine

    Jeudi, je n’ai pas eu la possibilité de m'entraîner. Difficile lorsqu’on passe plus de 4 heures dans les transports (2h de train pour rejoindre paris puis plus de 2h de RER pour rejoindre Cergy, et revenir dormir sur Paris le soir). Dommage Patrice et moi avions prévu une sortie. Je me suis invité chez Patrice et Isa pour le dîner et la nuit.

    Vendredi, je me lève tôt, après une trop courte nuit. Je me suis couché a 1h30, et levé a 5h. Pas la peine d’attendre Patrice, je vois qu’il s’est couché à 4h30. Bon me voila en “terra incognita”: Les Lilas, très proche banlieue de Paris. J’ai pris le temps hier soir de regarder avec Patrice les stades présents aux alentours, il y en mais il y a de fortes chance que ces stades soient fermés à cette heure. Wow! Il fait froid! Je pars donc tranquillement, vers un stade. Zut! C’est fermé. Je vais donc erré dans cette ville inconnue. Il a plein de petites maisons, c’est très joli. Les voitures ne me gênent pas, pas une âme! Je descends le long du cimetière, grande pente, il va falloir remonter. Me voici de nouveau sur le plat, je me sens plutôt bien malgré le peu de repos. Ca y est ça remonte. Je me retrouve cote à cote avec un bus. On fait la course? Le bus est arrêté, occupé à charger les travailleurs du petit jour, j’en profite pour accélérer. Ca y est le bus me rattrape, je ne ralenti pas - je vous rappelle que la rue monte-. Le bus s'arrête de nouveau, je le double, Oué!!!! Et ça continue jusqu’à la porte des Lilas où nos routes se séparent. Après 35mn de course je me retrouve, par hasard devant ma chambre d'hôte... je continue mon petit bonhomme de chemin, encore quelques minutes. Je passe par de très étroites ruelles. Me voici de retour à l’appartement après 43mn et 7.9km de ballade. Tout compte fait cette sortie était plutôt agréable. Je n’aime généralement pas courir en ville mais ce matin j’étais tout seul, le terrain était varié, et j’ai découvert quelques jolies rues.

    Samedi, ce week-end va être très occupé: entraînement et compétition de Judo pour Briac le samedi, et tournoi de hockey pour Malo et Corentin le dimanche. Avant de prendre mon role de chauffeur, je commence le week end par une séance de natation. Une fois de plus Rodolphe nous a préparé un entraînement très varié, et amusant. J’ai donc nagé 45mn, et fait environ 2100 mètres. La journée passe très vite Briac a gagné sa première médaille et est monté sur la seconde marche du podium dans sa pool. Je suis fier de lui! Je ne vous cache pas que pour l’instant je ne comprends rien à la façon dont les points sont comptabilisés. Je profile de la fin d’après midi pour aller courir. Je me sens bien, je rallonge un peu la boucle habituelle, pour faire 11.6km en 1h06mn. Je suis content d’avoir fait deux entraînements dans la journée et ne pas trop me sentir fatigué.

    Dimanche, après avoir passé la matinée à Angers avec Malo et Corentin pour leur tournoi de hockey, me voila de retour à la maison. Je pars courir pour une sortie longue en début d’après midi (14h). Il fait assez frais, mais il ne pleut pas. La sortie est vraiment agréable. Je prends des routes assez larges et donc ennuyeuses. Pourquoi? Car selon moi c’est un moyen de se forger un moral d’acier. Lors de ma préparation pour l’IronMan en 2005 je faisais énormément de sortie de ce type que ce soit en vélo ou course à pied (longues lignes droites), cela m’avais permis de ne pas souffrir d’ennui pendant les moments de solitudes lors de la course. Je passe donc par Le Pallet et remonte vers Vallet. J’arrive à Vallet au bout d’une heure, je sens vraiment bien après 11km de course. J’essaie donc de rester a cette vitesse pour le retour. Malgré les petites bosses, je maintien cette vitesse et mon coeur n’accélère pas trop. Je suis content du résultat: 1h33mn pour 17.4km

    Résumé de la semaine:



    • Course à pied

      • 5h57mn

      • 65.5km



    • Natation

      • 1h35mn

      • 4.2km