Thursday, December 31, 2009
Une sortie longue avec ma douce... en colère
Après quelques kilomètres nous retrouvons les bords de la Sèvres Nantaise qui sont impraticables en raison d'inondations. Cela perturbe un peu le parcours et nous oblige a prendre des chemins de traverses qui sont dans notre cas des "grandes" départementales, et moi aussi je hais les départementales. Le parcours est relativement vallonné. Notre rythme n'est pas trop rapide, j'arrive donc à enchaîner les cotes sans trop me fatiguer, même lorsque nous devons rebrousser chemin à plusieurs reprises ( toujours a cause des inondations). Je sens que Virginie n'aime pas ça. Je pense qu'elle n'aime pas courir dans l'inconnu, ce qu'elle me confirmera plus tard. Nous enchaînons les kilomètres, j'aime la ballade mais Virginie pas trop. Dommage. J'espère simplement qu'elle ne va pas craquer. J'en doute car à plusieurs reprises depuis qu'elle s'entraîne elle a montre une détermination a toute épreuve. Nous arrivons a quelques kilomètres de Vertou, près d'une carrière, il y a une longue descente suivi d'un longue montée (environ 1km chacun). Arrivée en haut de la montée, Virginie me lâche un "Je te deste!", ca fait plaisir non?
Nous sommes maintenant dans Vertou, il me semble d'après mes calculs, qu'il n'y aura plus de montées. Il faut maintenant descendre sur les bords de Sèvres... Et la j'espère que le chemin sera praticable. Eeeeetttt non ! Bon il faut remonter dans Vertou et rejoindre Nantes par des routes que nous ne connaissons pas. Nous avons déja fait 23kms. Bon on monte doucement, mais sûrement. Arriver au km 25 Virginie s'arrête. Nous faisons une petite pote, je lui propose de continuer en marchant ou faire du stop. Nous avançons en marchant pendant environs 2km... pour nous apercevoir que nous sommes encore assez loin de la voiture. Nous finissons donc en stop... Quelle aventure.
Le résultat le plus important c'est que nous avons couru 25km en 2h35mn sur un parcours assez difficile. Virginie est décue. Il n'y a pas de quoi. Je pense que c'est lié à la fatigue....
Après une telle sortie le réveillon va être court, je ne pense pas tenir jusqu'à minuit.
Notre parcours:
[googlemaps http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=en&msa=0&ll=47.159099,-1.411634&spn=0.030481,0.034246&t=p&msid=117492966814354167358.00047c19b3b3380acba50&t=p&output=embed&w=475&h=380&z=12]
Wednesday, December 30, 2009
Une sortie douce avec ma douce
Une sortie très sympathique avec Virginie. Nous nous sommes fixés un objectif de 10km assez doux pour rester en forme pour la sortie de demain: 25km. Nous effectuons donc une boucle, autour de la maison, et sous la pluie. Marre de l'hiver! Ou alors il faudrait que le froid revienne, car lorsqu'il fait un peu plus froid (2-5 degrés), il ne pleut pas. Je préfère un froid bien sec a une temps doux et humide.
Les sensations sont bonnes, des jambes un peu lourdes, due au trail de la veille. Sortie très agréable malgré tout. Faire du sport avec sa petite femme -je vois ici les sourires coquins sur vos visages- est vraiment un grand plaisir. Il est souvent difficile d'avoir une passion non partagée dans le couple ce qui peut nuire a la relation.
D'un point de vu technique, ou geek si vous préférez, j'ai "encore" des problèmes avec mon capteur Polar S3. Je ne sais pas pourquoi il ne fonctionne pas correctement, la vitesse,et donc la distance sont incorrectes, la cadence n'est plus calculée/affichée. Il faut que je comprenne bien la facon dont la montre se 'synchronise' avec les capteurs car ca me prend vraiment la tête. De son coté Virginie la geekette ( http://www.copinedegeek.com/ ) apprecie son cadeau de Noel un capteur Polar S1 qu'elle utilise avec son cardio-fréquencemètre Polar S200.
Voici le résultat de la sortie:
- 10.9 km (je pense que la distance est un peu éronnée)
- 1h11mn
- 682 Kcal
- 6:32 mn/km
[googlemaps http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=en&msa=0&msid=117492966814354167358.00047bf673e93eb4037b4&t=p&ll=47.173088,-1.32942&spn=0.030481,0.034246&t=p&output=embed&w=475&h=380&z=13]
Tuesday, December 29, 2009
Une nouvelle sortie "trail"
Le terrain est plus que lourd, mes pieds s'enfoncent dans la boue. Dur de courir dans ces conditions, je suis parti pour faire du 'trail' option gadoue. Je n'ai pas la chance d'avoir des montagnes ou même des collines à coté de la maison, mais la je sens que je vais bien travailler musculairement. Les foulées sont déjà difficiles... après seulement 10/15mn de course . Je me remets a penser a la discussion que j'avais eu avec Philippe, coureur d'ultra-trail, qui m'avait décrit le plaisir qu'il a à courir dans en nature. C'est le pied! Il est clair que je n'avance pas vite mais j'ai beaucoup de plaisir à "surfer" à travers champ, passer d'une chemin boueux, à une vigne 'sableuse' tout en admirant le paysage. Vraiment pas le meme plaisir que la course sur route, surtout lorsqu'on commence a tourner un peu en rond. Vraiment complémentaire: la route pour la perf+plaisir, le trail pour le plaisir tout court.
D'ailleurs je suis amusé de voir que pendant mes sorties routes je n'aime pas m'arrêter de peur de voir 'ma moyenne' chuter, que ce soit sur 5, 10 ou 20km, alors que la je m'arrête pour voir le paysage, qui est recouvert d'eau et de boue. Je ne regarde d'ailleurs pas ma montre ou tres peu, plus pour verifier que je ne suis pas en sur-regime dans les cotes. Je coure un peu au hasard sans direction ou objectif précis. La durée, ou la vitesse n'importe que très peu, en restant raisonnable, je ne veux pas dépasser 2h de course aujourd'hui, Virginie et moi avons planifié une sortie de 25km pour la fin de semaine.
Je remonte doucement vers le Landreau, je ne vois personne, de l'eau, de la boue.. et la d'un coup un gros berger allemand apparaît devant moi. Quelle peur! Il est avec son maître qui "élague" les vignes... Je reprends doucement mon rythme. 45 mn que je coure et me voila donc a l'entrée du Landreau, je décide de rebrousser chemin. J'essaie de trouver une route sur mon GPS, un téléphone Android. La position indiquée par le GPS est vraisemblablement incorrecte, ou alors j'ai complètement perdu mon sens de l'orientation. Je trouve donc un amer pour me diriger, un château d'eau situé au sud ouest fait l'affaire. Je reviens donc vers La Chapelle Heulin. Après 20mn de course je vois un vigneron dans un champ, je lui demande ma route, qu'il me confirme que je vais dans la bonne direction. On fait un brin de causette, très sympa. Un peu plus et je me retrouve avec 2litres de Muscadet dans mon camelbak...
Voici maintenant 1h10 que je coure, je le sens bien dans mes cuisses! Il est clair que ce type de course sur terrain très lourd change ma foulée et fait travailler mes jambes différemment, très bonne chose... surtout que je ne fais toujours pas de vélo. Je rentre donc a la maison en joggant dans les vignes que je connais mieux.
J'arrive donc à la maison après 1h46 de course, et 14.1km (seulement) ... Très content de cette sortie, et impatient de repartir sur les chemins du vignoble. A ce propos cet entraînement m'a donné envie de m'inscrire au parcours nocturnede 17 km du "Trail du Vignoble Nantais".
Voici le parcours "fou" de la journée:
[googlemaps http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=en&msa=0&msid=117492966814354167358.00047be1e216f607f34e4&ll=47.188128,-1.32352&spn=0.023449,0.04972&t=p&output=embed&w=475&h=380&z=13]
Une bonne fin de semaine
Samedi
J'ai profité de la matinée pour faire une petite séance de fractionnée autour du stade de Pléneuf.
- 20 mn d'échauffement
- 6*( 400 m autour de 4:30mn/km et 200m de récuperation)
- 16 mn de récupération
Sortie assez difficile mais très agréable. Il faut maintenant que j'ajoute des exercices techniques en plus des simples fractionnés, notamment autour de la piste, quelques exemples: talon-pointe, foulées bondissantes, ....
Dimanche
Une sortie assez difficile, 14.3 km avec Virginie autour du marais de Goulaine:
- 14.3 km
- 1h26mn
- 6:01 mn/km
- 1098 kcal
Les 30 premières minutes de la sortie ont été vraiment difficile, des jambes lourdes avec Virginie qui avancait beaucoup plus facilement que moi. Je suis tres content pour elle mais j'ai de mon coté par mal souffert. Mon interprétation de cette fatigue: pas mal de kilomètres au compteur et surtout des sorties différentes (2h de trail, 30mn de fractionné) ce qui m'a particulièrement fatigué.
Récapitulatif de la semaine:
- 7h20mn d'entraînement dont
- 36mn de natation (1 seule session)
- 6h44mn pour 62.7km
Il faut vraiment que je remonte sur mon vélo !!!! ;)
Monday, December 28, 2009
Sunday, December 27, 2009
Joyeux Noel et Bonnes Sorties
Lundi
Journée de repos nécessaire après la sortie assez intense de la veille, mais aussi obligatoire: journée passée à Paris avec retour très tardif (2 heures de retard)
Mardi : Dur dur... 6km de galère
Le midi, un entraînement de natation 45mn, très agréable. Après quelques jours sans natation la reprise est difficile. Le soir, Virginie et moi sortons pour un entraînement de course à pied dans le marais de Goulaine. Je ne me sens pas très en forme, contrairement à Virginie que j'ai du mal à suivre. Après 36mn de course, je rentre à la maison. Virginie, elle continue tranquillement. Dur, dur!
Mercredi : 10km rapides pour commencer les vacances
Une journée de travail sur Rennes, et hop, je suis en vacances! Je me sens bien, en pleine forme... Vraiment pas comme la veille. Me voila donc sur la route pour une sortie de 10km effectuée en 56mn, le tout à 137 bpm en moyenne.
Jeudi : Une sortie "apéro" pour Noël (9.2km)
Me voici en Bretagne chez mes parents pour le réveillon de Noël. Après avoir pris des forces, les bonnes truffes au chocolat de Maman, me voici parti pour une boucle de 10km. J'aime courir à Pléneuf, il y a pas mal de cotes, ce qui n'est pas le cas autour de la maison dans le vignoble du muscadet. 9.2km en 54 mn, pas rapide mais bon content de la sortie, avec environ 100m de dénivelé... Bon j'ai un peu honte de parlé de "dénivelé positif" pour 100m, mais bon mes mollets eux ont bien senti ces montées. Je vous invite a regardé le reportage d'Intérieur Sports de Canal+ sur le "Grand Raid de la Réunion 2009/La diagonale des fous".
Le soir pour le réveillon j'étais un peu éteint , mais j'ai grandement apprécié le dîner et les cadeaux du père Noel: un iPod Nano 5eme géneration (avec radio et vidéo), une carte cadeau Décathlon: "Geek et Sportif" voila ce qui me catégorise le mieux.
Vendredi : une sortie longue (17km) sur chemin (boue/cailloux)
Je suis content d'être un couche tôt, cela me permet de me lever tôt et donc de bien profiter des journées. Je pars donc dès 8h30 pour une sortie longue, avec comme objectif de faire du trail et tester mes nouvelles chaussures, les Kalenji Kapteren TR Universel. Me voila donc parti avec bonnet, gants, Camelbak pour une sortie de 1h30/2h, il fait froid, mais le ciel est sans nuage et le vent assez faible. Je commence par descendre vers le parc du Chateau de Nantois, après environ 1km sur de la route et chemin de terre j'arrive dans des chemins boueux. Après avoir escalader un portail, me voici sur le chemin des douaniers ou j'apprécie mes nouvelles chaussures. Les grandes différences que je ressens: une meilleurs accroche sur terre/boue/cailloux, mais aussi et surtout un très bon maintien du pied notamment latéralement. Malgré l'accroche, j'ai chuté lors de la descente, assez raide, qui mène à la plage des vallées.
Il faut maintenant remonter de l'autre coté pour rejoindre Piégu par le chemin des douaniers, c'est la partie la plus difficile de la sortie, une longue montée, dont une grande partie se fait dans des escaliers en bois/terre. J'y vais doucement, après tout cela ne fait que 30mn que je suis parti, et il me reste encore pas mal de temps. J'aime vraiment cette partie du parcours, courir sur les falaises, seul, une vue magnifique sur la mer.
Après 40mn de course me sur la plage du Val André, que je traverse a 10km/h, en profitant du plat pour bien manger. Je quitte la plage pour rejoindre le port de Dahouet par le chemin des douaniers, sur environ 1.5/2kms. J'en profite pour faire une petite vidéo depuis la pointe du Pissot. Vraiment très sympa ce nouvel iPod. Voila je suis sur le Port, maintenant il faut remonter. Cela fait 8km que je coure, et maintenant il me reste la même distance a faire mais tout en montant ou presque.
Je prends le chemin de la Flora, un très bel endroit pour courir. A cette saison et après la pluie il y a de la boue partout ce qui rend la course très technique et fatigante. J'avance doucement. Je m'alimente régulièrement. Une fois de plus je regrette de ne pas avoir pris d'aliments salés. Il faut que je me prépare mieux! Après avoir couru 2km dans la boue j'arrive au fond de la vallée de La Flora à Saint Alban, il me faut maintenant remonter vers Pléneuf, il va falloir ici courir sur route pendant quelques kilomètres, bon test pour les chaussures! Il est clair que c'est un peu moins confortable que des chaussures de running classiques mais je suis agréablement surpris par le confort des chaussures. Après 3km sur la route me voici de nouveau sur un chemin de terre, sur lequel je retrouve mon père, que j'accompagne pendant quelques centaines de mètres. Quelle famille: Papa effectue sa sortie dominicale, Virginie est partie pour une ballade de 12km et moi je termine ma sortie.
Je termine donc la sortie par une boucle de 4 kilomètres dans les chemins de terre autour de la maison de mes parents. C'est avec plaisir que je termine cette longue sortie, qui en terme de performance pure est plus que médiocre 17km en 1h57, mais durant laquelle j'ai vraiment eu beaucoup de plaisir. Je suis d'ailleurs impatient de refaire une sortie de ce type.
Voici quelques informations sur la sortie:
Vidéo de la sortie (iPod Nano)
Route
[googlemaps http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=en&msa=0&msid=117492966814354167358.00047b91f01ae06578477&ll=48.584592,-2.53929&spn=0.029316,0.060704&z=13&t=p&output=embed&w=475&h=380]
Graphiques
Monday, December 14, 2009
Une Belle Semaine, Une Sortie Longue
- Lundi - 38:28mn - 6.7km - 148 bpm - 5:44mn/km - 504kcal - Course très tranquille
- Vendredi - 1h09 mn- 10.4 km - 153bpm - 6:38mn/km - 965kcal - Course dans les vignes et champs (relativement physique)
- Samedi - 57:04mn - 9.66km - 143bpm - 5:55 mn/km- 714kcal - Petite promenade en 'amoureux' autour de la Chapelle Heulin
- Dimanche - 2h26mn - 23.28km - 6:18mn - 139bpm - 1727kcal - Longue sortie avec Virginie.
Résumé de la semaine:
- 4 sorties
- 5h11mn
- 50.01km
- 6:14 mn/km (9.6 km/h)
Compte rendu de la dernière sortie
Dimanche: objectif : sortie longue (supérieur a 20km). Pour changer de nos boucles habituelles autour de la maison, nous avons déposé une de nos voiture près de la gare de Nantes. Depuis quelques jours il fait très froid ici, autour de 4°C, alors nous sortons 'couverts'.
Il est presque midi, c'est parti pour 2h15/2h30 de course. J'ai pris mon Camelbak, bien chargé: 1.5l de boisson sucrée, une course de soupe froide salée, des noix de cajou (salées), et d;autres aliments sucrés (barre de céréales, pâte d'amande). Les 5 premiers kilomètres ne vont pas nécessairement être très agréables car nous allons courir sur de la route avec pas mal de passage. Puisque nous partons sur l'heure du déjeuner il ne devrait pas y avoir trop de monde.
Nous partons donc sur un rythme très doux, nous discutons bien, ce qui permet de bien rester dans notre zone d'endurance. Quel plaisir de faire du sport avec Virginie, "notre intimité sportive" :). Les 5 premiers kilomètres passent très vites, et se terminent par une petite bosse qui passe très bien. Il fait vraiment froid, j'aurais aimé avoir mes gants... Virginie les porte.
La ballade continue doucement, l'objectif suivant : "Le pont de Thouaré" pour traverser la Loire, qui est à peu près selon nos calcul à la moitié. A quelques centaines de mètres un chauffard nous klaxonne car nous courrons l'un à coté de l'autre; vraiment je ne comprends pas ce comportement.
Nous arrivons sur le pont de Thouaré, le vent souffle de travers, il nous refroidit. J'aime beaucoup ce coin, qui est vraiment beau, toute l'année.
[caption id="" align="alignnone" width="400" caption="Pont Thouaré"][/caption] | [caption id="" align="alignnone" width="240" caption="Pont Thouaré"][/caption] |
Nous quittons la route principale pour prendre les chemins bords de Loire, nous entrons donc dans le pays des marcheurs, coureurs et cyclistes. Courir à cet endroit me rappelle mes tentatives de reprise d'entraînement de 2007/2008, car nous habitions a l'époque juste de l'autre coté de la Loire et je venais souvent -pas assez- courir sur ces chemins.
Virginie et moi parlons un peu moins, la fatigue? En tout cas pour moi c'est oui, je sens la fatigue il faut que je fasse attention, je m'alimente bien (eau, soupe, pâte de fruit). L'important c'est d'avancer et je ne pense pas avoir ralenti. Sur cette partie de notre promenade je n'ai pas de repère, je pense que cela joue pour la motivation, je commence à me dire "Pff, combien de kilomètres à faire? 5/7/10? Aucune idée!". Je recommence à retrouver certains réflexes provenant de ma préparation 2004/2005, ce genre de pensées m'indique que la fatigue s'installe, pas la fatigue physique qui n'est pas si importante que cela mais bien la fatigue "morale" et la il faut agir! Il faut "po-si-ti-ver". Je demande à Virginie de me passer un peu plus de nourriture pour que je me recharge et de marcher quelques mètres, elle se moque de moi, car je grignote tout le temps.
Bon voila le moral remonte, mais la je sens que c'est Virginie qui commence à faiblir. Nous nous arrêtons un peu, quelques étirements. Wow ! Ca fait du bien lorsque nous repartons, nos foulées sont plus efficaces. Je suis impressionnés. Nous longeons la Loire, dans la foret c'est vraiment sympa. Nous avons fait 18km, je suis fatigué, Virginie aussi je le sens. Je pense que le manque de repère nous fatigue moralement. C'est vraiment un exercice intéressant, un bon moyen d'entraîner le "moral".
Nous arrivons enfin en terre "connue" aux portes de Nantes, Virginie mange un peu et accélère, j'ai du mal à la suivre, je ne dis rien. Pourquoi? Tout simplement pour voir si cela vient simplement du changement du rythme trop brutal pour moi ou si je suis vraiment cassé. C'est bon je tiens sa cadence. Nous accélérons, l'arrivée est proche. Lorsque nous passons au pied des tours du quartier Malakoff de Nantes je regrette de n'avoir pas garé la voiture ici :), mais je regarde ma montre nous n'avons fait "que" 21km, ce n'est pas suffisant, je suis donc content d'avoir quelques kilomètres à faire avant de terminer.
Ca y est nous arrivons, quel bonheur! Nous nous étirons et embrassons, content d'avoir terminer cet entraînement. Virginie est même un peu décue que ce soit "si court". Nous nous fixons donc un nouvel objectif pour notre prochaine sortie longue: 25/27kms.
[caption id="" align="aligncenter" width="400" caption="Arrivée sur Nantes"][/caption]
Résumé de la Séance:
- 2h26 mn
- 23.28 km
- 6:18 mn/km (9.5 km/h)
- 139 bpm
- 1727 kcal
- 84 rpm (cadence), foulée 95cm , indice de course polar 63
Route de la séance
[googlemaps http://maps.google.com/maps/ms?ie=UTF8&hl=en&msa=0&msid=117492966814354167358.00047a981d91fe238766d&ll=47.233324,-1.463585&spn=0.161086,0.494385&t=h&z=10&output=embed&w=475&h=380]
Sunday, December 6, 2009
Compte Rendu : Marathon de la Rochelle 2009
Nous donnons rendez vous à un couple de coureurs, Céline et Philippe, pour le dîner. Céline est une copine de lycée que je n’ai pas revu depuis à peu prés 20 ans... merci FaceBook ! Le dîner est très sympa, souvenirs, souvenirs. Céline a pour objectif de finir sous les 4 heures, un peu comme moi... Philippe lui ne court pas demain, il a terminé quelques semaines auparavant les Templiers en 9h40.... Je suis très impressionné et intrigué par le long. Bon aller au lit !
Dimanche 29, Jour J!
Réveil à 6h30, un bon petit déjeuner, je me sens en forme. Je suis maintenant pressé d'être sur la ligne de départ. Je suis bien couvert, pantalon long, t-shirt manche longue et une polaire bien chaude. Virginie va me retrouver au 3 ou 10eme kilomètre pour prendre mon pull. L’organisation est vraiment bonne, les zones de départ par dossard, je devrais dire par temps de course prévu, est vraiment pratique, Il m’est donc impossible de prendre le départ avec Céline car les filles prennent le départ depuis une autre zone. Je m’échauffe doucement. Je me sens bien, un peu stressé, ça va être long. Je vois le ballon vert des 4h je m’en rapproche.
Pan! Départ lancé...
Ca y est je trottine, je suis 200/300 mètres derrières le ballon des 4h je vais le garder en ligne de mire. Il y a plein de monde malgré le sale temps, il ne pleut pas mais le ciel est vraiment couvert. Je fais le premier kilomètre en 6:05 mn/150 bpm, très bien. Je me cale donc sur cette vitesse. Manque de chance le ballon accélère un peu, je veux vraiment rester avec le groupe, les kilomètres suivants sont faits a 5:20, mais bon je me sens bien pas essoufflé. Je vais donc rester à ce rythme. Je passe donc les 5km en 28mn, les 10km en 56:30mn. Ces temps de passage me permettent selon les calculs des organisateurs de finir en 3h55/57, je suis content. Autour du 13eme kilomètre, je passe même devant le ballon... hmm est-ce une erreur? Vais-je trop vite? Je ne sens pas de fatigue, mon rythme cardiaque reste entre 150/160 bpm. Je décide donc de continuer devant. (le ballon vert... des 4 heures...). J’arrive au 15eme kilomètre en 1h24. Super! Aucune fatigue, je m’alimente très bien aux ravitaillements. Voici “ma méthode” pour cette course: je m’arrete prends 2 gorgées d’eau, 2 gorgées de glucose et un verre de coca. (trop?) et un peu se solide: Banane, fruits secs. Il n’y a pas d’aliments salés, je le regrette. (et vais le regretter encore plus dans quelques temps)
Je crois apercevoir devant moi, Céline, j’essaie d'accélérer pour la rattraper, mais mon rythme cardiaque monte vraiment trop vite. Ce n’est pas un bon signe. Bon je laisse tombé, je reste donc calé sur ma vitesse actuelle. Le semi arrive, je me sens toujours aussi bien, je reste confiant, je suis encore sous les 4h... Et voila le premier tour est fait, je passe le semi-marathon en 1h58. Le plus dur reste à faire. Je me retourne je ne vois pas le ballon des 4h. Mon rythme cardiaque est bien, je n’ai pas mal aux jambes.
Je continue donc a ce rythme...22,23, ça va...Je regarde ma montre, j’ai ralenti, sans même m’en rendre compte. Je commence à me faire doubler par mes “voisins”, zut! Je ne veux pas accélérer, car je risque de payer le prix fort plus tard. Bon je suis toujours sous les 4heures... mais bon voila le ballon. C’est dur pour le moral.
Et la je ralenti de plus en plus, sans vraiment avoir mal aux jambes, je ne sais pas trop comment interpréter cela: manque de force? Nutrition? Bon peu importe. il me faut finir cette course, je me concentre donc sur mes foulées. Arrive enfin le ravitaillement du 25eme kilomètre. Je m'arrête et prends le temps de bien me nourrir, en espérant qu’il n’est pas trop tard. Je demande s’il y a des aliments salés, mais il n’y a rien. Je repars doucement, ouch! Ca fait mal, la je sens bien mes jambes. Je me vois même obligé de marcher un peu avant de pouvoir recourir. Bon c’est clair, les 17 prochains kilomètres vont être difficiles.
Je décide donc afin de “mieux” terminer de prendre la même stratégie que celle adoptée durant le marathon de l’Ironman en 2005, faire la course en alternant course et marche, l’important est de ne pas trop ralentir. J’avance tout doucement.... vraiment tour doucement. Même lorsque je coure je suis très (trop) lent. 25km : 2h20, 30km : 2h57... bon ca va, il faut vraiment que je reste à cette vitesse. Mais malheureusement c’est de pire en pire, courir est de plus en plus difficile, mes jambes sont douloureuses et lourdes. Une pluie battante arrive sur la course, les conditions sont difficiles, j’ai froid. Pour les gens qui me connaissent, il est très très rare que je me plaigne du froid mais la je commence a vraiment en souffrir. J’espère apercevoir sur le bord de la route Virginie pour qu’elle puisse me donner un vêtement sec, et ma veste de pluie. Mais sous ces conditions je me doute bien qu’elle s’est mise au chaud avec les enfants... Apres 5, 10, 15 minutes, en fait j’en sais rien mais cela m’a paru très long, la pluie s'arrête. Je n’ai pas plus chaud mais c’est bon pour le moral, bon ! bon ! Bon pour le moral!
Pas grave, je vais finir cette course coûte que coûte!
Maintenant je marche plus souvent que je trottine, c’est vraiment un calvaire, mais le moral est au beau fixe. Je passe enfin le 35eme kilomètre -3h39mn-. Bon ben il n’en reste plusque 7, ca va aller vite...à 5km/h ! Je dois commencer à vraiment pas etre joli a voir car pratiquement a chaque fois qu’une moto de l’organisation me double le motard me demande si je vais bien. “Ouéé ! Je vais super bien!”. Mais la vraiment je commence a ne pas me sentir bien, mal au crâne, - les jambes.... je n’y fait plus attention-, je commence même à marcher en titubant. Je doute que je sois vraiment déshydrater car il me semble avoir assez bu, en revanche je pense que je manque sérieusement de sel. Lors de mes entraînement et de mes courses longues je prenais entre 800 et 1000 mg de sel par heure... et la je n’ai rien pris de salé depuis le petit déjeuner. Je demande aux personnes de la croix rouge s’ils ont quelque chose de salé. Non! rien! Je suis quand même surpris, mais bon la surprise ne va pas m’aider à finir la course. Je me sens vraiment mal, je m'assois. Je suis a 200/300 mètres de la marque des 40 kilomètres. Pour la première fois je pense à abandonner car j’ai du mal à rester debout. En fait ça va être simple, si lorsque je me relève je n’arrive pas a marcher droit, il est préférable d'arrêter. Bon ca y est je suis debout et ça repart... en marchant biensur, je suis toujours à la recherche de quelque chose de salé. Je demande a un coureur qui me passe une barre de céréale qui contient un peu de sel, super ! Je la grignote tout doucement mais j’ai du mal à déglutir. je suis vraiment dans un sale état. Je pense près d’un parking de camping cars, un groupe mange sous une tente. Je les interpelle “Bonjour! Vous n’auriez pas quelque chose de salé”, ils me regardent d’un drôle d’oeil et me donne.... une part de pizza. Yeah ! Super! J’essaie d’en manger une bouchée, ca me donne envie de vomir, je commence donc par lécher la pizza pour prendre un peu de sel. Ca fait le plus grand bien. Cela fait plus de 4h que ne mange que des choses sucrées, et ce petit goût salé me fait vraiment du bien. J’arrive petit a petit a manger des morceaux plus grands. Il ne me reste moins de 2km a faire. Bon aller on va finir en courant... Aie Aie. Impossible j’ai trop mal aux jambes. Ahhh lala, je ne suis vraiment pas bon. Je sais que Virginie doit commencer à s'inquiéter. Bon me voici sur les quais, a moins d’un kilomètre de l’arrivée, ça fait du bien. Une personne me double et me dit “A vraiment on a pas de quoi être fier”, je suis surpris, et lui répond “moi je suis quand même fier de finir, et en plus nous on fini sous le soleil.” Il est vrai que finir les 5/7 derniers kilomètres en marchant c’est pas top, mais après tout nous sommes en train de terminer un marathon ce n’est pas rien.
La ligne d’arrivée n’arrive pas, et oui il faut faire tout le tour du port. Mais enfin la voila, des larmes de joie me montent aux yeux. Non pas que je soit particulièrement content de ma performance, mais juste content de finir. Je finis donc en 4h50mn. Vraiment pas bon, j’ai terminé mon précèdent et premier marathon en 3h46, et celui de mon Ironman en 4h53 donc pas de quoi être fier... sur le coté performance mais content d’avoir eu le mental pour finir.
Après avoir retrouvé Virginie, Céline, qui a fini en 3h55, bravo!, et Philippe je peux enfin manger à ma faim et “analyser” cette course. Voici le résultat de cette analyse, qui va me permettre de faire mieux la prochaine fois:
perdre du poids: il est vraiment important que je perde au moins 8/10kg. je suis encore a 93kg c’est vraiment trop.
faire des entraînement plus longs: j’ai essayé de preparer le marathon en n’excedant pas les 25km lors d’une sortie. Il faut que je fasse une sortir a 30km ou plus
mieux me nourrir pendant la course: soupes, ou pastilles de sel: voila ce qu’il me faut.
Surtout que ce demi échec, n’a en rien attaqué mon moral pour l’année prochaine, voici quelques un des mes objectifs: 1 ou 2 semi-marathons, 2 semi ironmans, 1 marathon (La Rochelle) et un 56km (Raid du Golfe)....
Voici donc un tableau récapitulatif de cette course:
5km | 00:28:58 |
10km | 00:56:30 |
15km | 01:24:16: |
Semi | 01:58:11 |
25km | 02:20:25 |
30km | 02:57:04 |
35km | 03:39:17 |
Arrivée | 04:50:13 |
Monday, November 9, 2009
Compte Rendu: Les foulées Vertaviennes
Compte Rendu: Les 20kms de Paris 2009
Après une trop courte nuit me voila en short, avec François, dans le métro, je ne suis pas seul. La "transhumance" des coureurs dans paris, cet événement arrive au moins trois fois par an : le semi-marathon (mars), le marathon (avril), les 20 kilomètres (octobre). L'avantage c'est qu'au moins je sais ou aller, je me laisse porter par le flot de sportifs. Je me sens fatigué, pas assez dormi, une rhume que je traîne depuis quelques jours, qui sait, c'est peut être le signe que je suis bien affûte j'en doute :) -
Me voici enfin sur la ligne de départ, au pied de la Tour Eiffel, que de monde! Ça y est ça commence... tout doucement, trop de monde pour courir, même trottiner, je pars donc en marchant parmi les sac poubelles et autres vêtements utilisés par les coureurs pour se réchauffer... Je traverse la Seine, impossible de profiter du panorama, il faut vraiment faire attention à l'endroit où l'on pose ses pieds. Petit à petit, j'arrive à allonger ma foulée et prendre de la vitesse. Ca ne dure pas très longtemps, chaque virage, carrefour est difficile.
Les 2/3 premiers kilomètres ne sont pas très agréables, simplement a cause du monde, mais la vague arrive doucement mais sûrement dans le bois de Boulogne, par une avenue très large. Très sympa! Je me trouve un lièvre, que je vais suivre pendant toute la traversée du bois. Cette personne m'aide à rester concentré sur ma foulée sans trop me préoccuper du "slalom". Je rentre de nouvean dans Paris, la c'est dur car pour dépendre sur les quais de Seine, la voie se resserre, il faut marcher.. Dur dur ! Je n'aime vraiment pas changer de rythme. Nous voici maintenant sur les Quais, un peu plus d'espace, mais pas assez, une femme se prend les pieds sur le trottoir et chute... Quelques personnes s'arrêtent pour l'aider... Le groupe arrive maintenant dans les tunnels le long des quais, sous les tunnels des coureurs chantent/crient, c'est motivant, j'accélère, tout au moins essaie d'accélérer. Je vois de l'autre coté de la Seine des personnes sur le retour... hmm Il reste encore pas mal de kilomètres a courir. Mais ça avance doucement. La traversée de la seine par le pont Royal fait du bien, il ne reste que 3 kilomètres à courir. J'essaie d'accélerer mais une nouvelle fois il faut slalomer entre les personnes pour le faire, c'est vraiment trop fatigant. J'aime courir dans ma bulle sans trop me concentrer sur ce qui est autour, courir de façon "automatique". Ce qui me fait penser à autre chose, l'envie de courir un long trail (30+km c'est déjà assez pour moi), il faut lorsqu'on courre sur chemin faire attention à chaque pas, ce qui est "incompatible", me semble-t-il, avec la course automatique... On verra cela au moment opportun, pour l'instant il faut que je me concentre sur le "finish". Je commence à vraiment être fatigué. Cette course me semble beaucoup plus dure que'Auray-Vannes que j'ai fait un mois auparavant.
Et voila la ligne d'arrivée: 1h49mn sur mon chrono, 2h00 sur l'horloge officielle. Wow ! Il m'a fallu 11mn pour franchir la ligne de départ, pas étonnant nous étions 27 000 inscrits.
Content de terminer la course, Francois termine 40secondes derrière moi. Arrgh j'aurais aimé faire mieux. Patrice finis sous les 2 heures très content. Je pense également à Benjamin qui doit être très déçu de n'avoir pu participer à cette course. Mais ce n'est que partie remise!
Rendez vous lors de ma prochaine course en Novembre!
Sunday, October 18, 2009
Septembre 2009: Analyse
- Tout simplement car il ne faut pas que je lâche! Les jours sont plus courts, la température baisse, il est donc plus "difficile" de trouver la motivation pour sortir.
Tout compte fait, ce mois c'est plutôt bien passé "sportivement", le semi marathon Auray-Vannes en milieu de mois (13 Septembre) m'a permis de rester concentré. J'ai également repris la natation le 14 septembre.
Voici le résumé du mois de septembre 2009:
Total:
- 277.5 km
- 21h56mn
- 23 Séances
En course à pied:
- 16 séances
- 168.4 km
- 16h00
En vélo:
- 4 séances (c'est peu...)
- 105km
- 4h20mn
- Vraiment rien d'exceptionnel... On verra ca après mon nouvel objectif: Le Marathon de La Rochelle
En Natation:
- 3 séances (peu mais j'ai beaucoup voyagé ce mois ci, donc pas d'accès à la piscine)
- 1h40mn
- 4km ou plus... je n'ai pas gardé trace de la distance. Pour le moment c'est la reprise. (beaucoup d'excercices techniques)
Thursday, October 1, 2009
Compte Rendu du semi marathon Auray-Vannes 2009
L’avant course
Nous voici, Virginie et moi à Vannes, le samedi 12 septembre. Une petite chambre d’hotel dans une zone d’activités, pas de quoi faire rêver. En revanche nous avons bien profité de cette journée, en commençant par déjeuner: hmm des pates! Rien de tel avant une course. Après le déjeuner, nous profitons de notre temps libre pour regarder l’exposition photographique de Vannes. Des photos de marins et familles de marins exposées sur le port et sous les remparts de la vieille ville. Une belle exposition, je vous la conseille!
Bon il est temps maintenant d’aller chercher mon dossard. Le village expo est grand, ca change du semi Dol-Combourg qui est une petite course. J’aime cette ambiance, des sportifs, partout, de la musique, et des stands qui présentent les prochaines courses importantes: Marathon de la Rochelle, Vannes, 20KM de Paris, Raid du Golfe, ... Me voila donc avec mon dossard numéro : 5410.
L’après midi est passée très rapidement, nous voila maintenant chez François et Karine, avec qui nous allons partager le dîner, qui est principalement constitué, comme vous pouvez vous en douter de pâtes. François est un collègue de travail qui vit à coté de Vannes et qui participe également au semi-marathon. Nous entamons la discussion sur la course, notre préparation, état, etc etc, très classique pour une veille de course. François souhaite terminer en 1h45, ahhh zut moi qui espère faire moins que lui ca va etre dur... Je ne suis pas capable de courir en dessous de 1h50 ça je le sais! Compte tenu de mon niveau, même au pic de ma forme, je ne coure pas pour le classement, mais uniquement pour essayer d’améliorer mes performances à chaque événement, malgré tout, lorsque je participe a une course avec des amis je ne peux pas m'empêcher d’essayer de faire mieux qu’eux... lorsque cela me semble possible biensur. Bon on verra ce demain !
Nous terminons le diner un peu trop tard, mais ce n’est pas très grave puisque le semi marathon ne commence qu’a 15h. C’est une première pour moi, car jusqu’ici toutes les courses que j’ai faites ont eu lieu le matin. Il a fait très beau et chaud, avec du vent ce samedi; si le temps est identique pour la course, ce qui est prévu, il va falloir faire attention a bien s’hydrater (le vent accélérant l’évaporation de la sueur sur la peau et donc la déshydratation).
Dimanche matin, après une bonne nuit de sommeil, Vriginie et moi, nous promenons une nouvelle fois dans le centre ville, et sur le port. J’aime beaucoup cette ville, en fait j’aime beaucoup les villes de taille moyenne et tournées vers la mer: Saint Malo, La Rochelle, Cherbourg, ... Pour le déjeuner d’avant course, nous prenons rendez vous avec Patrice, un autre collègue qui est venu courir le 10km. Nous nous retrouvons donc avec Patrice et Isabelle, dans le “centre ville” d’Arradon. Impossible de trouver un endroit ou manger des pâtes ou équivalent. Nous choisissons don une crêperie, je suis breton ! Un galette complète (Jambon, Oeuf, Fromage pour les incultes), ne peut pas me faire de mal. (Je ne vous cache pas que malgré tout ça ne me rassure pas de partir avec une galette dans le vendre... un peu gras quand même). Le dejeuner est très agréable même si je commence à me “concentrer” sur la course, mon objectif est de finir sous les 2h, et idéalement sous 1h55... Loin de mon record personnel, mais bon, je me suis laisser aller pendant 3 ans sans rien faire, la reprise est difficile et lente...
Après le repas, nous souhaitons une bonne course à Patrice, ce 10km fait partie de sa préparation pour les 20km de Paris, qui ont lieu le 11 octobre prochain. Nous voila dans la voiture pour rejoindre Auray et la zone de départ. Je reste assez silencieux, probablement pas très agréable pour Virginie mais c’est plus fort que moi. Il n’y a pas d’enjeu mais malgré tout je n’arrive pas à rester “cool”, c’est toujours comme ça avant les courses. Difficile à expliquer, mais je suis loin d'être le seul comme dans cet état, il suffit de voir les personnes dans les zones de départ des courses.
Le Départ
L’attente se fait maintenant un peu longue, il fait chaud, je dois commencer a m’échauffer. Virginie m’embrasse, me donne rendez vous sur la course et surtout à l’arrivée. Ca y est je suis seul, dans ma bulle, je ne vois pas Francois... Difficile de trouver quelqu’un dans une foule de 5000 personnes. Le départ du semi en roller est donné, puis les athlètes en fauteuil... ca va être “mon” tour. Il y a plusieurs “Pacer”, ces coureurs qui portent un drapeau ou ballon avec le temps de course 2h10,2h00, 1h45, 1h30... très pratique pour ne pas avoir a se préoccupé du rythme de course et des temps de passage, il suffit de les suivre! Comme je l’ai dit précédemment, je pense pouvoir faire mieux que 2h mais pas 1h45. Je me positionne donc entre les deux. Je discute un peu avec mes voisins, notamment un coureur qui me demande ce que j’ai sur ma chaussure. Mon capteur Polar S3, je lui montre que j’ai également le capteur GPS et le cardio: mon nom est Robocop! J’aime les gadgets, ca ne me fait pas courir plus vite mais ca me fait plaisir.
Boom ! Ca y est nous sommes partis!
La course
Le départ est vraiment très impressionnant, nous démarrons par une petite cote, ce qui permet de voir la marée humaine avancée doucement. Il me faut à peu près 2/3 minutes pour franchir, en marchant, la ligne de départ. Il est difficile de courir car il y a vraiment beaucoup de monde, je préfère marcher/trottiner plutot que me retrouver parterre en me prenant les pieds dans ceux d’un autre coureur. Ca y est il y a un peu plus de place, je peux enfin courir a mon rythme.
Pour l’instant je ne profite pas vraiment du “paysage” je reste concentre sur mon souffle, ma cadence de course mais aussi et surtout sur les participants qui m’entourent, et notamment les coureurs “boule de flipper” qui slaloment à toute vitesse entre les gens pour remonter le groupe. Le premier kilomètre se passe tres bien, la vitesse est un peu rapide (XXXXXX) comme toujours, mais je me sens bien. Je me cale sur un rythme en attendant la première bosse, à Baden, avec un peu d'appréhension. Ca y est, j’ai pris mon rythme et peut commencer à “apprécier” la course, le cadre est vraiment superbe, me voici sur le pont du “Bono”.
La première difficulté est la devant moi, ouhhla, c’est une “vraie” bosse. Je n’arrive pas a voir le sommet, mais la pente est bien raide. Je contrôle rapidement mon rythme cardiaque, ça va. Ca monte, je réduit la vitesse, la taille de mes foulées, tout en essayant de garder une cadence élevée; je tire bien sur mes bras. Il y a beaucoup de spectateurs, un groupe de musique bretonne. C’est clair le fait d’avoir plein de monde autour de soi ca motive. Je double quelques personnes, mais surtout je me fais pas mal doubler par des personnes qui montent à fond. De la frime ou de la forme? Personnellement je préfère toujours, comme en vélo, ne pas pousser trop dans les montées, et profiter des descentes pour me reposer tout en accélérant. Il faut rester “en dedans”, car la route est encore longue.
Je continue mon petit bonhomme de chemin, doucement, autour de 5:10/5:20 minutes par kilomètres. Je me sens bien, mais il fait vraiment chaud! Je ne vais pas me plaindre du beau temps, je “souffre” trop du mauvais temps breton depuis mon retour de Californie. Je coure donc avec une bouteille d’eau la main, que je prends a chaque ravitaillement, et lorsque c’est possible je renverse le reste de la bouteille sur la tête, les épaules...
Le 15ème kilomètre arrive, c’est a partir de la que je vais “essayer” d'accélérer, je ne sais pas trop si je vais pouvoir le faire car les kilomètres 12/13 sont assez durs. Il y d’autres cotes à venir dont une relativement longue, qui se trouve après une longue descente. Ca y est la longe descente arrive, j'accélère et arrive a courir autour de 4:30/4:
40 minutes par kilomètres. Je double pas mal de gens, c’est motivant! Mais je ne sais pas si je vais réussir à rester devant pendant la montée. Je suis vraiment content de cette longue descente et du rythme que j’ai réussi a garder. Voici la dernière cote “officielle” - car les faux plats ne sont souvent pas pris en compte dans les descriptions de courses-. Je ralenti, et la ca fait mal, cette cote est vraiment dur, je sens la fatigue dans les jambes, les cuisses et mollets me brûlent. “Elle est longue cette p*t*in de cote!”, je me force à “sourire” , c’est ma méthode pour oublier la douleur. Nous quittons la route principale pour une route plus petite, qui monte plus durement. Et la c’est vraiment très très dur. Ca y est la dernière difficulté est passée. Maintenant c’est “facile” :)
Il y a plein de monde sur le bord de la route, quel plaisir de voir autant de monde. Il ne me reste que 2 ou 3 kilomètres a faire, je viens d’apercevoir Virginie sur le bord, ça me redonne un coup de fouet.... Et j’en ai bien besoin car les derniers 1500 mètres sont en faux plat montant. J’arrive enfin sur le stade! J’aime les arrivées sur les stades, je trouve ça amusant de faire un tour de piste avant la ligne. Ca y est je franchis la ligne, j’ai couru le semi, selon mon propre chronométrage en 1h53mn05s, soit 5:20 mn/km. Objectif atteint! Je m’étais fixé de finir sous les 2h, et idéalement entre 1h50 et 1h55, ce qui est fait.
Maintenant il me faut me reposer et préparer la prochaine course: les 20 km de Paris le 11 octobre. Je vais essayer d’améliorer un peu ma vitesse par exemple 5:10 mn/km.
A très bientot.
Tuesday, September 29, 2009
Vive la province!
Cette semaine je passe 2 jours sur Paris, je loge dans le 15eme, vers le metro Vaugirard, donc un quartier assez sympathique malgre tout. Ce matin après une conference telephonique avec mon boss Benjamin, qui est maintenant installe a San Francisco (Le veinard!) je pars courir.
J'ai decide d'aller dans le parc Susanne Lenglen vers Balard. En partant de Vaugirard, il m'a fallu environ 15mn pour rejoindre le parc: rue de Vaugirard, marechaux, puis balard. Cette partie de la sortie n'etait vraiment pas agreable, meme a 6:30 du matin, il y a plein de voitures, l'air n'est pas tres agreable. Bon me voici dans le parc, je fais deux tours "tranquilou". C'est un peu mieux mais pas top. Il y a pas mal d'autres coureurs (8/10); personnel ne se salue, meme pas un sourire. Je rentre doucement a Vaugirard.
Ahhhh vraiment rien a voir avec mes sorties dans le vignoble muscadet: le cadre, l'air frais, et la gentillesse des gens... Je suis vraiment un rat des champs!
Resume de la sortie:
- 53:13 mn
- 9.15 km
- 139 bpm
Demain: course a pied et natation.
Thursday, September 10, 2009
Born To Run
Un prochaine lecture probablement.
Quelques trucs:
- http://www.barefootrunner.com/2009/03/review-vibram-fivefingers-classic/
- http://www.barefootrunner.com/
Semi Auray-Vannes J-3
Lundi
Une journée de repos, j'en profite pour aller faire un ballade en vélo en me concentrant sur la cadence. Le but est simple : améliorer ma technique de pédalag, mais également travailler sur ma "concentration".
- 37.5 km
- 1h22mn
- 122 bpm
- 95 rpm
L'après midi Virginie et moi sortons en vélo pour une petite balade en velo 25km très facile.
Mardi
Journée de repos.
Mercredi
Ce soir je cours avec Michael, un voisin triathlete. Bon j'appréhende un peu, il semble vraiment taillé pour la course à pied. On part... oulah! Ca part vite, bon aller pour être certain de controler un peu le rythme sans exploser, je décide de faire tout le parcours en discutant... Bon aller c'est parti. Un peu dur, est autour de 5mn/km, bon j'arrive a tenir mais autour du 7eme kilomètre c'est un peu dur, je demande à ralentir un peu... Dur de terminer, mais cela fait du bien de pousser un peu plus que d'habitude. Je suis satisfait de voir que la moyenne est pas trop mal 11.9km/h sur 9km... J'espere tenir le 12 km/h (voir plus) lors de mon prochain 10km (probablement en novembre)
- 45:37mn
- 9.08 km
- 156 bpm (oulah j'ai un peu poussé)
Vraiment content de cette sortie...
Jeudi
Peu de temps aujourd'hui, des réunions téléphoniques, et quelques bricoles perso m'empeche de faire une sortie longue. Je pars donc courir pendant l'heure du déjeuner. Ahhh vraiment c'est tres agreable de courir dans les vignes sous un ciel sans nuage.
- 35:30mn
- 6.5km
- 138 bpm
- 5:31 mn/km
Encore un belle journée, à la fois professionnellement et sportivement.
A oui, j'oubliais j'ai reçu ma carte piscine, je vais pouvoir retourner dans l'eau apres 2 ans ca va me faire tout drole. On verra ca la semaine prochaine si mon planning le permet.
Tuesday, September 8, 2009
Il fait trop chaud pour travailler... heu non dormir!
Il en faut peu pour m'empecher de dormir:
- pas de sport: donc pas de fatigue physique
- une journée de conseil "intense" : donc des questions en suspend pour le taf
- une nuit très chaude : donc impossible de dormir!
Avez vous une recette miracle pour dormir? J'hésite à aller courir en pleine nuit, j'ai déja fait des entraînements a 4 ou 5h du mat... Je vais donc rester tranquillement derrière mon écran, et garder les entraînements de nuit pour plus tard.
J'éspère simplement que je ne serais pas top cassé demain, sinon il reste toujours la sieste, 20 à 30mn de sommeil en milieu de journée et me voila en pleine forme pour le reste de la journée....
A demain sur la route! et sur le Net!
Sunday, September 6, 2009
Un Mariage et Quatre Entrainements
- le mariage avec Virginie le samedi 5 août, donc le sport n'est par la priorité cette semaine. Voici un album photos pour ceux que ça intéresse.
Lundi 31 aout
Une petite sortie à pied, 5km/30mn. Je sens la fatigue des deux dernières semaines. Ca tombe bien cette semaine j'ai décide de faire une semaine 'facile'. En gros je vais essayer de reprendre le rythme 'classique' des entraînements pour le long, 3 semaines avec du volume, 1 semaine facile.
J'ai profité de cette sortie pour étalonner mon nouveau capteur Polar S3.
Résumé de la sortie:
- 27 mn
- 5 km
- 132 bpm
Mardi 1er septembre
Le matin
Une autre sortie à pied, la forme revient doucement. L'accéléromètre est vraiment pratique pour suivre le vitesse instantanée. Je ne vais pas trop l'utiliser dans les mois qui viennent, car je ne vais travailler ma vitesse qu'une fois les 20km de Paris terminés, et digérés. L'objectif pour cette années est bien la reprise, peut importe les performances, mais aussi avec 3 semi-marathons en 3 mois il faut faire attention à ne pas se blesser, il est donc capital de ne pas trop pousser. Pas d'intensité; uniquement (ou presque) de l'endurance. En plus l'endurance me permet de perdre du poids.
Résumé de la sortie:
- 41:45 mn
- 7.05km
- 132 bpm
- 5:56 mn/km
- 84 foulées par minute
- 100cm de foulée
- Indice de course à pied: 64 (voir l'article en anglais de Polar sur le sujet )
Le soir
Hmm dure journée de travail, et un ordinateur qui me lâche, je ne peux que ressortir pour une courte ballade en vélo histoire de me vider la tête. Ma sortie a été course, à basse intensité, mais très agréable.
- 41:26 mn
- 20.28km
- 125 bpm
- 29.37 km/h pas mal sachant que je n'ai vraiment pas poussé.
Mercredi 2 septembre
Tot le matin me voici de nouveau les chaussures de running aux pieds. Une belle sortie:
- 49:55 mn
- 9.69 km
- 147 bpm
- 5:09 mn/km hmm il est vrai que je me sens bien, mais ça me parait quand même un peu rapide. Je vais re-calibrer mon S3.
Les sensations sont bonnes... C'est vraiment sympa de commencer la journée de travail en ayant déjà pris du temps 100% loisir. Ca me rappelle un peu les bons moments de mon entraînement pour l'Ironman. A cette époque j'allais nager le matin de 5h'45 à 6h45, et de temps en temps j'allais même en vélo au bureau. Ce qui me faisait commencer la journée de travail avec 1 à 2 heures de sports. Oui la journée est longue ensuite (physiquement je veux dire) mais il suffit de pouvoir s'assoupir 15 a 30mn pour tenir sans difficulté. Et je ne vous cache pas qu'à cette époque je ne faisais pas de vieux os: un entraînement le soir de 18h30 a 19h30/20h... et au lit à 21h/21h30. Un peu extreme peut être mais je suis quelqu'un de plutôt matinal; donc pas de souci. J'aimerais pouvoir nager le matin en fait, bien plus agréable que la course à pied.
Jeudi 3 Septembre
Une journée de travail sur Paris, mais aussi une journée off pour training. Cette journée me fait un plus grand bien; car j'ai du me lever très tot (3h) pour travailler sur un projet avec l'équipe vietnamienne.
Vendredi 4 Septembre
Une sortie matinale de nouveau, le soleil n'est pas encore levé, il est 6h20... Un fruit, un verre de jus de fruit, et une tartine, et hop je suis prêt à courir. Il est certain que la journée de repos d'hier m'a fait le plus grand bien. Je me sens très bien et ca se voit dans le résultat:
- 1h01
- 10.5 km
- 136 bpm
- 5:49 mn/km (en espérant que le calibrage est bon maintenant :) )
- 85 foulées par mn 100cm par foulée
- Indice de Course Polar : 65
Bon la course à pied s'est bien passée; la journée est loin d'être finie, car il faut maintenant profiter de cette journée de vacances pour préparer avec Virginie le mariage: monter le Barnum, aller chercher les plats chez le traiteur, ... etc etc. Nous nous couchons à minuit; exténués. Mais demain c'est le grand jour.
Samedi 5 Septembre
Jour du mariage, pas de sport, mais une très très belle journée; et une trèstrès belle mariée!
Dimanche 6 Septembre
La journée du long! Tout d'abord, je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont aidé à démonter le barnum, ranger le mobilier de location, car cela me permet d'avoir une journée tranquille ce dimanche: Famille et Sport (et un peu d'informatique... quand même!).
Nous sommes à une semaine du Semi Marathon Auray Vannes, il est important de faire une derniere sortie longue avant la course. Me voila parti pour 15 km dans le marais de Goulaine. Une sortie une fois de plus sous le soleil, 2009 est vraiment une belle année: un beau printemps et un été sublime! Comme toute la semaine, bonnes sensations et jambes.
Résumé de la sortie:
- 1h22mn
- 14.8 km
- 148 bpm
- 5:32 mn/km
- 84 foulées par mn / 110 cm
- Indice de Course Polar : 61
Voici le parcours de ma sortie longue de la semaine :
[googlemaps http://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&msa=0&ll=47.192246,-1.370282&spn=0.095565,0.154324&t=p&msid=117492966814354167358.000472ec05ef797ab120f&output=embed&width=410&h=610&z=13]
http://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&msa=0&ll=47.192246,-1.370282&spn=0.095565,0.154324&t=p&msid=117492966814354167358.000472ec05ef797ab120f
Sunday, August 30, 2009
Une très bonne semaine d'entrainement
Résumé de la semaine:
- 11h 09mn
- 7h 56mn de vélo
- 3h 10mn de course à pied
- 241 km
- 208.7 km de vélo
- 33.2 km de course à pied
Lundi 24 Aout
Lendemain de course, le corps est fatigué tout particulièrement les jambes et le dos (oui je suis encore en surpoids!). Je suis donc allé faire une sortie vélo en soirée, très calme, objectif: faire tourner les jambes, éliminer les toxines. "Sans" Polar, en fait je le porte mais ne le regarde pas. Je le garde juste pour garder une trace de mes entrainements.
Résumé de la sortie:
- 0h 48 mn
- 20.7 kms
- 109 bpm
Mardi 25 Aout
Mon travail m'amène à Paris, j'ai pris avec moi mes affaires de running pour partager un entraînement avec Benjamin qui prépare les 20km de Paris. Manque de chance, le planning de la journée est vraiment trop chargé, réunion dans le 18ème arrondissement, déjeuner professionnel a Saint Lazare, réunion à Levallois-Perret, pour éviter de rentrer trop tard sur Nantes, j'ai donc choisi d'annuler l'entraînement parisien, que j'ai remplacé par un entraînement sur Nantes en soirée.
Résumé de la sortie:
- 0h 45mn 41s
- 8.3 km
- 138 bpm
Une ballade très sympa! Quel plaisir de voir que ces quelques mois de remise-en forme, commencent à payer. Je ne parle pas de la performance qui est plus que médiocre, mais pas très importante pour le moment, mais bien plus de la capacité à récupérer "rapidement" des efforts accumulés.
Mercredi 26 Aout
Mercredi, je suis resté travailler sur Nantes, avec une réunion en centre ville. Après cette journée, je suis reparti faire une ballade en vélo, toujours sans pousser. Je suis allé me ballader au nord de la Chapelle Heulin: Bas Briacé, Chapelle Basse Mer, Saint Julien de Concelles.
Résumé de la sortie:
- 1h 08 12s
- 30.2 km
- 127 bpm
Jeudi 27 Aout
Cette fois je travaille sur Rennes, chez Teamlog, le midi je suis allé courir avec un des développeurs de l'équipe. Une belle sortie de 11km dans le parc de la "Base de Loisirs des Gayeulles". C'est vraiment très cool d'avoir un tel parc à coté du travail. Il y a beaucoup de joggers dans ce parc. Vivement la semaine prochaine que je coure de nouveau la bas! La personne avec qui j'ai couru fait le Ramadhan, il n'a ni bu, ni mangé pendant ou après l'entraînement, je ne sais pas comment il fait. Pour ma part j'étais affamé et ai beaucoup bu durant toute la journée.
Résumé de la sortie:
- 1h 05mn
- 10.9 km
- 141 bpm
Vendredi 28 Aout
Le soir je suis allé courir tranquillement autour du village du Landreau... Durant cette sortie, je me suis un peu perdu autour des marais de Goulaine, j'essayais, en vain, de trouver un sortie par les champs. Mais tous les champs sont entourés de très large douves. Cette petite aventure en terre inconnue a donc rallongé ma sortie de 3 kilomètres.
Résumé de la sortie:
- 1h 20mn
- 13.9 km
- 140 bpm
Cette sortie a été vraiment agréable, et j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir a courir plus longtemps que prévu, en fait ce qui m'a plu c'est d'avoir l'endurance et la capacité à adapter ma foulée/vitesse en fonction de "l'état" de ma course. Comme je ne savais pas combien de temps allait prendre mon retour vers la maison, (pas question de revenir sur mes pas!), j'ai donc ralenti, pris un rythme purement "endurance" tout en prenant énormément de plaisir, sans fatigue... Bon faut pas non plus que je frime trop, la course n'a fait que 14 km apres tout, rien d'extraordinaire :).
Samedi 29 Aout
J'ai pas mal hésité avant de sortir, car le lendemain j'ai une sortie vélo de 90km de prévu. Mais Virginie est partie jouer au tennis, et a prévu d'aller faire un cours d'aérobic, je ne pouvais donc pas rester devant mon ordinateur! Programmer ou Pédaler, là est la question! Bon je quitte mon clavier et saute sur la selle. Afin de ne pas me griller pour le lendemain, je suis parti pour une ballade très calme... Qui au bout du compte a été assez longue mais douce.
Résumé de la sortie:
- 2h 22mn
- 61.5 km
- 119 bpm (bien calme n'est-ce pas?)
Oullah! Je pense que cette sortie est un peu longue compte tenu de la sortie de dimanche...
Dimanche 30 Aout
Voila, l'objectif principal de la semaine, la sortie vélo de la Saint Louis, organisée par le club de cyclistes de Vallet. Bon lever matinal, 6h30, dur dur pour un dimanche, préparation du vélo des gourdes, et des barres de céréales. A 7h15, Michael, du TCN (Triathlon Club Nantais) passe me prendre. Il est son vélo de contre la montre, très jolie machine! On part donc en vélo vers Vallet, 8/9km... Wow! Michael est plus rapide que moi, je sens que la sortie va être plus difficile que prévu.
Ca y est, nous voila à Vallet, plein de VVTists, mais très peu de cyclo, bon aller nous sommes inscrits. En route pour le tour de 90km. Apres quelques kilomètres il est clair que je ne peux pas tenir les 30 km/h. Je demande a Michael de réduire un peu la cadence, mon amour propre en prend un coup, mais bon je sais trop ce que c'est de galérer en velo après avoir trop poussé. Ca y est notre rythme est un peu plus adapté a ma forme (26-27 km/h). Bien joué, car nous arrivons dans une section du parcours que je ne connais pas du tout durant laquelle s'enchaînent de nombreuses bosses.
Voici enfin le ravitaillement, un petit arrêt le temps de boire et discuter avec les organisateurs. Ils nous informent que 20 personnes sont sur le parcours "Cyclo", c'est peu. Tant pis pour les autres, car le parcours choisi est vraiment très bien. Nous repartons doucement, j'ai toujours un peu de mal a retrouver mon rythme après un arrêt un peu trop long.
Nous voila donc maintenant, au carrefour ou nous devons choisir entre la longue sortie (90km) ou la "courte" (60km). Je pense qu'il est préférable de prendre l'option courte. Le parcours est plat maintenant, c'est bien plus facile! Nous voila donc de retour au point de départ de la randonnée, il nous reste encore 8/9km pour revenir à La Chapelle Heulin. Sur la route du retour, j'informe Michael que je vais continuer pour faire un total de 90km, après tout c'est l'objectif initial!
Après avoir déposé Michael chez lui, je continue donc ma ballade pour ajouter quelques kilomètres au compteur, me voila de retour à la maison apres 96km. Vraiment content de cette sortie! Il me faut maintenant me concentrer sur les prochains objectifs:
- notre mariage, le 5 septembre
- le semi marathon Auray-Vannes le 13 septembre
Voici le résumé de la sortie:
- 3h 38mn
- 96.7 km
- 130 bpm
Wednesday, August 26, 2009
Vidéo: le jour après la course
Virginie et moi sommes en meilleur état puisque nous avons repris l'entraînement doucement dès le lundi, sans douleur...
Monday, August 24, 2009
Compte Rendu Semi Marathon Dol-Bretagne
Par Virginie
Voilà maintenant 3 jours que je mange des pâtes midi et soir, je n'en peux plus de cette alimentation monotone, monogoût et monocouleur.
Mais je tiens bon car le départ est proche. Nous sommes logés dans un hôtel miteux près de Combourg. Le patron nous reçoit torse nu à l'entrée de son jardin et nous avons fortement l'impression de le déranger, voir même de l'emmerder.
Malgré tout, ça fait du bien de poser les valises et de commencer à trouver ses marques dans la chambre d'hôtel.
Je suis comme les chats, je n'aime pas qu'on me change mon environnement, ni mes habitudes visuelles ou géographiques.
C'est pour cela que j'aime avoir du temps pour m'approprier l'endroit où je vais passer la nuit et où je vais faire ma toilette.
Voilà chose faite.
Nous organisons une pasta party inopinée dans la ville fortifiée de St Malo. A la base nous voulions manger du riz et des moules (ça change des féculents ! .....non ? ....ah ben tant pis alors).
Finalement après moults tergiversations auprès des différents patrons de restaurants rencontrés, nous arrivons finalement à obtenir des moules avec des pâtes (wééé, encore !!!). Heureusement les moules me remettent du baume au coeur et nous repartons le ventre rebondi et tendu comme une baudruche vers notre hôtel pouilleux (bon j'exagère, il était correct, mais étant donné son nom ("le relais de trucmush" ) et la photo sur le site je m'attendais à un charmant cottage en pleine campagne bretonne et nous nous sommes retrouvés dans un hôtel/bar/PMU en bord de nationale).
Peu importe, je tombe de sommeil et me laisse bercer par Morphée sans résistance dès que ma tête rencontre l'oreiller.
Il doit être 22 h 00 et nous avons programmé le réveil pour 6 h 00.
Le départ de la course a lieu à 9 h 30, mais il faut le temps des préparatifs (je vous passe les détails peu ragoûtants, et pis non tiens : en fait il faut prendre le temps d'aller se vider aux toilettes, car sinon la course risque d'être fort douloureuse) et surtout nous devons prendre une navette à 7 h 30 à Combourg pour nous amener à Dol.
ça y est il est l'heure, j'entends du mouvement dans l'hôtel c'est sûrement l'hôtelier qui prépare le petit déjeuner.
Je saute sur ma montre pour contrôler que je ne suis pas en retard sur le timing et m'aperçois qu'il n'est que.......... 2 h 45.
Zut, faut que je dorme si je ne veux pas compromettre la course. Aller, dors je le veux, mais tu vas dormir oui !!
5 h 53, mes yeux se rouvre tout seuls, cette fois c'est la bonne je peux me lever.
Je suis surprise tout de même d'être si peu stressée, je pense que je n'y crois tellement pas à ce semi, que j'arrive à me déconnecter un peu. En tout cas je suis super en forme.
Pas de petit déj pour les héros (le patron ne le sert qu'à 9 h 00 le dimanche) - hmmm pas de gatosport non plus - c'est pas gagné pour mettre toutes les chances de notre côté.
6 h 50 nous prenons la voiture en direction des transports Bélier qui font la navette entre Combourg et Dol.
Il fait frais ce matin, mais déjà on peut s'apercevoir que la journée sera belle et chaude. Le soleil darde au loin et quelques vapeurs terrestres dansent à l'horizon.
Je suis en short et tee-shirt avec une polaire. Mais se pose un problème. Comment faire pour ramener le pull, une fois la course entamée (le porter 2 heures minimum autour de la taille, me semble risqué). Heureusement Tugdual (qui a l'habitude des courses) a pensé à emmener des sacs poubelles.
Je m'épluche, alors, de mon moelleux cocon de chaleur pour plonger dans le froid et accessoirement dans la poubelle où j'ai pris la précaution de faire un trou pour sortir ma tête (s'agit de respirer tout de même).
je positionne mon porte gourdes autour des hanches (sinon il remonte quand je cours et ça m'ENERFFE), ainsi que mon ipod bourré de musiques dont le rythme est censé m'aider.
Je planque mes bras sous la poubelle pour marcher en direction du bus.
Il est presque plein comme un oeuf (le bus, pas le sac) mais il reste quelques places au fond (elles seront pour nous).
Au premier rang, Jésus m'inspecte de haut en bas (c'est vrai que je porte un sac poubelle avec une casquette portant l'illustre emblême de la course "Escape from Alcatraz" gagnée -la casquette par la course- par Tugdual en 2005 - peut-être pense t'il que je suis celle qui l'a gagnée). Je l'observe à mon tour. Pensez donc, Jésus redescendu parmi les mortels et présent pour mon premier semi (c'est normal, nous entretenons des relations privilégiées lui et moi, mais si, mais si !!!) je suis tout de même un peu émue.
Mais en fait en lieu et place de Jésus, ce n'est juste qu'un homme d'un certain âge, avec longues barbe et cheveux blancs. Tant pis, je prends ça pour un signe positif (tout est bon pour se motiver et garder la foi).
Une fois assise c'est à ce moment que je m'aperçois de l'odeur qui règne. Comment peut-il y avoir une odeur de sueur si forte, alors que personne n'a encore couru ? le stress des participants ? l'hygiène douteuse des participants ? je n'arrive pas à me l'expliquer. L'odeur est telle que je me mets à me renifler les aisselles discrètement car j'ai l'impression qu'elle émane de moi (ouf , heureusement non, moi je sens la violette).
En Apnée pendant 20 min, le stress ambiant m'oppresse. La pression est presque palpable et chacun se jauge. J'imagine déjà leur questionnement intérieur : "celui-là à l'air meilleur que moi, et celui-ci je n'en ferai qu'une bouchée, etc."
Je déteste ces instants qui précèdent une compétition. Je le comprends de la part d'Athlètes de haut niveau dont c'est la profession, mais nous pauvres joggers du dimanche, quelle rivalité, quelle compétition ? Pour ma part, juste celle de me dépasser, de vivre une expérience enrichissante sur le plan personnel.
Je n'ai décidément pas l'esprit de compétition. c'est d'ailleurs peut-être ça qui sent si mauvais après tout.
7 h 50 : Voilà Dol sous nos pieds, j'ai froid et j'ai super la dalle. Heureusement un bistrot est ouvert et nous accueille dans son ventre chaud. C'est un bar des sport / PMU. Nous avons donc droit à la retransmission des moments clés des matchs et aux réponses haletantes des sportifs embrumés dans leur asphyxie post effort. Sportif, au bord du désespoir d'avoir encaisser autant de buts en si peu de temps. Sportifs, à qui le reporter demande une analyse, claire, concise et détaillée (si possible avec graphique et powerpoint) et dont la question qui le taraude, qui nous taraude est la suivant : "Mais pourquoi, non de dieu, son équipe s'est vautrée avec tant de complaisance dans la fange de la médiocrité footballistique, hein, hein tu vas parler hein, tu vas parler salaud??"
Voici donc la Messe qui se déroule sous nos yeux et qui coule dans nos oreilles, telle une diarrhée de nouveau né. Cérémonie suivie religieusement par les habitués dévoués corps et âme au grattage de jeu, à la lecture du quotidien local et aux salutations dominicales et matinales de leurs homologues homo-sapiens (enfin ça y ressemble), eux aussi, échoués sur cet îlot - havre de paix dont la mégère n'a pas le droit de fouler le plancher et qui leur assure quelques heures de tranquillité virile-
mais je m'égare.
Le bistrotier est bonhomme est nous sert de larges tartines de baguettes fraîche accompagnées de chocolat au lait fumant.
Ce repas me réchauffe le coeur et l'âme et je suis maintenant plus encline à trouver grâce à nos voisins (ah ben non, décidément pas).
Le soleil pointe timidement ses rayons sur la place et maintenant, telle une fourmilière excitée, les compétiteurs sillonnent à menues foulées et en tout sens les abords du bistrot.
Il est temps de se lever et d'aller se mêler à cette étrange secte.
Toujours habillée de mon sac poubelle, cette fois-ci je me réchauffe très rapidement car le noir de mon habit concentre la chaleur sur moi.
Cela me ravigote et nous partons pour un petit footing d'échauffement.
Après 800 mètres, nous décidons d'attendre le vrai top départ du footing d'échauffement de 2 kms qui doit nous amener à la ligne de départ.
Déjà les coureurs se regroupent et toujours cette tension, cette électricité dans l'air qui m'insupporte. Je décide de l'ignorer et surtout je la combat intérieurement pour qu'elle ne m'atteigne pas.
ça y est le jogging est lancé. Pfff, mais qu'est-ce qu'ils leur prend à tous, sont malades ? ils partent comme des bombes. j'ai envie de leur crier "eh oh c'est pas la course, ralentissez !!". Bon finalement, je préfère ralentir moi-même (déjà une pointe de côté, bande de barjots). et je trotinne tristement vers le départ.
Tristement car je ne me sens pas au niveau, et que j'en ai marre que chaque fois les gens de mon niveau n'ose pas s'inscrire à ce genre d'événements. Je me sens bien seule.
Je décide de me mettre en queue de peloton pour ne pas gêner les super-coureurs et aussi pour ne pas me faire piétinée ou bousculée.
9 h 34 : le départ est lancé et tels de petits spermatozoïdes à la conquête de l'ovule roi, nous flagellons à brides rabattues en direction de Combourg.
Nous voilà sur la première bosse du parcours (et des bosses il y en aura).
Mais voilà il faut tenir 21 kms, donc hors de question pour moi de démarrer sur des chapeaux de roues. Voilà que la voiture balaie nous pousse presque comme une pelle ramasserait les miettes restées après un bon repas.
Le bruit du moteur me gêne et je décide d'accélérer un peu pour ne plus l'entendre.
Chemin faisant, j'aperçois en face de moi, quelques personnes qui semblent susceptibles d'être des compagnons de route, mais surtout des lièvres, des meneurs d'allure.
J'en prends deux dans ma ligne de mire et je m'accroche à leur baskets.
3 kms de courrus et déjà l'écart se creuse avec les tous derniers (c'est déjà ça de pris).
4 kms : et je vois un abandon, sûrement un problème physique, l'homme se masse la cuisse - quel dommage - je me sens triste pour lui.
les kilomètres s'enchaînent et les côtes aussi, je me sens bien musculairement, mais par contre le souffle me manque un peu, je ne suis pas aussi à l'aise qu'en entraînement. Il faut dire que je pousse un peu mon petit moteur. A vrai dire je veux réussir une performance et cela malgré les côtes.
Je décide d'attaquer psychologiquement mes partenaires en les doublant dans les côtes. J'apprendrais un peu plus tard, que ça a énervé Tugdual, qui avait peur que j'épuise mes réserves avant la fin.
6ème kilomètre : il me propose de mener mon allure, apparemment je suis un peu chien fou fou et ma vitesse n'est pas constante (il est vrai que je fais comme en entraînement, je m'amuse à courir plus vite et après je me repose en trottinant).
Voilà que Tugdual donne le tempo de nos foulées - on aura tout vu, lui qui ne sait pas danser et qui me donne des cours de rythmes à moi l'ex-danseuse - mais je dois admettre que sa technique m'aide à économiser de l'énergie. Energie qui me sera nécessaire en bout de course.
8ème kilomètre : mince : envie de pipi. Pourtant j'ai fait en sorte de ne pas trop boire avant le départ, mais malgré tout, il faut que je m'hydrate pendant la course, d'autant plus que le temps est au beau fixe et que ça cogne dur maintenant.
Tant pis, je prends le parti de me retenir car les autres concurrents ne sont pas si loin et que je ne veux pas perdre une minute et puis j'ai pas envie de leur montrer mes fesses et s'il le faut vraiment, je préfère me pisser dessus que de m'arrêter.
Je mange quelques Jelly Bean, car mon estomac sonne creux et je sais que si je l'ignore les crampes et maux de ventre à me scier en deux ne sont pas loin.
Mais la digestion n'est pas mon fort pendant l'effort. Des bulles de gaz parcours mes entrailles et bloque mon diaphragme. Voilà la pointe de côté qui montre le bout de son nez.
Nous sommes au 9ème kilomètre et je sors mon arme secrète anti point de côté.
Je dégrafe ma ceinture porte gourde, la positionne à l'endroit douloureux et je la serre à mort.
Voilà mon ventre maintenu et la douleur s'assourdit.
Je reprends du poil de la bête et continue à mouliner mes jambes en calquant mon pas sur celui de mon compagnon.
Quelques ravitaillements plus loin je regarde mon GPS et m'aperçois que nous avons fait 12 kms (plus de la moitié, ça me ragaillardi) et en plus je n'ai pas de douleurs musculaire ou tendineuse (pas de syndrome de l'essuie glace en vue, merci à mon podologue et mes semelles magiques).
Toujours dans ma ligne de mire les deux phares du début, mais je commence à m'impatienter et surgit au fond de mon ipod, le fameux "Eye of the Tiger".
Je pense à Rocky, à Adrian et des ailes me poussent dans le dos (je sais que c'est complètement ringard cette musique mais j'y peux rien, ça me donne envie de me battre : Adriaaaaaaaaaaane). J'augmente la vitesse et double mes deux petits lièvres en l'occurrence (une mamie et un papy : il n'y a pas de petites victoires).
2 autres groupes me font de l'oeil : un couple qui a eu le culot de nous doubler au 8ème kilomètres (ça m'a nargué et j'ai l'esprit de revanche) et une famille composée de 2 filles et des parents.
Ils sont maintenant éclatés et une des filles ainsi que la mère me semble accuser des traits de fatigue.
Hé hé, moi je me sens encore en forme et il faut que je les rattrape.
Tel un cheval pressé, je piaffe lorsque Tugdual me stoppe dans mon élan. Il reste encore 7 kms à parcourir et ce n'est pas gagné. Le mur m'attend peut-être dans 2-3 kms si je ne me contiens pas.
Frustrée, je fais contre mauvais fortune, bonne figure et écoute la voix de la sagesse.
Il me promet qu'après le 15ème kilomètre j'aurai le droit d'accélérer.
Bon je fais la fiérote mais il faut dire que je sens bien qu'il ne faut pas non plus que la course s'éternise car mes mollets commencent à se durcir (satanées côtes et faux plats qui jalonnent ce foutu parcours de dingues).
14 kms et cela fait déjà 1 h 24 que je courre. Je suis déjà fière de moi, car j'ai mis 4 min de moins par rapport à mon meilleur entraînement - je me dis en mon for intérieur, il faut que tu tiennes, tu ne lâches rien, t'es une grimpeuse, putain de côte je serais plus forte que toi -
Voilà nos amis (le couple) qui donnent des signes de faiblesse, la femme s'arrête un peu avant le ravitaillement et a du mal à repartir, son mari est en super forme, mais il est là pour l'aider. Moi j'ose même pas m'imaginer m'arrêter pour me ravitailler, je prends les quartiers d'orange et les abricots secs à la volée, car si je stoppe ne serait-ce qu'un instant, mes jambes vont se transformer en pierre et je ne pourrais plus les soulever.
15-18ème kilomètres : j'ai mal au ventre, non pas la diarrhée ! Je sers les mâchoires et interdit formellement à mon corps de m'importuner de la sorte. ça fonctionne, les coliques s'estompent, je reprends confiance, nous voyons le clocher de Combourg à l'horizon. Je sens mes forces s'amenuiser trop rapidement. Je décide de donner un bon coup d'accélérateur, car il faut que j'arrive très très prochainement avant de craquer.
Vivement le 19ème kilomètre car c'est la dernière côte et elle n'est pas petite.
Nous avons enfin mis de la distance avec les personnes que nous avons doublées mais nous voilà maintenant seuls pour terminer.
Nous empruntons un bras de chemin sur une nationale et les barrières nous interdisent le bitume, il faut courir sur l'herbe en côte. J'ai l'impression que mes pieds avancent dans un plat de semoule. je n'arrive plus à rebondir, à les soulever, je lutte, je n'ai jamais été aussi loin.
Voilà le panneau Combourg, mais mon cerveau manque d'oxygène et je n'arrive pas à interpréter ce que je lis, Tugdual vient à ma rescousse et m'indique la direction.
Je sers les points, le ventre, la machoire, c'est ma volonté maintenant qui me guide.
Bien m'en a pris de l'écouter toute à l'heure et de ne pas dépenser inutilement mes précieuses calories. C'est maintenant que la course se joue et c'est dur, car je n'ai plus d'énergie.
Nous voilà au 20 ème kilomètre, je passe les transports Bélier qui ce matin nous avaient emmenés (dans ma tête c'est une première victoire, nous sommes revenus au point de départ).
Il reste 1, 1 km. Je n'y arriverai pas, le souffle me manque, mes jambes ne répondent plus, j'ai mal dans ma chair, dans mon ventre, dans ma tête, dans ma poitrine, mes poumons sont en feu (je fais un peu d'asthme à l'effort). Je tousse et penche la tête : qu'on m'abatte !!
Un organisateur me fait signe et me montre 3 doigts, j'ai peur de comprendre : resterait-il 300 mètres. Mais c'est rien 300 mètres, et j'ai l'impression qu'il me demande de faire 300 kilomètres.
C'est trop loin, c'est trop dur. Heureusement nous sommes en centre ville et il y a du monde. 2 petits enfants nous tendent la main pour qu'on la claque au passage.
Je m'essuie subrepticement dans mon tee-shirt trempé et tapote la main de chacun.
Des gens nous encourage, je monte le son de la musique, c'est elle qui me maintient debout, j'écoute propellerhead, les sons répétitifs accompagnent la répétition des foulées.
reste 100 mètres et je vois s'élever devant moi une dernière bosse, une bosse que je n'avais pas imaginée, une énième et ultime montée qui fini d'achever mon moral.
Je m'écris : "Putain encore une côte" - je crois que si à ce moment l'organisateur de la course avait été près de moi, je l'aurais mordu au sang.
Je vois le panneau 50 mètres et j'entends les hauts parleurs, je coupe le son.
50 mètres qui en paraissent 500. J'essaie de courir plus vite - plus vite je cours, plus vite la douleur cessera.
Le commentateur annonce mon numéro de dossard et mon nom et bien sûr se trompe dans la prononciation. J'ai envie de lui crier "mais NON, c'est pas LORINO, mais
L O Z I N G O (lo zinc go)" tant pis, il échappera à mon courroux, j'ai pas le temps, ni le courage.
je fonce dans le goulot d'étranglement où l'on me tend des prospectus pour de futures courses ( je n'ai même pas vu la ligne d'arrivée, je croyais que c'était au bout du couloir).
Une petite fille me tend un sac de victuailles et j'oublie d'éteindre mon timer.
Je ne sais même pas quel temps j'ai fait.
Je titube jusque sous un arbre à l'ombre, éventre mon sac et plonge le nez dans le yaourt - le meilleur yaourt de ma vie - je n'ai plus mal, la faim s'estompe au fur et à mesure que le délicieux nectar lacté envahit mon estomac et Tugdual surgit au détour de l'arbre qui m'abrite en me tendant fièrement le tee-shirt qu'il a gagné (faut que j'aille récupérer le mien) et m'annonce mon temps.
Non seulement je l'ai bouclé ce semi, mais en plus j'ai explosé mon objectif (2 h 15 / 2 h 30 prévu initialement sur du plat) - J'ai fait -
Nous avons fait :
2 h 08 min
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Comme je l'écris dans l'article cette course est bien vallonnée:
Résultats Détaillés:
- 21.1 Km
- 2h08mn
- 6:04 min/km
- 146 bpm (Tugdual)