Sunday, January 31, 2010

Une semaine "difficile"

Le semaine est difficile, du point de vue sportif, car je me déplace pas mal : Mardi: Bruxelles, Mercredi, Jeudi, Vendredi: Paris/Cergy.

Lundi: je n’ai pas de temps pour aller nager le midi, je dois profiter de ma seule journée nantaise de la semaine pour préparer les autres journées de la semaine. Je trouve le temps le soir pour remonter sur mon home trainer. Je pédale pendant 30mn très agréable, je remercie mon iPod :)

Mardi: longue journée de travail et de voyage. Je ne peux donc pas faire de sport.

Mercredi: je me lève tôt pour aller sur Cergy, pff 1h30 de transport (Metro, RER, Bus), il me faut plus de temps pour rejoindre le site de mon client que pour aller a Bruxelles. Le soir je termine relativement tôt, ce qui me permet d’aller courir le soir sur la coulée verte. Il fait très froid, mais je ne sens bien. Je cours 9.6km en 51mn. Je suis assez content. Je travaille toute la nuit, cela compromet grandement l’entraînement du lendemain.

Jeudi: Nada! Trop fatigué

Vendredi : Je me lève tôt et pars courir à 5h30. Je cours 9km en 52mn. La sortie est difficile. Je sens la fatigue de la semaine qui s’accumule. La journée de travail se termine tard, ce qui fait que j’arrive à la maison à23h30, très fatigué.

Samedi : Nada, je n’ai pas réussi à me réveiller tôt. Par principe je ne mets pas de réveil le week end ! La journée est très occupée: le matin je donne des cours à la fac, et l’après midi je visite la future école de mon fils qui rentre en 6ème l’année prochaine. Et je profite du reste de l’après midi pour me reposer.

Dimanche: Virginie et moi avons prévu une sortie longue, très longue même: entre 27 et 30 kilomètres. Nous avons chacun nos objectifs personnels pour cette sortie. Virginie désire se rassurer sur sa capacité à finir un marathon; il est certain que courir 75% d'un marathon aide. C'est d'ailleurs comme cela qu'en 2005, Tim Sheeper, m'avait préparé à l'IronMan. Pour ma part, cette sortie va m'aider a travailler mon endurance musculaire, car je garde un très mauvais souvenir du marathon de La Rochelle. L'une des raisons de mon 'échec' c'est le manque de force dans les jambes. Les longues sorties permettent de se muscler et se rassurer. Il est 'amusant' de voir à quel point les avis diverges sur les sorties longues, celles qui dépassent les 2h30. De nombreux athlètes pensent que ce type d'entraînement n'est pas un bonne chose: risque de blessure, trop de fatigue, ... Pour ma part je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça, le tout est de bien se connaître: ne pas forcer durant la sortie; bien s'alimenter et s'hydrater avant, pendant, après; se reposer (sieste, journée 'off'), et reprendre l'entraînement doucement.

Virginie a choisi de faire un aller-retour, pour nous permettre de courir en terrain connu. Je n'aime pas trop revenir sur mes pas, mais il est vrai que le parcours qu'elle me propose est intéressant. Nous connaissons bien le parcours, et notamment ses difficultés (2 bosses), le kilométrage, ... Lors d'une sortie longue de décembre (25km) nous avions eu un passage à vide autour du 17eme kilomètre, notamment car nous n'avions pas de repère sur la distance à faire avant de terminer la sortie. C'est pourquoi je trouve l'idée de Virginie très bonne, bien meilleure que la mienne qui ést de faire 2 boucles de 15 kilomètres, avec le risque de s'arrêter au bout du premier tour.

Nous partons donc tranquillement. La sortie est vraiment très agréable, nous discutons tout au long de la première partie du parcours. Sur le pont de Thouaé, au 11ème kilomètre, un petit groupe du TCN (Triathlon Club Nantais) en vélo nous double en nous supportant. C'est amusant de voir à quel point un peu de "support" re-motive. Alors chers lecteurs, n'hésitez pas lorsque vous voyez des coureurs à leur lancer un petit "bon courage, bravo!", je suis certains que cela leur fera du bien également.

Au 15ème kilomètres, nous faisons demi-tour après quelques étirements. Je me sens vraiment bien, Virginie aussi. Les jambes ne sont pas lourdes du tout, le rythme est assez tranquille 6:30mn/km. J'aimerais, mais je rêve, pouvoir tenir ce rythme pendant les 56km du trail du golfe. Nous repartons doucement. Le moral est toujours au beau fixe. Nous passons le semi-marathon en pleine forme. Je suis un peu plus rapide que Virginie dans les cotes, mais sans plus. Nous parlons un peu moins, la fatigue s'installe. Le 25ème kilomètre arrive, au point le plus haut de notre parcours. Il faut maintenant "descendre": courir en descente est douloureux après 2h30 de course. Pieds, Mollets, Cuisses me font mal. Je vois que Virginie souffre également. Je lui dit "Il ne reste plus que 4 kilomètres, et que du plat, nous y sommes presque". Nous continuons notre petit bonhomme de chemin. Notre rythme est moins régulier, Virginie comme moi accélère et ralenti de façon aléatoire. En fait ces changements de rythme permettent de varier un peu la foulée et donc de se "reposer", car en changeant un peu la foulée, les fibres musculaire utilisées ne sont pas les mêmes tout le temps, c'est pour cela que je parle de repos. Nous accélérons sur les 2 derniers kilomètres. J'ai mal aux pieds, mais nous y sommes presque.

Nous arrivons à la maison: 29.6km en 3h10mn de promenade active. Nous sommes vraiment content d'avoir terminé, sans être complètement cassé. Nous profitons de l'après midi pour nous reposer: bon déjeuner à base de pâtes, 2/3 kilomètres de marche pour récupérer, étirements, ré-hydratation, ... Je sens que je vais bien dormir ce soir.

Résumé de la sortie

  • 3h10mn

  • 29.6 km

  • 134 bpm

  • 2084 kcal

  • 6:25 mn/km

  • 110m d'ascension


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