Thursday, July 29, 2010

Good Running Vietnam

[caption id="attachment_504" align="alignright" width="180" caption="Casque Aero Vietnamien"]Casque Aero Vietnamien[/caption]

J'ai eu la chance du 12 au 22 juillet d'aller travailler à Hanoi, où eXo possède un bureau, voici un rapide compte rendu de ce séjour.

Une fois n'est pas coutume, je commence par le résumé; le voyage a été:

  • très intéressant du point de vue professionnel

  • très enrichissant d'un point de vue culture

  • très mauvais du point de vue sportif.


Tout d'abord il fait chaud, et humide, c'est "étouffant"; il y a en plus beaucoup de monde, et l'air semble pollué. L'hotel où je dors n'est situé qu'à 800/1000 mètres du bureau; je vais au travail à pied et j'arrive trempé de sueur. Je n'ose pas imaginer courir dans cet environnement. Le deuxième jour, il pleut énormément, les rues sont inondées. Il y a de l'eau jusqu'à mi-cuisse; très impressionnant. Mais après quelques heures l'eau est totalement évacuée. Dans la semaine je n'ai pas le temps de faire du tourisme; mais je profite bien des soirées, restaurants, bars, sympa avec les collègues locaux et expatriés.

Ces soirées impactent fortement mon "entraînement", je ne suis pas habitué à me coucher si tard ce qui fait que je n'ai pas le courage de me lever tôt pour nager/courir. Le jeudi matin j'arrive à me plonger dans la piscine de l'hôtel, une belle piscine de 25mètres, envahie par les familles dès 6h30...  La piscine est une piscine "sportive", mais elle ressemble plus à une grande pataugeoire. Je nage 30mn en slalomant parmi les gens. Pas très intense comme sortie, mais bon c'est déjà ca!

Hanoi 2010Le week end arrive; Samedi matin je retourne à la piscine pour une sortie de 30mn. Je profite du Dimanche matin pour aller courir, aie aie aie! Il fait vraiment très chaud et humide. Au bout de 200mètres mon coeur bat déja très vite et j'ai un peu de mal à trouver un rythme de respiration tranquille. Courir dans un lieu inconnu est un grand plaisir, je quitte les grandes avenues bondées pour prendre de minuscules ruelles. Je me perds dans les méandres de la ville. Les personnes que je croisent me regardent de façon dubitative; il ne doit pas souvent avoir de coureur dans ce quartier. Il est vrai que ce n'est pas l'endroit le plus agréable, sauf qu'il me permet de "visiter" un  peu la ville. Non seulement l'air est chaud, mais aussi poussiéreux, mais en plus de nombreuse odeurs (parfums?) se mélangent: eau sale, fumées, cuisine,... : très étonnant! J'adore. Je ne sais pas trop ou je suis, je retrouve une grande avenue, je remonte le flux de motos, voitures à contre courant. C'est très bruyant, moteurs, klaxon: très fatigant. Il faut rester sur ses gardes tout le temps, il n'y a pas de trottoirs, et lorsqu'il y en a ils sont remplis de motos garées en épis. La moto est reine, le piéton n'est rien. Coté sportif, je souffre, la chaleur, l'humidité, la pollution sont éprouvantes. Je rejoins finalement l'hôtel et saute sous ma douche avec grand plaisir. C'est donc avec grande difficulté que j'ai couru 32mn pour 5.4km.

Parcours:

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Samedi et Dimanche, Benjamin, mon collègue Parisien, et moi marchons dans les quartiers touristiques et j'en profite pour faire quelques achats "souvenirs" pour les enfants et Virginie. Le bruit et la chaleur m'épuisent. C'est avec plaisir que je retrouve ma chambre d'hotel le soir.

La deuxième semaine, trop de travail,  réunions tardives, les sorties et l'accumulation de la fatigue, ne me permettent pas de me reposer assez pour ajouter des entraînements.

Ces 10 jours au Vietnam n'ont vraiment pas été très intéressants coté sports, mais très importants coté professionnel. Le Jeudi soir je rentre en France pour me préparer pour 3 semaines de vacances "sportives" ... en tout cas je l'espère.

Wednesday, July 7, 2010

Un mois de juin très difficile

Pour ce mois de juin je m'étais fixé quelques objectifs important: le triathlon longue distance de Sireuil (le 13) et le raid 56km du Golfe du Morbihan (le 26). Je n'ai pas terminé ces deux épreuves.

Pour le triathlon j'ai craqué au 16ème kilomètre de la course à pied, il ne me restait que quatre kilomètres à faire. J'étais tellement mal que je les ai fait dans la camionnette médicale.
Pour le raid j'ai cour 33 kilomètres et j'ai décidé d'arrêter pour ne pas finir une nouvelle fois dans une tente médicale. Bon l'analyse est simple: je ne suis pas encore prêt a faire du long.

Cela fait maintenant plusieurs semaines que ces courses ont eu lieu, me laissant le temps d'analyser ces échecs. Les conclusions sont, et oui je vais enfoncer des portes ouvertes : manque d'entraînement/préparation et manque de motivation. Les deux sont liés.

Concernant l'entraînement: j'ai tout faux! Pas de qualitatif, pas de quantitatif. Mon entraînement n'est pas du tout structuré. J'ai laissé ma vie professionnel chambouler mon entrainement. Ceci est tout a fait normal, mon métier c'est l'informatique et non pas le triathlon. Cela dit si je me concentre sur la création d'un plan d'entraînement structuré, il est plus "difficile" de sortir du cadre.

Concernant la motivation: je n'avais pas la "hargne". Je suis breton, donc têtu! D'habitude je m'accroche à mes objectifs et il est très difficile de me faire changer d'avis. Durant les courses que j'ai fait dans le passé, sans remonter trop loin, par exemple le Marathon de La Rochelle en décembre dernier je n'ai pas abandonné! J'ai marché les 7 dernier kilomètres pour finir la course. Il n'était pas question de laisser tomber. Pourquoi durant dernières courses ai-je laissé tomber? D'une part physiquement j'ai craqué; mais je pense qu'avec la "gniac" j'aurais pu terminer (au moins le raid en marchant/trottinant après un long repos près d'un ravitaillement).

Une nouvelle fois, pourquoi ai-je craqué? Je pense que la réponse est également lié à l'entraînement. Je n'ai pas assez donné de moi durant les entraînements pour m'obliger à avoir un "retour sur investissement" qui se concrétise par le franchissement de la ligne d'arrivée.

Comment éviter d'avoir de nouveaux échecs pour mes prochaines courses? (Quiberon, Marathon de Nantes, ...)
La réponse est super simple: me concentrer sur mon entraînement et me fixer des objectifs principaux (2 par an) et des courses "plaisirs" ou préparatoires entre ces objectifs.

Je vais donc profiter de mes vacances qui arrivent début aout pour me construire un plan d'entraînement précis pour les objectifs suivants: le marathon de la Rochelle en décembre, et le raid de 56km de l'année prochaine. Il faut ensuite que je me force a tenir ce plan indépendamment de mes contraintes professionnelles. Il faut que je balance ma vie professionnelle et ma vie sportive.

Je pars ce week end pour un voyage d'affaire au Vietnam, à Hanoi. Cela commence mal. Il est généralement difficile de rester "sérieux" lors des voyages. Je vais donc me préparer un entraînement à base de course à pied et PPG, et m'y tenir.

Il n'est pas question de repartir sur une saison aussi catastrophique. Je ne veux pas non plus me limiter au court, car ce qui m'excite est le long!